Dernières actualités avec #AlpecinDeceuninck


L'Équipe
2 hours ago
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Van der Poel, les candidats à la victoire finale... ou un Français ? Les favoris de la 2e étape du Tour de France 2025
Pas la plus difficile de la semaine sur le papier, la première étape du Tour de France a déjà laissé des traces, ce samedi, avant un deuxième acte beaucoup plus punchy en direction de Boulogne-sur-Mer, où Mathieu Van der Poel fait figure d'immense favori. Le Maillot Jaune pourrait déjà changer d'épaules mais pas forcément d'équipe, ce dimanche. Au lendemain d'une première étape parfaitement maîtrisée par Alpecin-Deceuninck qui a résisté aux bordures pour lancer Jasper Philipsen vers la victoire au sprint, la deuxième journée dans le nord de la France semble taillée pour son coéquipier Mathieu Van der Poel. De Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer, des bosses plus ou moins difficiles vont se succéder, avec un enchaînement redoutable de trois murs dans le final. La côte de Saint-Etienne-au-Mont (1 km à 10,6 % et un passage à 15 %), à 9 km de la ligne, devrait notamment faire une grosse sélection et achever les sprinteurs encore en vie. L'arrivée en légère pente (1,2 km à 3,8 %) pourrait alors favoriser les puncheurs avec une grosse pointe de vitesse. Dans ce contexte, le Néerlandais Van der Poel et son rival Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) font figure de favoris. Un cran en dessous à cause d'une saison mitigée et de sa chute ce samedi, il faudra tout de même compter sur Thibau Nys (Lidl-Trek). Probablement attiré par les 10 secondes de bonification, Tadej Pogacar (UAE-XRG) pourrait bien se mêler à la lutte pour la victoire d'étape - ce serait le 100e succès de sa carrière. En cas d'explication entre coureurs du général, attention à Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike), qui n'était pas loin de régler le Slovène au sprint sur la 1re étape du Dauphiné. Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), qui a perdu du temps samedi, voudra se rattraper, comme Mattias Skejlmose (Lidl-Trek). Plusieurs cartes françaises Moins rapides sur le papier que Van der Poel et Van Aert mais en forme au Tour de Suisse, les puncheurs français pourraient avoir une chance de briller. Romain Grégoire (Groupama-FDJ), Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) et Julian Alaphilippe (Tudor) seront les principales cartes des Bleus. Si l'accumulation ne lui est pas fatale, la longueur des bosses semble convenir à Axel Laurance (Ineos-Grenadiers). Au rang des autres outsiders, il faudra compter sur Neilson Powless (EF Education-EasyPost), Laurence Pithie (Red Bull-Bora-Hansgrohe), et Jenno Berckmoes (Lotto).


Le Parisien
3 hours ago
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« Aucune jalousie entre eux » : Philipsen et Van der Poel, leur pacte pour le Maillot jaune
Il est un peu plus de 17h30 ce samedi à Lille. Sous le ciel si bas du Plat pays, alors que menacent quelques gouttes de pluie, le visage d'une femme élégante et discrète s'illumine, au pied du bus de l'équipe Alpecin-Deceuninck. Corinne Poulidor, fille de Raymond et mère de Mathieu van der Poel, est aux anges. Son champion de fils, triple vainqueur de Paris-Roubaix, n'a pourtant pas gagné cette fois-ci dans le Nord. Mais le Néerlandais, après un relais surpuissant sous la flamme rouge, a mis son coéquipier belge Jasper Philipsen sur orbite.


