6 days ago
« Nous avons fait une erreur » : le syndic Citya supprime une clause abusive du contrat de travail de ses gestionnaires de copropriété
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Les gestionnaires d'immeubles étaient contraints de ne recourir qu'aux sociétés du groupe, sans mise en concurrence avec d'autres courtiers ou prestataires. Tout salarié, qui passait outre, s'exposait au licenciement.
Voilà une clause de contrat de travail bien embarrassante pour Citya, le deuxième syndic de France derrière Foncia, avec quelque 600.000 lots principaux gérés. Cette société est une filiale du groupe Arche, le poids lourd de l'immobilier qui détient aussi les réseaux Century 21, Nestenn, Laforêt, Guy Hoquet, etc. Ce n'est pas de transactions immobilières dont il s'agit ici mais de l'activité de syndic. Durant des années, Citya a fait signer à ses collaborateurs gestionnaires de copropriété un contrat de travail les obligeant, quand les copropriétés devaient choisir des intervenants extérieurs, à passer exclusivement par les sociétés de services du groupe, sous peine d'être licenciés.
Le Figaro s'est procuré un contrat de travail, signé par un gestionnaire d'immeuble début 2025. Voilà ce que l'on peut lire à l'article 16, appelé «clause de partenariat». «Le salarié devra, pendant toute la durée du présent contrat de travail, proposer aux clients concernés de manière obligatoire, systématique…