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Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger
Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Le Figaro

time16 hours ago

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Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que l'écrivain emprisonné n'a pas été gracié par le président algérien, la stratégie diplomatique choisie par l'Élysée et le Quai d'Orsay suscite l'ire de ceux qui voudraient engager un véritable bras de fer avec Alger. Alors que les proches et les soutiens de l'écrivain franco-algérien espéraient sans trop y croire sa libération, Boualem Sansal n'a pas été gracié par le président Abdelmadjid Tebboune ce 5 juillet, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Pire, les décrets publiés à la veille de la fête nationale semblent rédigés de manière à faire comprendre qu'il n'en était même pas question, en excluant explicitement de la clémence présidentielle les prisonniers condamnés pour «atteinte à l'unité nationale». Alors que 6800 détenus ont obtenu une grâce, Boualem Sansal s'en retrouve écarté par principe, comme les terroristes et les criminels... Ce nouveau revers pour la diplomatie française remet désormais en question la méthode employée par l'Élysée et le Quai d'Orsay - ni l'un ni l'autre n'ayant, à cette heure, réagi au maintien en détention de l'écrivain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À droite, où l'on dénonce depuis longtemps la faiblesse de l'exécutif et son refus d'engager un bras de fer avec Alger, les…

« Il faut être lucide » : Jean-Noël Barrot, le ministre à la tête d'une diplomatie française en perte de vitesse
« Il faut être lucide » : Jean-Noël Barrot, le ministre à la tête d'une diplomatie française en perte de vitesse

Le Parisien

timea day ago

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« Il faut être lucide » : Jean-Noël Barrot, le ministre à la tête d'une diplomatie française en perte de vitesse

Dans son bureau du Quai d'Orsay, l'un des plus majestueux des palais de la République où sont passés, avant lui, Hubert Védrine ou Dominique de Villepin, Jean-Noël Barrot n'a dispersé que quelques touches personnelles. Un lance-missile ukrainien ; une photo de son père Jacques Barrot, figure centriste et ex-vice-président de la Commission européenne, avec un François Bayrou trentenaire ; cinq figurines de coqs, l'emblème d'Yssingeaux (Haute-Loire), le fief familial. Et un dessin de sa fille posé sur un épais dossier estampillé « Iran » . L'Iran, son programme nucléaire, ses otages français… « On oublie souvent cette dimension très régalienne du ministère des Affaires étrangères, relève-t-il. Négocier des libérations d'otages, organiser des évacuations ou des rapatriements . » Elle prend ces jours-ci un tour dramatique, avec l'inculpation à Téhéran de Cécile Kohler et Jacques Paris pour espionnage, passible de peine de mort. Ou le sort suspendu, à Alger, de Boualem Sansal (avec un espoir de grâce ce samedi) et du journaliste Christophe Gleizes .

«Il faut se poser la question de la stratégie de la France vis-à-vis de l'Algérie» : le comité Sansal «atterré» après la décision de ne pas gracier l'écrivain
«Il faut se poser la question de la stratégie de la France vis-à-vis de l'Algérie» : le comité Sansal «atterré» après la décision de ne pas gracier l'écrivain

Le Figaro

time2 days ago

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«Il faut se poser la question de la stratégie de la France vis-à-vis de l'Algérie» : le comité Sansal «atterré» après la décision de ne pas gracier l'écrivain

L'écrivain franco-algérien, dont la peine de cinq ans de prison ferme a été confirmée mardi, n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune. La nouvelle n'a pas surpris ses plus proches soutiens. Le nom de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal ne figure pas dans la liste des détenus graciés pour l'anniversaire de l'indépendance le 5 juillet. Le romancier a été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance pour «atteinte à l'unité nationale», un jugement confirmé mardi par la Cour d'appel d'Alger. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «On est extrêmement déçus, tristes et atterrés mais nous ne sommes pas malheureusement surpris», souffle Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien international de Boualem Sansal, quelques secondes après avoir pris connaissance de la décision. Emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au cœur d'une grave brouille diplomatique entre l'Algérie et la France, l'essayiste, âgé de 80 ans, aurait pu bénéficier d'une «grâce» du président algérien Abdelmadjid Tebboune, et ainsi faire retomber les tensions entre les deux pays. Publicité «On nous raconte depuis des jours et des jours que tout allait bien se passer, mais nous avions des échos que rien n'était fait», poursuit Arnaud Benedetti, qui se dit «pas surpris» par cette «situation». «On espérait quand même que la grâce interviendrait. C'était subodoré depuis quelques semaines. Ce n'est pas le cas», ajoute-t-il. «Stratégie qui nous conduit d'échec en échec» Le gouvernement et la diplomatie française œuvrent depuis des mois pour obtenir la libération de Boualem Sansal. François Bayrou a indiqué mardi espérer «des mesures de grâce» de Abdelmadjid Tebboune, tandis que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait défendu une «riposte graduée» à l'égard de l'Algérie dans cette affaire, a affirmé aux côtés du premier ministre qu'il ne voulait «gâcher aucune chance, d'ici notamment la fin de la semaine, pour que Boualem Sansal puisse être libéré». En vain. «Il faut se poser la question de la stratégie de la France vis-à-vis de l'Algérie, pose Arnaud Benedetti. On ne peut pas continuer sur une stratégie qui nous conduit d'échec en échec, et on peut considérer qu'il y a échec de la stratégie mise en place depuis le 7 novembre dernier (date de l'arrestation de Boualem Sansal, NDLR).» Le fondateur du comité de soutien international de Boualem Sansal souhaite «une décision politique» et «un changement de logiciel politique dans le traitement de ce dossier». L'écrivain, atteint d'un cancer de la prostate, est «malade» et «âgé», rappelle celui qui est également rédacteur en chef de la «Revue politique et parlementaire». S'il n'a pas été gracié cette semaine, le scénario d'une grâce présidentielle décrétée pour raison médicale pour Boualem Sansal n'est pas à écarter dans les prochaines semaines, voire prochains mois. «Je n'imagine plus rien depuis quelques jours, tempère Arnaud Benedetti, professeur associé à l'université Paris-Sorbonne. Ce n'est pas d'imagination dont il faut faire preuve, c'est d'action. La ligne qui consistait depuis des semaines à nous dire qu'il ne fallait surtout rien dire pour s'assurer que Boualem Sansal soit potentiellement libéré, n'a pas marché. Il faut se poser des questions.»

