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24 Heures
7 days ago
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Les Barbapapa fête 55 ans de barbasuccès, retour sur son histoire
Retour sur la création des fameux personnages multicolores avec la fille des créateurs, Alice Taylor, qui a repris le flambeau avec son frère. Publié aujourd'hui à 15h34 La famille des Barbapapa, dont les fameux personnages colorés ont été inventés dans les années 1970 en France. KODANSHA/POLYSCOPE BV/Courtesy Album Nés dans une brasserie parisienne, les Barbapapa, ces personnages multicolores, écolos et changeant de forme à volonté, traversent les générations et les frontières depuis 55 ans, forts du nouveau souffle apporté par les enfants de leurs discrets créateurs. «Il y avait déjà tout dans les livres d'origine», assure à l'AFP Alice Taylor, fille du couple franco-américain Annette Tison (disparue en 2010) et Talus Taylor (en 2015). Avec 8 millions de livres vendus en France depuis 1970, les aventures de Barbapapa, Barbamama et leurs sept barbabébés, traduites dans plus de 30 langues – pour près de 80 titres -, s'écoulent à un million d'exemplaires chaque année dans le monde, selon Les Livres du Dragon d'Or , leur éditeur depuis 2003. Adaptées à l'écran dès 1974 à la télévision française, accompagnées d'un générique culte, elles se déclinent depuis 2019 dans une nouvelle série, «Barbapapa en famille», très populaire en France et que la chaîne Nickelodeon JR diffuse dans une centaine de pays. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Barbapapa sur TikTok Les héros en forme de poire et de quille ont même suscité plus de 15 millions de publications en ligne en 2025, aidés par une tendance TikTok, la «barbatrend», consistant à rajouter «barba» devant des mots. Dans la nouvelle série, plus de «hup hup hup barbatruc» avant une transformation, ni la voix du chanteur Ricet Barrier, mais toujours les valeurs d'entraide de cette famille précurseure en matière d'écologie, avec des histoires traitant du rapport aux écrans comme des dangers des algues vertes. Déjà, dans l'album «L'Arche», paru en 1974, les Barbapapa sauvent des animaux malades de la pollution ou traqués par des humains, fuyant sur une autre planète. «On a l'impression qu'ils parlent d'aujourd'hui, c'est fou», dit Alice Taylor, qui écrit et réalise avec son frère Thomas les nouveaux épisodes produits par le studio français Normaal. La création de Barbapapa Difficile de retracer le parcours des créateurs, avares en interviews. «Ils estimaient, et je ne suis pas loin de partager leur avis, que c'est leur travail qui parle pour eux», justifie Alice Taylor. A l'origine prof de mathématiques, Talus Taylor a «beaucoup voyagé» et «fait plein de trucs» avant l'aventure Barbapapa, née de sa rencontre avec Annette Tison, architecte de formation au parcours «plus linéaire». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le couple se trouve au Zeyer, une brasserie du sud de Paris, avec d'autres étudiants quand naissent les premières esquisses de cet «espèce d'animal qui change de forme». «Cela se passe autour des années 1968 parce que mon père trouvait ça marrant d'aller faire le zozo à regarder les étudiants sur les barricades.» «Lui n'arrivait pas à suivre parce que son français n'était pas bon et il dessinait des âneries sur la serviette», ajoute la quinquagénaire. Le nom du personnage leur vient d'une balade quand les enfants ont réclamé des barbe-à-papa et fait découvrir ce mot à Talus Taylor. S'ensuit un premier album, traduit en «anglais, hollandais, japonais, et après le tour du monde». La série animée connaît deux saisons en 1974 et 1977, avant une nouvelle déclinaison en 1999 au Japon. Depuis le début des années 2000, le groupe de télévision français TF1 gère la marque pour les produits dérivés. La nouvelle génération des Barbapapa Alice et Thomas Taylor, qui ont tous deux fait des études d'architecture, signent leurs premiers livres Barbapapa en 2015, avant de s'atteler au nouveau dessin animé, auquel certains scripts écrits par leur mère ont servi de base. Thomas Taylor, qui vit à l'étranger, s'occupe davantage des scénarios, et Alice plus du «côté graphique» – proportions des personnages, décors, transformations «extrêmement rigolotes à faire». Un héritage que cette diplômée de la section animation de l'Ensad (Arts décoratifs), invitée à «faire du rangement» dans l'entreprise familiale au tournant du XXIe siècle, n'envisageait pas forcément. «La société a été créée par ma mère pour la gestion des droits dérivés, et au bout d'un moment elle m'a dit: 'je vous laisse les clés, salut'», relate-t-elle, en riant. Série animée Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
