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6 days ago
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«Nous sommes beaucoup moins productifs» : face à la canicule, le monde du travail tente de s'adapter
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors qu'une nouvelle vague de chaleur s'abat sur la France, le gouvernement rappelle les employeurs à leurs obligations. Ce mardi 12 août, le pressing 5-à-sec de la rue de Châteaudun dans le 9e arrondissement de Paris porte bien mal son nom. Alors que le mercure frôle les 30 °C dans la capitale, difficile de ne pas transpirer dans la petite boutique transformée en étuve. « Cette chaleur est épuisante. Nous sommes beaucoup moins productifs », soupire Amal, responsable de l'établissement. De gros nuages de vapeur émanent de l'arrière-salle, où les employés tentent tant bien que mal de résister à l'humidité. La chaleur produite par les fers à repasser et les machines fait grimper le thermomètre. Dans l'échoppe, seul le bruit des tambours qui battent en cadence se fait entendre. « Notre seule solution c'est de travailler et de lancer les machines à laver le plus tôt possible. Nous faisons aussi en sorte que les équipes de repassage ne travaillent que le matin », explique Amal. À lire aussi Protocole de crise, vigilance accrue... Comment la canicule de 2003 a amélioré la prise en charge des personnes âgées De nouveaux décrets Alors que la vague de chaleur s'abat sur le pays, les autorités appellent employeurs et employés à adapter leurs conditions de…
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08-08-2025
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Liban : un imposant cortège de motos du Hezbollah contre son désarmement
Le 7 août, des dizaines de partisans du Hezbollah ont défilé à moto dans la banlieue sud de Beyrouth pour protester contre la décision du gouvernement libanais de désarmer le mouvement. Des milliers de partisans du Hezbollah ont défilé à moto jeudi 7 août dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite. Une démonstration de force en réponse à la volonté du gouvernement libanais de désarmer le groupe, soutenu par l'Iran. Les motards, dont beaucoup arboraient des drapeaux du Hezbollah et de son mouvement allié Amal, ont fait vrombir leurs moteurs et scandé des slogans, qualifiant cette décision d'attaque contre la souveraineté du Liban et ses capacités de défense. Ce même jour, le gouvernement tenait sa deuxième réunion sur ce dossier explosif, après avoir chargé l'armée d'élaborer un plan de désarmement d'ici la fin de l'année. Une décision saluée par les États-Unis et la France, qui parlent d'une «décision courageuse et historique» vers une pleine souveraineté du Liban. Publicité Mais sur place, la colère monte. Les ministres chiites, dont deux affiliés au Hezbollah, ont quitté la réunion en signe de protestation. Le mouvement, qui rejette catégoriquement toute confiscation de ses armes, continue de brandir l'argument de la «résistance» face à Israël.