Le député insoumis Sébastien Delogu accusé d'avoir fait la promotion d'une société touristique algérienne
Le député insoumis Sébastien Delogu accusé d'avoir fait la promotion d'une société touristique algérienne

Le Figaro

time2 days ago

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Le député insoumis Sébastien Delogu accusé d'avoir fait la promotion d'une société touristique algérienne

«Je suis venu en Algérie et j'ai été très très très bien accueilli. Très, très, très bien pris en charge par cette compagnie», déclare l'élu dans une vidéo visible sur les réseaux sociaux. «Je suis venu en Algérie et j'ai été très très bien pris en charge par cette compagnie». Il aura fallu quelques mots seulement, prononcés par Sébastien Delogu, pour déclencher une nouvelle polémique. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, le député insoumis des Bouches-du-Rhône prend la parole, lors de son déplacement récent en Algérie. On y voit l'élu faire l'éloge d'une société algérienne, DZ Escape, qui se décrit comme une «conciergerie basée à Alger». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard «Bonjour tout le monde, lance le député, assis dans une voiture, dans cette vidéo qui porte le logo de la société. Je suis venu en Algérie et j'ai été très très très bien accueilli. Très, très, très bien pris en charge par cette compagnie. Je n'ai rien à redire, ils ont été là de A à Z pour m'aider à pouvoir répondre aux rendez-vous en temps et en heure. Je voulais faire un message tout particulier pour les remercier. Voilà, merci beaucoup pour l'accueil que vous m'avez donné. Voilà, je ne vous oublierai jamais», clame-t-il notamment, montrant la carte de la conciergerie. La vidéo a notamment été partagée par l'agence, dans une publication supprimée depuis. Elle y remercie Sébastien Delogu pour «son magnifique témoignage». Publicité Ces images ont suscité de nombreuses réactions d'internautes. Sur X, ceux-ci l'accusent d'avoir fait «la promotion d'une entreprise privée», contre rémunération. «Il fait la promotion d'une entreprise alors que c'est formellement interdit, étant député de la République. La loi considère ce genre d'actes comme une prise illégale d'intérêt», cingle l'une d'eux. À lire aussi Condamnation de Sébastien Delogu : «Chez LFI, la violence est une stratégie politique» Une vidéo pour les salariés de l'agence Sollicité, le député n'est pas encore revenu vers nous, mais son entourage a confirmé l'existence de cette vidéo à nos confrères de TF1. Tout en précisant qu'il n'avait pas été rémunéré pour cela, et que ces images n'avaient pas vocation à être diffusées sur les réseaux sociaux. «Sébastien Delogu n'a JAMAIS publié, partagé cette vidéo sur un de ses comptes. Il a envoyé cette vidéo de remerciement aux salariés de l'agence (à leur demande) et lorsque nous nous sommes aperçus qu'elle avait été publiée sur les réseaux, nous avons immédiatement demandé à ce qu'elle soit retirée», précise-t-on. La vidéo a été faite «à notre demande, dans un cadre totalement bienveillant et amical», sans qu'aucune «forme de rémunération» ne soit engagée, a renchéri de son côté DZ Escape, citée par nos confrères. Pour rappel, la publicité est interdite pour tout député français. « Pour éviter toute atteinte à la dignité de la fonction parlementaire, un député ou un sénateur ne peut user de sa qualité à des fins publicitaires » selon la fiche «Le statut d'un député» de l'Assemblée nationale. Comme le précise la fiche: «La reconnaissance d'un statut spécifique impose des contreparties, le mandat devant être préservé de toute influence pouvant en contrarier le libre exercice». «Les députés veillent à ce que les moyens et indemnités mis à leur disposition soient utilisés conformément à leur destination. Ils s'abstiennent d'utiliser les locaux ou les moyens de l'Assemblée nationale pour promouvoir des intérêts privés», intime de son côté le Code de déontologie en vigueur. Ce n'est pas la première polémique dans laquelle le député de la France Insoumise est impliqué ces derniers jours. Récemment, il avait déclaré que «des millions de Françaises et de Français se sentent insultés face aux invectives incessantes de certains ministres français», visant le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, accusé de mener une cabale contre l'Algérie. Mais c'est son silence qui a fait le plus de bruit; le député ne s'est pas exprimé sur les cas de l'écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes, retenus prisonniers par Alger. En réaction aux actions et paroles de Sébastien Delogu, La France insoumise a pris ses distances, affirmant sur le réseau social X qu'il s'était «exprimé de façon personnelle».

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