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Les PFAS se nichent même dans certaines protections hygiéniques, révèle cette étude
Les PFAS se nichent même dans certaines protections hygiéniques, révèle cette étude

Le HuffPost France

time4 hours ago

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Les PFAS se nichent même dans certaines protections hygiéniques, révèle cette étude

SANTÉ - Ils polluent même nos culottes. Les produits d'hygiène féminine réutilisables, comme les culottes menstruelles et cups, peuvent contenir des « polluants éternels » PFAS, révèle une étude pilote menée par des chercheurs américains et publiée ce mardi 22 juillet. Les produits d'hygiène féminine « restent en contact avec la peau pendant de longues périodes, et les risques liés à l'absorption cutanée des PFAS sont encore mal compris », souligne dans un communiqué Marta Venier, professeure associée à l'Université de l'Indiana et principale autrice de l'étude publiée dans Environmental Science & Technology Letters. « Étant donné que les produits réutilisables sont de plus en plus populaires en raison de leur durabilité par rapport aux produits à usage unique, il est essentiel de s'assurer que ces produits sont sûrs. Cela est particulièrement important pour les adolescentes et les jeunes femmes, qui sont plus vulnérables aux effets sanitaires potentiellement néfastes », estime la chimiste. 59 produits d'hygiène testés Elle et son équipe ont testé 59 produits d'hygiène personnelle réutilisables provenant d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud et d'Europe : culottes menstruelles, serviettes hygiéniques réutilisables, coupes menstruelles et sous-vêtements ou protections pour incontinence réutilisables. Ils ont détecté des niveaux de PFAS suffisamment élevés pour que leur incorporation ait été intentionnelle de la part des industriels dans près de 30 % des échantillons. Plusieurs explications sont possibles pour l'utilisation de ces substances, qui aident à prévenir les fuites ou confèrent aux textiles une résistance aux taches, avancent les auteurs. Mais au moins un échantillon par catégorie n'en contenait de manière intentionnelle montrant « clairement que les PFAS ne sont pas des composants essentiels de ces produits », suggère l'étude. Effets néfastes sur le métabolisme humain Le lavage de textiles contenant des PFAS entraîne leur libération dans les systèmes d'eaux usées, rappellent les auteurs. En fin de vie, la contribution de ces produits aux décharges constitue également une voie de libération environnementale des PFAS. Or ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylés, présentes dans quantités d'objets et de produits, sont quasi-indestructibles. Elles s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, l'eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie. Si les connaissances sur les risques sanitaires associés aux différents PFAS sont insuffisantes de l'avis d'autorités sanitaires, des effets néfastes sur le métabolisme humain ont été pointés pour plusieurs « polluants éternels ».

C'est qui, Fiori ?
C'est qui, Fiori ?

La Presse

time3 days ago

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C'est qui, Fiori ?

