16-07-2025
« Comme être à moto à 130 km/h avec un casque et un slip » : pourquoi la vitesse met le peloton en danger
Le drame intense, celui qui traumatisera vraiment une génération, arrivera forcément. Tout le monde le sait, tout le monde s'en dit conscient mais réclame des efforts… seulement aux voisins.
La sécurité,
c'est l'affaire des autres. À force de vouloir aller de plus en plus vite sur des routes où les pouvoirs publics multiplient les obstacles pour ralentir les voitures, le monde du
cyclisme
fonce dans le mur. Mais c'est forcément la faute des autres.
Officiellement, le cyclisme pleure les Suisses
Gino Mäder
, qui s'est tué dans une descente du Tour de Suisse en 2023, et
Muriel Furrer
, décédée lors d'une chute aux Mondiaux de Zurich cet automne. Dans la réalité, ces deux drames n'ont pas freiné les envies des équipes d'aller de plus en plus vite. En 2003, les coureurs refusaient encore le casque. Trop chaud et pas assez beau. Il avait fallu la mort du Kazakh Andreï Kivilev, lors de la 2e étape de Paris-Nice, qui avait chuté sans casque, pour obliger tout le monde à en porter.