Dernières actualités avec #Amériques


Le Figaro
3 days ago
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Rugby : en écrasant les États-Unis, l'Angleterre termine sa tournée invaincue
Le XV de la Rose n'a connu aucune difficulté pour se défaire des Américains (40-5) du côté de Washington. L'Angleterre a terminé invaincue sa tournée estivale aux Amériques en écrasant les États-Unis (5-40), samedi à Washington au terme d'un test-match perturbé par la météo orageuse. Après deux victoires contre l'Argentine (35-12 et 22-17), le XV de la Rose - privé de 13 de ses joueurs retenus avec les Lions britanniques et irlandais - a dominé les USA grâce notamment aux six essais de Curtis Langdon, Luke Northmore, Cadan Murley, Jack van Poortvliet, Harry Randall et Gabriel Oghre, l'un des six Anglais à avoir fêté sa première titularisation lors de ce match. «Il a fallu beaucoup d'efforts, a commenté l'ouvreur et capitaine anglais George Ford. Les conditions étaient difficiles. Je suis fier des garçons: c'était le dernier jour d'une tournée de quatre semaines, nous avons remporté nos trois matchs, nous avions six nouveaux titulaires aujourd'hui (samedi). Nous sommes vraiment très fiers de ce qu'ils ont fait et je suis fier de l'effort du groupe en général.» Publicité Au soir de cette tournée, l'Angleterre est sur une série de sept victoires consécutives depuis sa défaite contre l'Irlande en février dans le Tournoi des six nations. Malgré la déroute, les États-Unis se satisfaisaient de l'expérience acquise en affrontant «une équipe de ce niveau» en vue des qualifications pour le prochain Mondial, en 2027 en Australie. «Faire face à ce type de vitesse et de collisions nous rendra meilleurs», a estimé le troisième ligne et capitaine américain Ben Bonasso.


L'Équipe
3 days ago
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L'Angleterre termine invaincue de sa tournée aux Amériques en écrasant les États-Unis
L'Angleterre a atomisé les États-Unis (40-5) dimanche et termine invaincue de sa tournée aux Amériques après deux premiers succès face à l'Argentine. Après deux victoires contre l'Argentine (35-12 et 22-17), l'Angleterre a écrasé les États-Unis (40-5) dimanche à Washington pour le dernier match de sa tournée américaine, avec un effectif pourtant remanié puisque 13 joueurs ont été retenus avec les Lions britanniques. Malgré une météo orageuse, qui a retardé d'une heure le coup d'envoi et obligé à une interruption de 40 minutes après la demi-heure de jeu, les Anglais ont déroulé. Ils ont marqué six essais par l'intermédiaire de Curtis Langdon, Luke Northmore, Cadan Murley, Jack van Poortvliet, Harry Randall et Gabriel Oghre qui fêtait sa première sélection avec la Rose. « Il a fallu beaucoup d'efforts. Les conditions étaient difficiles. Je suis fier des garçons, c'était le dernier jour d'une tournée de quatre semaines, nous avons remporté nos trois matches, nous avions six nouveaux titulaires sur ce match. Nous sommes vraiment très fiers de ce qu'ils ont fait et je suis fier de l'effort du groupe en général », a confié le capitaine George Ford. Invaincue aux Amériques, l'Angleterre reste sur une série de sept victoires depuis sa défaite contre l'Irlande en février dans le Tournoi des Six Nations.


