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«On ne gracie pas un traître» : la presse algérienne fustige la position française sur le dossier Sansal
«On ne gracie pas un traître» : la presse algérienne fustige la position française sur le dossier Sansal

Le Figaro

time19 hours ago

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«On ne gracie pas un traître» : la presse algérienne fustige la position française sur le dossier Sansal

Réservé aux abonnés Paris avait tout misé sur une grâce de l'écrivain franco-algérien le 5 juillet, fête de l'indépendance, pour relancer la relation avec Alger. Les autorités algériennes en ont décidé autrement. «Ni Alger ni Paris ne veulent entendre ce que l'autre essaie de dire. Un dialogue de sourds poussé à son paroxysme.» À Alger, vendredi soir, le petit milieu de Français et d'Algériens habitués à circuler entre les deux rives avait du mal à rester optimiste. Depuis quelques jours, ils sentaient bien que Boualem Sansal ne ferait pas partie des détenus graciés par le président Abdelmadjid Tebboune à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance. «La pression de la France était devenue trop forte. Et ici, ils n'ont pas l'habitude de réagir face à la pression, rappelle un observateur politique pour tenter d'expliquer le refus de gracier l'écrivain franco-algérien de 80 ans. L'Algérie ne pouvait pas donner l'impression de céder à Paris et aux milieux de la droite et de l'extême-droite en leur donnant ce qu'elles demandaient.» À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Des explications officielles, il n'y en a pas eu. En lieu et place, l'éditorial d'El Moudjahid a fait, samedi matin, office de réponse. «La partie française n'a pas pris…

Boualem Sansal toujours pas gracié par l'Algérie renonce à se pourvoir en cassation
Boualem Sansal toujours pas gracié par l'Algérie renonce à se pourvoir en cassation

Le HuffPost France

timea day ago

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Boualem Sansal toujours pas gracié par l'Algérie renonce à se pourvoir en cassation

ALGÉRIE - La balle est dans le camp d'Abdelmadjid Tebboune. Mais le président algérien ne semble pas pressé d'accorder sa grâce à l'écrivain Boualem Sansal condamné en appel à cinq ans de prison pour ses prises de position critiques à l'égard du pouvoir. Les proches de l'auteur ont longtemps espéré que son nom figure dans la très longue liste des personnes graciées ce samedi 5 juillet à l'occasion de la fête de l'indépendance. Dans un communiqué, la présidence algérienne a annoncé vendredi une grâce pour plusieurs milliers de condamnés, précisant que seraient exclus de cette mesure ceux « définitivement condamnés » pour toute une série d'infractions, dont l'atteinte à l'unité territoriale. Or c'est exactement de cela qu'il a été reconnu coupable. Les proches de Boualem Sansal s'en remettent désormais à l'idée d'une grâce individuelle que le président algérien peut accorder à tout moment. François Bayrou a récemment dit espérer « des mesures de grâce » présidentielle, en qualifiant sa situation d' « insupportable ». L'écrivain de 80 ans est, selon ses proches, atteint d'un cancer de la prostate qui met sa vie en danger dans les conditions de détention qu'il connaît depuis son arrestation fin 2024. En mars, il a été condamné une première fois pour avoir notamment déclaré en octobre au média français d'extrême droite Frontières que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc, particulièrement les villes d'Oran et Mascara (ouest algérien). La peine a été confirmée en appel ce lundi et la présidente du tribunal lui a signifié qu'il avait huit jours pour la contester en cassation. Son avocat Pierre Cornut-Gentille avait indiqué à l'AFP qu'il allait discuter avec son client de cette éventualité. Ce samedi, plusieurs proches ont indiqué qu'il renonçait à ce pourvoi. La condamnation est définitive « Ça veut dire que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie (...) il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a précisé sur France Inter l'ancienne ministre Noëlle Lenoir qui préside son comité de soutien. « Nous pensons qu'il sera libéré. C'est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle ajouté. Le sort de Boualem Sansal fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France ; à Paris, les partisans de la voie diplomatique (Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères notamment) s'affrontent avec ceux (Bruno Retailleau en tête) qui réclament une confrontation plus musclée avec Alger. Depuis quelques jours, un autre Français détenu en Algérie est au cœur de l'actualité : le journaliste de So Foot et Society Christophe Gleizes a été condamné à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme ». RSF a lancé une pétition pour réclamer sa libération.

Emprisonné en Algérie, l'écrivain Boualem Sansal n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune
Emprisonné en Algérie, l'écrivain Boualem Sansal n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune

Le Figaro

time2 days ago

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Emprisonné en Algérie, l'écrivain Boualem Sansal n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune

L'écrivain franco-algérien, qui s'est vu infliger une peine de cinq ans de prison, avait été condamné pour «atteinte à l'intégrité nationale» par un tribunal algérien. L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au cœur d'une grave brouille diplomatique entre l'Algérie et la France, n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune à l'occasion de la Fête de l'indépendance, annonce le journaliste Mohamed Sifaoui sur X. Une décision qui pourrait encore envenimer la crise entre Paris et Alger. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Le romancier et essayiste avait été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français identitaire Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Publicité Mardi, le premier ministre français François Bayrou avait espéré «des mesures de grâce» du président algérien après la décision de la cour d'appel d'Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans d'emprisonnement ferme pour «atteinte à l'unité nationale». «La situation que Boualem Sansal subit est une situation que tous les Français et le gouvernement français trouvent insupportable, à juste titre. Maintenant qu'il y a eu condamnation, on peut imaginer que des mesures de grâce, notamment en fonction de la santé de notre compatriote, soient prises», avait déclaré le chef du gouvernement français. L'écrivain, âgé de 80 ans et atteint selon ses proches d'un cancer de la prostate, fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à Alger le 16 novembre. Plus d'informations à suivre...

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