Jeudi matin, mon amie Marie déjeune avec son gars Antoine et un de ses copains, Théo. Elle leur fait écouter le clip que Céline Dion a enregistré pour rendre hommage à Serge Fiori. Antoine demande : « C'est qui, Fiori ? » Théo fait signe qu'il ne sait pas. Oui, jeudi dernier, au Québec, il y avait encore des gens qui ne connaissaient pas le leader d'Harmonium. Antoine et Théo sont deux gars, début vingtaine, brillants et actifs. Deux universitaires passionnés aux champs d'intérêt variés, très occupés par leurs emplois d'été. Que deux jours après la magnifique cérémonie d'hommage national, ils ne soient toujours pas au courant du décès de ce grand génie musical, c'est déjà fort étonnant, mais tel est le monde actuel. Antoine et Théo ne lisent pas les journaux, le matin. Ils ne regardent pas les nouvelles, le soir. Ce qui les relie à la société, ce sont leurs réseaux sociaux. Et leurs réseaux sociaux les bombardent d'informations sur leurs préoccupations : le rap, les sports, les séries, les affaires, les voyages. En boucle. La nouvelle à propos de Serge Fiori n'a pas transpercé leur cylindre. Même un deuil national n'a pas raison du cloisonnement des algorithmes. Ce qui est le plus bouleversant, ce n'est pas que les deux gars ne sachent pas que Fiori vienne de mourir, ce qui est le plus bouleversant, c'est que les deux gars ne savaient pas que Fiori était vivant. Ce serait facile de tomber dans les clichés. Ah, les jeunes, ils n'ont pas de culture ! Ils ne s'intéressent qu'à la musique anglophone. Ils ne respectent pas les grands du passé. Ils sont assimilés. Ce n'est pas ça, la vérité. Ce qui branche musicalement Antoine et Théo, c'est le rap : Kendrick Lamar, Drake, Travis Scott, 21 Savage, Lil Wayne, Young Thug… Le rap québécois aussi, FouKi, Loud, Koriass, Fredz… C'est ce qu'ils aiment. C'est ce qu'ils écoutent. Et ils en écoutent un char et une barge. À leur âge, je m'achetais six albums chez Sam the Record Man, et je passais au travers durant un mois. Aujourd'hui, en un mois, ils reçoivent, sur leur téléphone, des milliers et des milliers de chansons. Nous, on n'en avait jamais assez, eux, ils en ont plus qu'ils ne peuvent en écouter. Ce sont deux approches de la vie complètement différentes. C'est difficile d'être curieux quand tu es comblé. S'il y a des jeunes au Québec qui ne connaissent pas Serge Fiori, ce n'est pas leur faute, c'est la nôtre. La culture est une course à relais, on ne peut pas reprocher à la personne qui nous suit de courir les mains vides si on ne lui a pas transmis le témoin. Avant le 24 juin dernier, c'était quand, la dernière fois que vous aviez entendu ces tounes revenir dans vos oreilles, tout le temps : Dixie, Harmonium, Un musicien parmi tant d'autres, Pour un instant, Viens danser ? Comment voulez-vous qu'Antoine et Théo les connaissent si on ne les fait plus jouer ? C'est d'abord aux parents de faire sonner dans leur maison les Félix, Léveillée, Vigneault, Leyrac, Julien, Charlebois, Dufresne, Beau Dommage, Harmonium, Piché, pour qu'ils deviennent des souvenirs d'enfance de leur progéniture. Pour qu'ils fassent partie de la bande sonore de leur début de vie. Et c'est à la société québécoise de les garder présents pendant que grandissent les enfants. Sur nos ondes, ça prend des émissions, des balados, des clips de classiques québécois, sur les plateformes, ça prend des documentaires à propos de nos géants, sur les réseaux sociaux, il faut se servir des standards de notre répertoire pour le faire découvrir, ça prend des quiz de musique keb, un Hitster de chez nous, ça prend plus de pubs qui font revivre nos vieux hits (dommage qu'aucune chanson québécoise ne dise RONA), ça prend plus de rappeurs qui échantillonnent du Gerry ou du Marjo, ça prend des challenges avec des tounes de chez nous, ça prend un concours de la plus grande chanson québécoise. Ça prend une volonté. Il faut que les œuvres ne revivent pas juste quand leurs auteurs meurent. L'école devrait aussi fournir sa part d'efforts. Je sais, elle en a tant à faire. Mais un cours de culture populaire québécoise au secondaire, ce serait essentiel, pour que les Deschamps, Tremblay, Vigneault, Clémence, Janette, Ginette ne tombent jamais dans l'oubli. Il faut que la culture des légendes du Québec se rende aux jeunes, et ne pas attendre que les jeunes se rendent à la culture des légendes du Québec. Les jeunes en ont déjà beaucoup sur le chemin. Ils sont sollicités de tous les côtés. C'est à nous de les entraîner côté fierté, côté identité. Parce que c'est ça, la grande différence entre les Fiori, Ferland, Vigneault, Dodo et les autres monstres sacrés du monde artistique international, ils sont le meilleur de nous-mêmes. Et c'est en faisant fructifier le meilleur de nous-mêmes que les jeunes deviendront meilleurs que nous. Et ce sera mieux pour nous tous. J'espère que depuis jeudi matin, Antoine et Théo ont pris le temps d'écouter du Fiori. Peut-être pas. Il faudrait que Marie leur en mette, à leur prochain repas ensemble. Je ne sais pas s'ils vont apprécier. Je crois que oui. Il y a tellement de liberté dans les pièces d'Harmonium. L'important, c'est qu'ils lui donnent une chance. Qu'Antoine et Théo donnent une chance à Serge d'enchanter deux Québécois de plus. Une chanson, qu'elle ait été faite en 1975 ou en 2025, c'est toujours une nouvelle chanson, quand on l'entend pour la première fois. Amusez-vous, les jeunes, il y a plein de grandes nouvelles anciennes chansons à déguster. On les a mises au monde, vous devriez peut-être les écouter. Lisez l'article « Un hommage, haut dans les nuages »

Un piano ressuscité à la basilique Notre-Dame
Un piano ressuscité à la basilique Notre-Dame