La Presse
4 days ago
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Nissan en quête d'un nouveau souffle
Dans les prochains mois, la troisième génération de la Leaf donnera le coup d'envoi à une gamme Nissan en pleine mutation. Chez Nissan, tous les signaux sont au rouge. Maintenant, le constructeur japonais passe en revue les vents contraires qu'il lui faut affronter. En ces temps incertains, Nissan n'est pas le seul géant de l'automobile à devoir faire avec des situations comptables dégradées. Nissan entend réagir et s'attaquer aux coûts fixes d'un appareil industriel aujourd'hui surcapacitaire et procéder à la suppression de milliers d'emplois dans le monde. Dans la foulée, le constructeur japonais détaillera un vaste plan de reconquête qui privilégiera la rentabilité au détriment du volume afin de lui redonner un nouveau souffle qui lui permettra de se remettre en ordre de marche. La gestion de Carlos Ghosn, l'impact de la crise sanitaire, le divorce (à l'amiable) avec Renault, mais aussi, plus récemment, la guerre des droits de douane déclenchée par l'administration américaine : voilà autant d'éléments qui ont jusqu'ici plombé les finances de Nissan. À cela, il convient d'ajouter les changements de direction, dont le dernier en date remonte en avril avec la nomination du Mexicain Ivan Espinosa. Vision trouble La situation est sans précédent, mais elle n'est pas sans appel. Au cours d'une table ronde en compagnie de médias québécois, Christian Meunier, président de Nissan des Amériques, a rappelé que la marque n'est pas morte, seulement convalescente. Il balaie d'ailleurs d'un revers de main les propos alarmistes d'anciens cadres de l'entreprise selon lesquels la marque pouvait encore tenir un an. La gamme Nissan devrait être réduite, se concentrer sur les segments les plus profitables et faire tourner les usines nord-américaines (deux se trouvent aux États-Unis, une autre au Mexique) à plein régime. « Nous nous devons de revoir nos priorités et redevenir la marque épicée que nous étions jadis », martèle Christian Meunier. En clair, « une marque japonaise de qualité, fiable et amusante ». De retour aux affaires au terme d'une année sabbatique, Christian Meunier souhaite apporter une contribution positive à une firme qu'il qualifie aujourd'hui d'« ankylosée, compliquée et complètement éparpillée ». À titre d'exemple, il a demandé en février le retour en présentiel des employés au siège social. « Ceux-ci n'avaient pas mis les pieds dans le bureau depuis la COVID. » PHOTO FOURNIE PAR NISSAN Christian Meunier reprend du service chez Nissan, à titre de président du secteur des Amériques. Christian Meunier porte aussi un regard très critique sur les opérations nord-américaines de la marque. Il s'explique mal le manque d'ambition et de clairvoyance de ses plans produits. Par exemple, le retrait de la Kicks Play, modèle d'entrée de gamme construit au Mexique, à la fin de l'année. « Ce n'était pas la bonne décision », dit-il sèchement. Et que dire des occasions ratées ? Comme celle de faire renaître le XTerra – modèle-culte – alors que la tendance est aux utilitaires de loisirs capables d'escalader des montagnes, même s'ils se limitent très souvent à gravir des dos d'âne. En lieu et place, le constructeur japonais a préféré assurer la descendance d'un modèle (Murano) dans un segment que la concurrence a pratiquement déserté. Une succession de mauvais choix et de non-choix qui ont dégradé l'attractivité de ses véhicules. Entraîné dans un lent déclin, le groupe a perdu son aptitude à deviner ce qui, dans l'évolution de la société, allait changer le rapport à l'automobile. Un flair qui fut à l'origine du XTerra (Nissan) et du FX (Infiniti). Le constructeur, perçu comme l'un des grands promoteurs du tout-électrique avant tout le monde, n'a guère fait fructifier cet avantage. Il compte toutefois se rattraper avec l'arrivée de sa technologie e-Power (lire hybride), dont la partie thermique agit exclusivement pour livrer son énergie vers une batterie. Celle-ci alimente ensuite le propulseur électrique désigné pour entraîner les roues. Sensiblement le même principe que celui de la Chevrolet Volt présentée il y a plus de 15 ans… Le Rogue sera l'un des premiers bénéficiaires de cette technologie tout en proposant aussi aux acheteurs l'option d'une motorisation hybride rechargeable conçue par son partenaire Mitsubishi (Outlander PHEV). D'ici les deux prochaines années, Nissan souhaite dévoiler pas moins de 18 véhicules. Certains seront inédits, comme la Leaf et la Sentra, d'autres rafraîchis. Le calendrier n'apparaît pas des plus solides cependant. La semaine dernière, le constructeur japonais a déjà repoussé deux de ses lancements de quelques mois après que le gouvernement américain a annoncé mettre fin aux subventions accordées aux acheteurs de véhicules électriques. Contre toute attente, Nissan entend consentir un effort particulier pour raviver sa filiale de luxe, Infiniti, qui souffre d'un faible rythme de renouvellement de sa gamme et de promesses non tenues. « Seulement faute d'investissement », assure Christian Meunier qui, en Amérique du Nord, aura fort à faire pour inventer une dynamique à même de permettre aux futurs produits de marquer enfin leur territoire.


Le Figaro
10-07-2025
- Le Figaro
Sur X, plus de 90% des notes de contexte des utilisateurs ne sont jamais publiées, selon une étude
Plus de 90% des notes de contexte proposées par les utilisateurs de X ne sont jamais publiées, selon une étude publiée mercredi, un chiffre qui sème le doute sur l'efficacité de cette méthode pour lutter contre la désinformation sur internet. Cette estimation, publiée par l'ONG Digital Democracy Institute of the Americas (DDIA), intervient sur fond de désinvestissement de plusieurs réseaux sociaux vis-à-vis de leurs moyens dédiés à la modération et à la vérification des contenus (fact-checking). Sur X (ex-Twitter), les utilisateurs peuvent depuis plusieurs années proposer, en dessous d'une publication, un commentaire, ou «community note», pour ajouter du contexte ou signaler une erreur factuelle. C'est ensuite aux autres utilisateurs, par un système de vote, de dire s'ils considèrent ce commentaire utile ou non. Si assez de personnes votent en sa faveur, une note est publiée pour l'ensemble des internautes, visible en-dessous de la publication d'origine. Publicité En étudiant 1,76 million de ces notes proposées entre janvier 2021 et mars 2025, le DDIA a conclu que «la vaste majorité des notes soumises - plus de 90% - ne parviennent jamais au public». «Pour un système promu comme rapide, facile à étendre et transparent, ces chiffres devraient soulever de graves inquiétudes», souligne l'ONG américaine dans son étude. En 2023, 9,5% des notes soumises en anglais étaient publiées, contre seulement 4,9% début 2025, selon le DDIA. La dynamique est cependant inverse pour les notes en langue espagnole. Une grande partie des notes qui restent non-publiées le sont par manque de consensus lors de la phase de vote, tandis que d'autres ne sont même jamais proposées au vote, selon l'étude. La hausse du nombre de notes semble provoquer un «goulot d'étranglement» pour leur visibilité, souligne la publication, estimant que «de nombreuses notes restent perdues dans les limbes, invisibles et non évaluées» par d'autres. Ces «community notes», lancées par X sous la direction de Linda Yaccarino qui a démissionné mercredi, sont désormais envisagées par les concurrents TikTok et Meta (Facebook et Instagram). Cet intérêt de la part de Meta intervient après que le géant californien a mis fin, en début d'année, à son programme de vérification des contenus publiés aux États-Unis, que le patron du groupe Mark Zuckerberg a assimilé à de la «censure», reprenant les termes du parti républicain au pouvoir. L'Union européenne, qui s'est équipée d'un texte visant à endiguer les contenus illégaux et la désinformation sur internet (le DSA), pourrait devoir bientôt trancher sur les obligations précises des réseaux sociaux à ce sujet.