Le Figaro
6 hours ago
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Tour de France 2025 : parcours, horaires, favoris et curiosités de la deuxième étape
Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la deuxième étape du Tour de France partant de Lauwin-Planque et arrivant à Boulogne-sur-Mer. Le profil de l'étape : Lauwin-Planque - Boulogne sur Mer (209,56 km) Après la victoire du sprinteur Jasper Philipsen samedi, le Tour de France reste dans le nord de la France avec une étape taillée pour les sprinteurs-punchers. Le profil est nettement plus cassant que celui de la veille autour de Lille. La première partie, la traversée du Douaisis, est assez plate et ne devrait pas poser de problème aux 23 équipes composant le peloton cette année mais la deuxième pourrait réserver quelques surprises. Elle est plus vallonnée, notamment lorsque le tracé se rapproche de la mer. La côte de Saint-Etienne-au-Mont (3e catégorie) ou la côte d'Outreau pourrait aboutir sur un gros écrémage et profiter aux attaquants au profil de puncher. Il y a la place pour créer des écarts, surtout lorsqu'on sait que le vent devrait souffler assez fort avec une météo maussade. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Le pronostic de la rédaction et la grosse cote L'équipe Alpecin-Deceuninck va surfer sur la vague de la victoire de Philipsen samedi mais avec un autre homme, très à l'aise sur la boucle autour de Lille, Mathieu van der Poel. Le Néerlandais a mis sur orbite le Belge en compagnie de Kaden Groves. Un vrai récital qui prouve que la formation du champion du monde veut marquer le début de la Grande Boucle. Le triple vainqueur de Paris-Roubaix devrait être particulièrement à l'aise sur le tracé du jour. Publicité La grosse cote : Julian Alaphilippe. Le chouchou du public français a le profil pour tirer son épingle du jeu à Boulogne-sur-Mer. Le double champion du monde ne cache d'ailleurs pas ses ambitions au cours de la première semaine. Il aura du mal à rivaliser avec les meilleurs spécialistes mais devrait au moins animer les débats. Les horaires de la 2e étape Le départ fictif sera donné à 12h15 rue du Marais et le départ réel à 12h35 depuis la D956. L'arrivée est prévue à 17h49 avec une moyenne de 40 km/h. France 2 à partir de 12h05 puis France 3 à 12h55. En intégralité en payant sur Eurosport. La curiosité du jour Lewin-Planque et ses 1600 âmes accueillent pour la première fois le Tour de France. Un événement pour cette ville où l'on peut déguster spécialités culinaires du Nord comme le potjevleesch (terrine de viande en gelée), la carbonade flamande, les moules frites, la flamiche au Maroilles… Un passage par la rue de la cafetière bouillante, à proximité du départ de l'étape, qui tient son nom du bruit des bouilloires qui, autrefois, crépitaient sur les feux, semble incontournable. Boulogne-sur-Mer accueille, elle, la Grande Boucle pour la cinquième fois de sa riche histoire. On vous conseille un passage à la cathédrale Notre-Dame avant de prendre la direction du château compta du XIIIe siècle puis une halte obligée à l'aquarium Nausicaa, le plus grand d'Europe ! Une référence pour la capitale de la Côte d'Opale. Nausicaa, le plus grand aquarium d'Europe. Nausicaa Publicité L'expression du jour : «Visser la poignée» Expression qui fait référence au jardon de la moto consistant à augmenter sa vitesse avec une forte accélération à la manière d'un motard mettant plein gaz.

