09-07-2025
C'est vous qui le dites le 9 juillet: Deal de rue, préserver la vie
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Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 9 juillet.
24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 07h02
Les urnes ont parlé le 29 juin. Ce résultat est regrettable, vu l'ampleur du problème. J'ai de la peine à comprendre cette décision populaire. En votant non, l'insécurité et le deal de rue perdurent. Quelle solution immédiate pour éviter une dégradation de la situation? Comment avancer sans les caméras, alors que l'ensemble des mesures a été rejeté? Y revenir partiellement ne serait-il pas un contournement de la volonté populaire?
Le oui aurait permis d'agir concrètement contre ce fléau. Je reste convaincue que la globalité de ces mesures étaient nécessaires et auraient été efficaces. Je déplore l'ambiance politique anti-sécuritaire qui règne actuellement à Vevey. Les seuls gagnants de ce vote, ce sont les dealers.
La peur disproportionnée liée aux caméras a détourné le débat du véritable enjeu: la sécurité publique. De plus, le faible taux de participation à cette votation, sur un sujet aussi crucial, est aussi regrettable qu'inquiétant. Nous avons en Suisse le privilège de pouvoir voter: dommage de ne pas toujours l'utiliser pleinement.
Le deal et l'insécurité n'ont pas leur place dans nos rues. Nous respectons le résultat, mais ne resterons pas les bras croisés. Nous continuerons à chercher des solutions efficaces et respectueuses de la volonté populaire pour améliorer la situation.
Anna Iamartino-Sica, conseillère communale PLR, Vevey Société
La question est d'une banalité affligeante, et pourtant… Après l'immense drame humain et matériel de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe et bien d'autres pays dans le monde ont connu une période faste communément appelée «les Trente Glorieuses»; il s'est ensuivi une fin de XXe siècle remuante, marquée par d'importantes évolutions dans de nombreux domaines.
Le XXIe siècle a démarré sur les chapeaux de roues avec, en toile de fond, une présence de plus en plus marquée des nationalismes et une violence omniprésente qui concerne tous les milieux, entre autres le couple, la famille, les femmes (avec le nouveau et terrible mot «féminicide»), l'école, les graves et sanglants conflits internationaux, etc. Comme si cela ne suffisait pas, les réseaux sociaux et le réchauffement climatique viennent pimenter le tout. De quoi être déboussolé, c'est certain. Paradoxalement, il y a cependant encore tant de belles choses à voir, à entendre, à lire, à faire, à vivre! Préserver la vie, sous toutes ses formes, c'est maintenant une difficile gageure, mission pourtant indispensable et urgente de la responsabilité non seulement des instances politiques mais aussi de nous tous… En sommes-nous capables? Probablement que oui; mais alors et surtout, en avons-nous vraiment la volonté?
Michel Hangartner, Vallorbe
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