La Presse

time4 days ago

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Un piano ressuscité à la basilique Notre-Dame

Un trésor caché a trouvé place dans la chapelle située en plein cœur de la basilique Notre-Dame : un piano Gaveau plus que centenaire, restauré patiemment par le facteur québécois Daniel Farah. On peut entendre chanter cet instrument lors des Rendez-vous musicaux Notre-Dame, série de concerts intimes consacrés au jazz et à la musique classique. On est ébloui deux fois en mettant le pied dans la chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. Par l'architecture des lieux, d'abord, dominée par le bois ouvragé, puis une seconde fois en posant les yeux sur le piano ancien qui patiente en retrait de l'autel, mais qu'on a vite fait de ramener au centre de l'espace pour lui tirer le portrait. Ce piano est une rareté, de ce côté-ci de l'Atlantique : c'est un piano Gaveau, fabriqué en France il y a 100 ans. En 40 ans de métier, Daniel Farah, spécialiste de la restauration de pianos, n'en a vu que trois, peut-être quatre au Québec. « C'est le summum de l'ébénisterie française de l'époque », précise-t-il, au sujet de l'élégant instrument fabriqué en palissandre du Brésil. Il faut s'intéresser aux pianos pour savoir que Gaveau était une maison réputée fondée à Paris en 1847 et qui a connu ses heures de gloire au tournant du XXe siècle. « Il date de 1923, dit le facteur de pianos en parlant de l'instrument qui se trouve à la basilique Notre-Dame. Ça veut dire qu'il a été conçu pour un répertoire moderne comme Ravel et Debussy. Il bénéficie des avancées techniques de l'époque et il n'a rien à envier à un Steinway. Il sonne en masse. » Redonner du lustre à une épave Daniel Farah, qui a « refait » des pianos pour l'Opéra de Montréal et de grands musiciens d'ici, est tombé sur cet instrument Gaveau au hasard d'une expertise demandée par un inconnu. Ce dernier souhaitait faire évaluer deux instruments dont il avait hérité d'un oncle disparu. « Son dernier propriétaire vivait seul dans une espèce de maison mobile vraiment rudimentaire », raconte le facteur de pianos. L'instrument portait bien entendu les cicatrices de ses conditions de vie trop dures pour ses composants et mécanismes délicats. « C'était une épave. On voyait le plancher à travers, plus rien ne fonctionnait », dit-il. Puisqu'il était pratiquement invendable dans l'état où il était, son nouveau propriétaire a fini par le lui vendre, en même temps qu'un Steinway « Hambourg » appartenant aujourd'hui au Musée d'art de Joliette. C'était en 2008… Il l'a restauré au fil des ans, à temps perdu, comme il le fait avec tous les pianos qui arrivent dans ses mains, c'est-à-dire en le bichonnant comme si c'était le sien. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Détail du piano Gaveau restauré par Daniel Farah. Le nom du fabricant français, réputé au tournant du XX e siècle, est inscrit à même le lutrin. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Ce piano fabriqué en 1923 a un son plus « chantant » que d'autres de la même époque. Daniel Farah explique qu'il a été conçu en pleine période impressionniste et que sa personnalité musicale en témoigne PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE L'intérieur du piano remis à neuf PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Le fini du piano a donné du fil à retordre à son restaurateur. Insatisfait de sa première finition, trop « voilée » à son goût, Daniel Farah l'a redécapé et a refait toute la finition pour mettre en valeur le grain et les motifs du bois. 1 /4 Conserver l'âme du piano Il relève avec passion les détails de la conception du Gaveau, s'attardant longuement sur l'accrochage singulier des cordes, qui lui confère une meilleure tenue d'accord. « Une grosse partie de la restauration, c'est de ramener la table d'harmonie à sa courbure d'origine à l'aide de coins. Ça peut prendre plusieurs semaines », glisse-t-il. Avant toute chose, il doit prendre le temps de comprendre ce que le facteur de cet instrument souhaitait créer comme musicalité et effectuer des recherches pour trouver les pièces qui respectent cet esprit. Il parle de l'alliage particulier choisi pour les cordes, des marteaux allemands qu'il a dénichés pour remplacer ceux qui étaient là sans dénaturer le piano. Surtout, il a traité avec soin l'âme du piano, c'est-à-dire sa table d'harmonie en épinette. « L'épinette acquiert des propriétés acoustiques avec les années, souligne-t-il. On l'oublie souvent parce qu'il y a tellement d'autres éléments à considérer comme les cordes, les marteaux, la géométrie du mécanisme, la jouabilité… » Il faut être maniaque pour se lancer dans ce genre d'opération, avoue Daniel Farah, car le son et la personnalité d'un instrument seront dominés par son élément le plus… faible. C'est comme pour une chaîne stéréo : tu peux avoir un amplificateur à 10 000 $, mais si tu as des haut-parleurs RadioShack, ça va sonner RadioShack. Daniel Farah Aucun raccourci n'est donc permis. Voir ainsi « son » piano Gaveau dans l'écrin d'une chapelle de la basilique Notre-Dame est pour lui une histoire qui finit bien. Cet instrument, pensé pour avoir un son plus « chantant », fera désormais entendre sa voix régulièrement : l'institution du Vieux-Montréal présente en effet des concerts intimes. Jean-Pierre Zanella et son quartet s'y produisent d'ailleurs ce samedi pour une soirée « Jazz au cinéma ». Plus tard cet été, le 9 août, la pianiste Valérie Dallaire y jouera des trios pour piano de Schubert et de Mozart. Consultez la programmation des Rendez-vous musicaux Notre-Dame