L'Équipe
14 hours ago
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Vingegaard s'est régalé : « Autant y aller nous, pour être certains d'être à l'avant »,
Les Néerlandais de Visma-Lease a bike, et Jonas Vingegaard en particulier, ont enclenché la bordure au moment où ils l'avaient espéré. Une première journée parfaite si Simon Yates n'avait pas totalement craqué. Ce n'était pas l'effusion de joie, mais les poignées de mains étaient fermes, les tapes sur l'épaule bien claquées, et les sourires francs. Autant de signes d'une journée réussie pour les Visma-Lease a bike, tout heureux de se retrouver au car une fois leur joli coup réussi à la sortie de Houplines. Au fameux « kilomètre 164 » qu'avait retenu Matteo Jorgenson, comme tous ses équipiers, comme toutes les autres équipes, aussi, « car c'est là qu'on sortait des constructions (qui abritent du vent) et que des bordures étaient possibles, expliquait l'Américain. Par chance, on s'est retrouvés ensemble au bon moment, et ç'a bien fonctionné. » C'est Jonas Vingegaard lui-même qui, revenu au prix d'un effort à l'avant un peu plus tôt, a appuyé sur le bouton à la sortie d'un rond-point, à 18 kilomètres de Lille. « Impressionnant, soufflait Jorgenson. Je le voyais dans les bordures, c'est tellement contre-nature pour lui et il était pourtant super fort. » En tête de peloton, l'homme au casque rouge et blanc a enclenché, puis fait un signe à ses suiveurs (ses équipiers mais aussi les Alpecin-Deceuninck ou Enric Mas) de prendre le relais. Un groupe s'est détaché, avec beaucoup de Visma dedans. Mais pas Wout Van Aert, pas en jambes et mal placé. Et pas de nombreux leaders, surtout, comme Primoz Roglic et Remco Evenepoel, qui ont lâché 39 secondes à l'arrivée. « C'était soit nous, soit une autre équipe qui aurait tenté, justifiait le double vainqueur du Tour. On savait que le vent était suffisant, donc autant y aller nous, pour être certains d'être à l'avant. » « C'est un bon signe que nous sommes ici pour gagner » Matteo Jorgenson Les frelons avaient annoncé la couleur, la veille. Ces dix premiers jours de Tour, piégeux, « chaotiques » (Vingegaard), étaient l'occasion de « créer le chaos », prévenait Grischa Niermann, le directeur sportif, qui peut compter sur de nombreux coureurs habiles sur les classiques, où placement et opportunisme sont si importants. « Edo (Affini), Victor (Campenaerts), Tiesj (Benoot), ils ont travaillé toute la journée et étaient encore là dans le final, c'est très fort », soulignait le directeur sportif samedi. « On est venus sur ces premières étapes pour jouer, abondait Jorgenson, en récup sur son vélo de chrono. Quand vous êtes connectés à ces parcours, que vous n'êtes pas là juste pour éviter de perdre du temps, c'est autrement plus amusant. J'aime essayer de créer quelque chose. » Et voilà comment les Visma ont réussi un premier coup. « C'est toujours bien de prendre du temps à nos rivaux, même si ça aurait été un boost encore plus gros si on avait aussi piégé Pogacar, mais il n'a jamais été hors de position », résumait Grischa Niermann. « Ce n'est qu'une première bataille, la guerre est encore loin d'être terminée, assurait son coureur américain. Mais c'est un bon signe que nous sommes ici pour gagner. » Alors que Vingegaard a aussi grappillé un point pour le classement de meilleur grimpeur au sommet du mont Noir, sans que l'on en comprenne tout de suite l'intérêt, la journée est « presque parfaite », selon le directeur sportif. Presque, car la carte « Simon Yates l'embrouilleur » est à jeter. Le Britannique, vainqueur du Giro en mai, a lâché 6'31'' ce samedi, victime de ses jambes très moyennes et d'ennuis mécaniques inopportuns. Lui qui espérait rester le plus longtemps possible dans le haut du panier pour brouiller le jeu est renvoyé à un rôle de lieutenant, laissant Jorgenson, 8e hier et encore à l'attaque à 8 kilomètres de l'arrivée, seul leader bis possible. À lire aussi Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Pogacar ? La galère de Martinez, «pas bien» et dernier de la 1re étape Philipsen, la force tranquille Alaphilippe, toujours armé pour briller ?


L'Équipe
15 hours ago
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Tour de France 2025 : le comportement limite de Jasper Philipsen, plus tôt dans l'étape
Vainqueur de la première étape du Tour de France à Lille, ce samedi, Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) a eu un geste limite envers Bryan Coquard (Cofidis), plus tôt lors du sprint intermédiaire. Propulsé par Kaden Groves et vainqueur au terme d'un sprint licite de la première étape du Tour de France, ce samedi, Jasper Philipsen est le premier Maillot Jaune. Plus tôt dans l'étape, en revanche, le comportement du Belge de l'équipe Alpecin-Deceuninck a parfois été limite. Lors du sprint intermédiaire à 97 km de l'arrivée, notamment, Philipsen a donné un coup de coude étrange à Bryan Coquard (Cofidis). Le Belge de 27 ans ne semblait pas particulièrement en danger puisque la trajectoire du Français paraissait respecter un couloir, mais peut-être a-t-il voulu s'ouvrir une porte pour dépasser les Lidl-Trek. Si l'on s'en tient au règlement de l'UCI, cela pourrait correspondre à un « sprint irrégulier » sanctionnable d'un carton jaune. Reste à savoir si le geste de Philipsen a été considéré par le collège des commissaires comme une mesure de protection. Passé en 4e position derrière Milan, Coquard et Girmay, il n'en a de toute façon pas profité. Un kilomètre plus tôt, mal placé à l'approche du sprint intermédiaire, il avait déjà adopté un comportement dangereux en débordant le peloton par la droite en dehors de la route, sur le bas-côté.