Dernières actualités avec #AmandaSthers


Le Figaro
4 days ago
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Patrice Franceschi: «Après l'Arménie, avant le Kurdistan syrien, Dubaï, pour le contraste, on ne peut faire plus abyssal»
François Simon : « Par la fantaisie un brin sadique de ces 'pages d'été', nous voici à cliquer sur les réservations d'un dîner sur les Bateaux-Mouches » Amanda Sthers : «La littérature a fait entrer la Finlande dans mon imaginaire, et je ne voulais pas la rencontrer pour continuer à l'idéaliser» Amanda Sthers : «La littérature a fait entrer la Finlande dans mon imaginaire, et je ne voulais pas la rencontrer pour continuer à l'idéaliser» Gaspard Koenig : « Saint-Trop. Le mythe. Je devais y passer trois jours et deux nuits. Je n'ai pas pu. J'ai fui avant l'heure » Frédéric Beigbeder : « Sous prétexte que j'ai l'image d'un insupportable snob, on me réserve une chambre au Center Parcs des Landes » Amélie Nothomb: «Pour aller à Vierzon, il faut s'arrêter à la gare de Vierzon, c'est au-dessus de mes forces» Cette semaine, Le Figaro a proposé à des écrivains de se confronter à une destination à l'opposé de leur géographie du voyage idéal. En effet, qui mieux qu'une plume littéraire saurait sublimer cette sortie radicale de zone de confort ? Center Parcs, Saint-Tropez, Dubaï... Ces destinations inédites où les écrivains n'ont pas envie de se rendre En savoir plus sur notre série «Une boîte de caviar trône discrètement sur une table. Elle est vite avalée. Je commence à me sentir un tout petit peu millionnaire…» Vis ma vie de millionnaire : un écrivain engagé au pays des paradis artificiels Patrice Franceschi est écrivain, aviateur et marin, Prix Goncourt de la nouvelle 2015. Il partage sa vie entre littérature, aventure et engagements de terrain, notamment auprès des Kurdes et des Arméniens. Le titre de son dernier roman, Dernière lutte avant l'aube, paru en avril, chez Grasset, ne laisse planer aucun doute sur le caractère bien trempé de l'homme et son peu d'appétence pour les futilités. Lorsque nous préparions cette série d'été, dans notre liste initiale d'auteurs potentiels et de cauchemars à leur attribuer, en face de son nom était donc noté : l'envoyer à Orlando, dans un parc d'attractions. Mais Sylvain Tesson jetant l'éponge par manque de temps, Dubaï s'est libéré et Franceschi en a hérité. On lui envoie la proposition par SMS, il nous rappelle dans la demi-heure, hilare : « C'est tellement décalé et drôle, bien sûr j'accepte, d'autant que cela me rappelle les seuls moments de ma vie où l'idée d'un peu de luxe a pu m'attirer. C'était pendant la guerre d'Afghanistan…


Le Figaro
5 days ago
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François Simon : « Par la fantaisie un brin sadique de ces 'pages d'été', nous voici à cliquer sur les réservations d'un dîner sur les Bateaux-Mouches »
Inutile de miauler de désespoir, personne ne vous croirait. Vous êtes dans la plus belle ville du monde, et finalement, les barrières, les files d'attente, le QR code, le numéro de réservation, les chicanes, les deuxièmes contrôles, ce n'est pas la Seine à boire. François Simon : « Par la fantaisie un brin sadique de ces 'pages d'été', nous voici à cliquer sur les réservations d'un dîner sur les Bateaux-Mouches » François Simon : « Par la fantaisie un brin sadique de ces 'pages d'été', nous voici à cliquer sur les réservations d'un dîner sur les Bateaux-Mouches » Amanda Sthers : «La littérature a fait entrer la Finlande dans mon imaginaire, et je ne voulais pas la rencontrer pour continuer à l'idéaliser» Gaspard Koenig : « Saint-Trop. Le mythe. Je devais y passer trois jours et deux nuits. Je n'ai pas pu. J'ai fui avant l'heure » Frédéric Beigbeder : « Sous prétexte que j'ai l'image d'un insupportable snob, on me réserve une chambre au Center Parcs des Landes » Amélie Nothomb: «Pour aller à Vierzon, il faut s'arrêter à la gare de Vierzon, c'est au-dessus de mes forces» Cette semaine, Le Figaro a proposé à des écrivains de se confronter à une destination à l'opposé de leur géographie du voyage idéal. En effet, qui mieux qu'une plume littéraire saurait sublimer cette sortie radicale de zone de confort ? Center Parcs, Saint-Tropez, Dubaï... Ces destinations inédites où les écrivains n'ont pas envie de se rendre En savoir plus sur notre série Comme un touriste sur la Seine : la plume épicurienne lève l'ancre pour un dîner croisière Né avec une cuillère en inox dans la bouche, François Simon, journaliste, critique gastronomique, appartient à cette génération frappée par l'art de complexifier les choses. N'y connaissant rien en zoologie, il est affecté à la section des chiens écrasés à Presse Océan à Nantes. Nul en gastronomie, il est embauché par Christian Millau et Henri Gault. Paresseusement à gauche, il reste fidèle au Figaro pendant 33 ans ; timide, il exhibe son anonymat à travers des émissions de télévision (Paris Dernière, Arte…). Paresseux, il aura publié une cinquantaine de livres (le titre du dernier Y retournerai-je ?, paru chez Flammarion, rendait inévitable l'invitation à notre étrange défi) et cartonne sur Instagram (380k). Pfou, bref, c'est un être amoral qui vient aujourd'hui encombrer le pont d'un paisible Bateau-Mouche. Pourquoi alors avoir accepté cette mission ? La réponse est dans une des phrases chantées par David Byrne dans un album de Robert Fripp (Under Heavy Manners, 1980): 'I'm resplendent…