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« Ici, je m'habille comme je veux » : au festival Yardland 2025, les fans de rap se lâchent
« Ici, je m'habille comme je veux » : au festival Yardland 2025, les fans de rap se lâchent

Le Parisien

timea day ago

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« Ici, je m'habille comme je veux » : au festival Yardland 2025, les fans de rap se lâchent

« Yardland , le plus beau et le plus chaud festival de France ! » Dès son arrivée sur la scène à 17 heures, le rappeur marseillais Alonzo chauffe la foule réunie pour le voir sur la scène principale. Haut coloré et short imperméable, l'ancien membre de « Psy 4 de la rime » enchaîne ses classiques. Flammes, pogo… Le rappeur a une fois de plus fait son show pour la deuxième édition du festival Yardland à l'hippodrome de Paris Vincennes (XII), événement dédié aux cultures urbaines. Les titres s'enchaînent, puis silence. Un jeune homme le rejoint sur scène. Jungeli, chanteur de 16 ans qui a participé à la dernière saison de « Danse avec les stars » , interprète avec lui son fameux tube « Petit génie ». Jean taille basse, lunettes vintage… La génération Z est au rendez-vous pour la deuxième édition du festival. Mais parmi le public, des quarantenaires bougent aussi la tête en rythme. « Je découvre des nouveaux artistes avec mon fils », explique Céline, 51 ans, développeur en informatique. À ses côtés, Sandro, 15 ans, vit son premier festival. « On a déjà une culture hip-hop dans la famille », conclut la mère de famille. Non loin de là, sur la deuxième scène, un jeune homme de 19 ans, vêtu d'un bomber kaki, attire les curieux. Le chanteur RnBoi réalise sa première performance depuis sa signature dans le label d'Aya Nakamura . L'occasion pour lui de faire connaître son nouvel EP aux sonorités R&B. Timidement, il encourage les spectateurs à reprendre le refrain de sa chanson « Reste là » réalisée en collaboration avec Tiakola et le compositeur Monsieur Nov, qui a fait le tour des réseaux sociaux. Mais contrairement aux autres événements hip-hop de l'été, ici on ne vient pas pour un artiste en particulier. Beaucoup découvrent par exemple Shenseea. La chanteuse dancehall d'origine jamaïquaine remplit l'espace de la scène principale. Parmi les fans, l'ancien footballeur du PSG Layvin Kurzawa qui se trémousse au rythme des mélodies afro caribéennes derrière les barrières. L'artiste invite des jeunes femmes sur scène à la fin de son show avant de reprendre « No Woman, No Cry » de Bob Marley. « Je ne la connaissais pas du tout, mais elle a une énergie folle », lance une jeune femme à son amie. En dehors du rap, le festival a une programmation riche de tous les styles de musique afro caribéenne. Preuve en est avec la présence d'Himra, chanteur ivoirien qui cumule des millions de vues sur YouTube. Entre deux performances, les jeunes aux looks excentriques déambulent sur l'hippodrome de Vincennes. Jean-Marc, étudiant de 21 ans, en profite pour se faire couper les cheveux dans le stand de coiffure gratuit. « J'ai vu qu'il y avait un barber shop alors j'ai foncé », sourit-il. Boutiques de vêtements, atelier de peinture… Tous les pans de la culture hip-hop et afro caribéenne sont représentés au festival. Et ce, jusque dans le choix de la restauration. Bowl jamaïquain, sandwich antillais ou encore asiatique, la street food est omniprésente. Après avoir dîné dans un coin de l'hippodrome, un jeune homme invite ses amis à se lever. « Allons voir big mama ! » Derrière ce surnom, la rappeuse américaine Latto pour son seul festival à Paris. Poupée à son effigie, danseuses vêtues de cuir… L'artiste sort le grand jeu. Elle entraîne son public à danser sur ses mélodies. Pendant son show, des jeunes femmes se prennent en photo. Short léopard et ceinture bijou à la taille, Diana, 27 ans, commerciale dans la mode, tient à immortaliser son look. « C'est le premier festival où je ne me pose pas de questions. Ici je m'habille vraiment comme je veux », confie-t-elle. Pour cause, le festival a tenu à promouvoir la bienveillance et la sécurité de l'événement. « C'est mieux organisé que les Solidays , lance Djibril, 28 ans, mais il y a moins d'artistes. » Comme ses amis, ils attendent patiemment la dernière tête d'affiche de la journée : le rappeur belge Hamza . Il est 23 heures. Les festivaliers se ruent sur la plus grosse scène de l'hippodrome pour ne pas rater l'entrée de l'artiste. L'interprète de « Sauce God » alterne entre ses titres les plus connus et les morceaux de son nouvel album. Seul avec son DJ et une scénographie colorée, Hamza clôture en beauté cette première journée de festival.

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