05-08-2025
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- Le Figaro
Les Barpapapa célèbrent 55 années d'histoires multicolores
Les personnages créés par Annette Tison et Talus Taylor dans les années 1970 se réinventent depuis le passage du flambeau à leur fille Alice. Nés dans une brasserie parisienne, les Barbapapa, ces personnages multicolores, écolos et changeant de forme à volonté, traversent les générations et les frontières depuis 55 ans, forts du nouveau souffle apporté par les enfants de leurs discrets créateurs. « Il y avait déjà tout dans les livres d'origine », assure à l'AFP Alice Taylor, fille du couple franco-américain Annette Tison (disparue en 2010) et Talus Taylor (2015). Avec 8 millions de livres vendus en France depuis 1970, les aventures de Barbapapa, Barbamama et leurs sept barbabébés, traduites dans plus de 30 langues (pour près de 80 titres), s'écoulent à un million d'exemplaires chaque année dans le monde, selon Les Livres du Dragon d'Or, leur éditeur depuis 2003. Adaptées à l'écran dès 1974 sur l'ORTF, accompagnées d'un générique culte, elles se déclinent depuis 2019 dans une nouvelle série, Barbapapa en famille, qui compte parmi les cinq dessins animés les plus populaires de TF1 et que la chaîne Nickelodeon JR diffuse dans une centaine de pays. Publicité 15 millions de publications Les héros en forme de poire et de quille ont même suscité plus de 15 millions de publications en ligne en 2025, aidés par une tendance TikTok, la « barbatrend », consistant à rajouter «barba» devant des mots. Dans la nouvelle série, plus de « hup hup hup barbatruc » avant une transformation ni la voix du chanteur Ricet Barrier, mais toujours les valeurs d'entraide de cette famille précurseure en matière d'écologie, avec des histoires traitant du rapport aux écrans comme des dangers des algues vertes. Déjà, dans l'album L'Arche, paru en 1974 à « L'école des Loisirs », les Barbapapa sauvent des animaux malades de la pollution ou traqués par des humains, fuyant sur une autre planète. « On a l'impression qu'ils parlent d'aujourd'hui, c'est fou », dit Alice Taylor, qui écrit et réalise avec son frère Thomas les nouveaux épisodes produits par le studio tricolore Normaal. « Animal qui change de forme » Difficile de retracer le parcours des créateurs, avares en interviews. « Ils estimaient, et je ne suis pas loin de partager leur avis, que c'est leur travail qui parle pour eux », justifie Alice Taylor. À l'origine prof de mathématiques, Talus Taylor a « beaucoup voyagé » et « fait plein de trucs » avant l'aventure Barbapapa, née de sa rencontre avec Annette Tison, architecte de formation au parcours « plus linéaire ». Talus n'arrivait pas à suivre parce que son français n'était pas bon et il dessinait des âneries sur la serviette Alice Taylor Le couple se trouve au Zeyer, une brasserie parisienne, avec d'autres étudiants quand naissent les premières esquisses de cette « espèce d'animal qui change de forme ». « Cela se passe autour des années 1968 parce que mon père trouvait ça marrant d'aller faire le zozo à regarder les étudiants sur les barricades ». « Lui n'arrivait pas à suivre parce que son français n'était pas bon et il dessinait des âneries sur la serviette », ajoute la quinquagénaire. Le nom du personnage leur vient d'une balade quand les enfants ont réclamé des barbe-à-papa et fait découvrir ce mot à Talus Taylor. S'ensuit un premier album, traduit en « anglais, hollandais, japonais, et après le tour du monde ». La série animée connaît deux saisons en 1974 et 1977, avant une nouvelle déclinaison en 1999 au Japon. Depuis le début des années 2000, TF1 gère la marque pour les produits dérivés. À lire aussi Moins de ventes, moins de marges… À la veille du Festival d'Angoulême, le pessimisme s'empare du secteur de la bande dessinée Publicité Nouvelle génération des Barbapapa Alice et Thomas Taylor, qui ont tous deux fait des études d'architecture, signent leurs premiers livres Barbapapa en 2015, avant de s'atteler au nouveau dessin animé, auquel certains scripts écrits par leur mère ont servi de base. Thomas Taylor, qui vit à l'étranger, s'occupe davantage des scénarios, et Alice plus du « côté graphique » - proportions des personnages, décors, transformations « extrêmement rigolotes à faire ». Un héritage que cette diplômée de la section animation de l'Ensad (Arts décoratifs), invitée à « faire du rangement » dans l'entreprise familiale au tournant du XXIe siècle, n'envisageait pas forcément. « La société a été créée par ma mère pour la gestion des droits dérivés, et au bout d'un moment elle m'a dit : 'je vous laisse les clés, salut' », relate-t-elle, en riant.