Pourquoi l'action Publicis chute malgré un bon semestre assorti de prévisions relevées
Pourquoi l'action Publicis chute malgré un bon semestre assorti de prévisions relevées

Le Figaro

time5 days ago

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Pourquoi l'action Publicis chute malgré un bon semestre assorti de prévisions relevées

Réservé aux abonnés NOTRE CONSEIL ACTION SUR PUBLICIS - Le groupe de communication surnage dans un environnement économique compliqué pour le secteur. Les gains de parts de marché se poursuivent et les perspectives sont rehaussées. Mais l'action Publicis peine tout de même! La Bourse ne semble pas y croire finalement. Alors que Publicis a dévoilé de très bons résultats semestriels, l'action accuse un repli étonnant, après avoir ouvert en forte hausse. Les interrogations sur l'intelligence artificielle (IA) se multiplient, quand bien même le groupe français est l'un des plus avancés sur ce thème. En attendant, Publicis a publié des comptes de très bonne facture. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Ainsi, au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,62 milliards d'euros, en croissance brute de 4,6% et de 5,9% en organique, marquant une accélération dans ces derniers termes par rapport au premier quart de l'année (+4,9%) Sur l'ensemble du semestre, les facturations s'élèvent à 7,15 milliards d'euros en progression de 5,4%. L'Amérique du Nord accélère, la Chine aussi L'Amérique du Nord, premier marché du groupe concentrant 61,9% de l'activité, enregistre une hausse de 5,3%, portée par les branches Media et Création, tandis que Sapient a renoué avec la croissance au deuxième trimestre. L'Europe a accéléré entre les deux trimestres…

Québec réinvestit 540 millions de dollars en éducation
Québec réinvestit 540 millions de dollars en éducation

La Presse

time6 days ago

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Québec réinvestit 540 millions de dollars en éducation

Devant la grogne, Québec injectera finalement 540 millions de dollars supplémentaires dans le réseau scolaire pour préserver les services aux élèves. Pour toucher à l'argent, le ministère de l'Éducation impose une condition aux centres de services scolaire : ils devront démontrer qu'ils ont fait des efforts administratifs pour réduire leurs dépenses. De plus, l'enveloppe pourra uniquement servir à financer les services directs aux élèves. « Soyons clairs : ce n'est pas un bar ouvert », a déclaré le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, dans une publication sur ses réseaux sociaux mardi. Directions, enseignants et parents s'alarmaient des conséquences sur les services aux élèves depuis la commande passée aux centres de services scolaires de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars, en juin dernier. Dans les médias, il a été mention de coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été. « Le dernier mois nous a permis de consulter les organismes scolaires et d'être à l'écoute du terrain. On a entendu les préoccupations et les besoins. Aujourd'hui, on agit pour nos élèves », a indiqué le ministre. Québec a également revu à la hausse le nombre maximal d'employés de certains centres de services scolaires afin de tenir compte de l'augmentation du nombre d'élèves à scolariser sur leur territoire. Depuis 2018, les cibles budgétaires sont presque systématiquement dépassées par les centres de services scolaires. « On ne peut plus accepter ça », affirmait récemment le cabinet de Bernard Drainville. Son avertissement a déjà eu une influence, selon lui. Certains organismes scolaires ont posé des gestes pour freiner la croissance de leurs dépenses, par exemple en regroupant les services juridiques ou les services de gestion de la taxe scolaire.

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