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Quand l'empereur Constantin défendait la liberté de culte aux rencontres d'Arles
Quand l'empereur Constantin défendait la liberté de culte aux rencontres d'Arles

Le Figaro

timea day ago

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Quand l'empereur Constantin défendait la liberté de culte aux rencontres d'Arles

Réservé aux abonnés En 314, afin de condamner définitivement le donatisme qui menace de devenir un schisme, Constantin convoque les évêques en concile à Arles. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Provence éternelle, la Toscane française », retrouvez l'histoire de cette région, ses traditions, son art de vivre et ses écrivains dans un numéro magnifiquement illustré de 162 pages. « Provence éternelle, la Toscane française ». Le Figaro Hors-Série Constantin a toujours eu une prédilection pour Arles. Il se souvient qu'il y a été heureux avec sa seconde épouse, Fausta. Colonie romaine depuis César, la cité a aussi été l'un des premiers foyers chrétiens des Gaules. Pour ces deux raisons, l'empereur a décidé d'y réunir un concile auquel il assistera. Car il veut en finir une fois pour toutes avec le donatisme. La grande persécution des chrétiens à l'époque de Dioclétien – Constantin a été élevé à sa cour – est à l'origine de cette déviance. Entre 303 et 305 un certain nombre d'évêques avaient accepté de livrer les écrits sacrés et des objets de culte comme l'Auguste empereur leur avait commandé de le faire. Ils ont été considérés comme des traîtres et l'opprobre a rejailli sur tous ceux qu'ils avaient…

À Arles, ce « musée de la vie vivante » qui exalte l'âme et les traditions provençales
À Arles, ce « musée de la vie vivante » qui exalte l'âme et les traditions provençales

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time5 days ago

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À Arles, ce « musée de la vie vivante » qui exalte l'âme et les traditions provençales

Après dix ans et demi de travaux, le musée fondé par Frédéric Mistral a rouvert ses portes en 2020, au terme d'une somptueuse rénovation. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Provence éternelle, la Toscane française », retrouvez l'histoire de cette région, ses traditions, son art de vivre et ses écrivains dans un numéro magnifiquement illustré de 162 pages. «Provence éternelle, la Toscane française.» Le Figaro Hors-Série Non content d'avoir écrit les épopées de Mireille, du Poème du Rhône, de Calendal, fondé le Félibrige, établi un dictionnaire de la langue d'oc, Frédéric Mistral offrit à la Provence, en 1896, un musée des arts et traditions populaires, version arlésienne. Lauréat du prix Nobel en 1904 pour Mireille, le généreux poète employa le montant de son prix à acquérir l'hôtel de la famille Laval-Castellane, une splendeur des XVe et XVIe siècles, et à y installer le Museon Arlaten, qu'il voulait à la pointe de son temps. Il le fut et l'est encore davantage aujourd'hui, depuis sa réouverture en mai 2021, après les douze ans de travaux entrepris par le Département des Bouches-du-Rhône pour vingt-deux millions d'euros. Publicité Le résultat, œuvre de l'architecte nantais Michel Bertreux, est spectaculaire : l'écrin ancien a été respecté, le charme d'antan conservé, mais la muséographie, les équipements et l'architecture fonctionnelle ont été modernisés avec un génie tout particulier, qui marie le design aux motifs traditionnels, les matériaux innovants et les formes contemporaines à l'archéologie, tels les murs décorés par Christian Lacroix, dans un patchwork de motifs traditionnels, et les magnifiques escaliers d'acier suspendus au plafond, en forme d'origami, qui laissent voir les vestiges du forum romain. À lire aussi L'éditorial de Michel de Jaeghere: «Ce que donne à voir la Provence au voyageur ébloui, c'est le spectacle même de la civilisation» Scènes de la vie en Provence Le fondateur du Félibrige ambitionnait de montrer aux Provençaux leur généalogie culturelle, l'héritage gréco-romain, la variété de la langue d'oc, les us et coutumes de cette terre aux mille saveurs. Il avait pour cela fait réaliser des moulages des Vénus d'Arles et de Fréjus, des sarcophages des Alyscamps ; récolter costumes, jouets, instruments de musique ; enfin, disposer des dioramas, une nouveauté muséographique. Ceux-ci présentaient, en taille réelle, des scènes de la vie en Provence, incarnées par des « sculptures anthropologiques », selon le type provençal. Grâce à ces mises en scène, l'on découvre ainsi la veillée calendale, la veille de Noël, son « gros souper », où l'on brûle l'olivier en souhaitant pour l'année à venir que « si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins » ; la visite à l'accouchée ; l'atelier de couture, qui confectionne les robes aux tissus indiens bariolés dont l'assemblage deviendra « typiquement provençal ». « Nous avons voulu conserver ces dioramas, qui étaient une innovation majeure du temps de Mistral, devenue un élément d'archéologie muséale, explique Aurélie Samson, directrice du Museon Arlaten, passionnée par la figure de celui qui fut le premier directeur et conservateur du musée. Nous les avons déclinés avec une scénographie plus contemporaine et épurée dans la suite du parcours. Mistral voulait que ce soit un 'musée de la vie vivante', de la Provence telle qu'il la vivait, et telle qu'il souhaitait qu'elle perdure. Il a réalisé pour cela un vrai travail d'ethnologue, en collectant le plus d'objets possible, représentatifs de la culture provençale et de ses populations. » Ainsi plonge-t-on, grâce aux centaines d'objets présentés de façon inventive et esthétique, dans l'univers des marins du Rhône, des gardians de Camargue, des bergers, des couturières d'Arles, des Gitans sédentarisés dans la région, des vanniers de Vallabrègues, des fêtes votives, des bals… Les cabinets de curiosités au charme d'antan se conjuguent aux scénographies plus contemporaines, aux bornes interactives, projections d'images et documents audio, pour emmener le visiteur au cœur de la Provence idéale de Frédéric Mistral. Un vrai voyage inoubliable. Publicité « Provence éternelle, la Toscane française », 162 pages, 14,90 €, disponible en kiosque et sur le Figaro Store.

Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026
Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026

Le Figaro

time7 days ago

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Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026

Découverte lors de la fouille des vestiges romains proches du théâtre antique d'Arles, la statue phare du Louvre surnommée «la Vénus d'Arles» retrouvera sa terre natale en 2026 dans le cadre d'une exposition de six mois au musée départemental Arles antique. Elle n'a pas vu ses terres camarguaises depuis plusieurs années. En 2026, la Vénus d'Arles, statue emblématique de la collection du Louvre, quittera provisoirement son écrin parisien pour retrouver la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône, le temps d'une exposition de six mois au musée départemental Arles antique. L'annonce a été faite par la présidente du département des Bouches-du-Rhône Martine Vassal ce mardi. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Une demande de longue date La statue en marbre a été découverte en 1651 lors de la fouille des vestiges romains proches du théâtre antique d'Arles. Le Louvre devrait la prêter en avril 2026. Le sujet est sur la table depuis plusieurs années. En 2020, le maire d'Arles, Patrick de Carolis, et la députée de secteur de l'époque, Monica Michel, avaient écrit à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot pour réclamer le retour «dans ses terres natales» de la sculpture représentant Aphrodite, la déesse de la beauté et de l'amour. Publicité Située en Provence, Arles est connue pour ses nombreux vestiges romains, du théâtre antique aux arènes en passant par les thermes de l'empereur Constantin. Découverte en 1651 dans les ruines du théâtre antique, la statue de Vénus avait été donnée à Louis XIV par les édiles de la ville soucieux de s'attirer les bonnes grâces du Roi Soleil qui l'avait installée dans la Galerie des Glaces de Versailles. Elle y restera jusqu'en 1798, avant d'être transférée au Louvre. La statue était revenue une seule fois à Arles en 2013 à l'occasion d'une exposition. Des répliques trônent à la mairie et au musée départemental.

Diana Markosian, lauréate du 9e Prix de la Photo Madame Figaro aux Rencontres d'Arles
Diana Markosian, lauréate du 9e Prix de la Photo Madame Figaro aux Rencontres d'Arles

Le Figaro

time11-07-2025

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Diana Markosian, lauréate du 9e Prix de la Photo Madame Figaro aux Rencontres d'Arles

Ce jeudi 10 juillet, le jury du Prix de la Photo Madame Figaro désignait sa nouvelle lauréate, la photographe russo-américaine d'origine arménienne, Diana Markosian. Le souffle court et la voix nouée, Diana Markosian n'en revient pas de recevoir le prix de la Photo Madame Figaro des mains d'Isabelle Adjani, la présidente du jury, elle-même «encore sous l'émotion» suscitée par un «travail autobiographique à l'écho universel». Quelques heures plus tôt, et à quelques kilomètres du théâtre antique d'Arles, son projet Father faisait en effet l'unanimité lors des délibérations tenues au Mas de la Fouque. Présenté à l'Espace Monoprix dans le cadre de la 56e édition des Rencontres d'Arles, il convoque un fantôme, le père de Diana Markosian, soudain sorti de sa vie : en 1996, l'artiste a sept ans quand sa mère la réveille en pleine nuit, elle et son frère David. «L'Union soviétique s'était effondrée depuis longtemps, et ma famille aussi», se rappelle celle qu'un avion emporte alors pour la Californie, loin de sa Russie natale et de son père, averti par un mot laissé dans la cuisine, et depuis resté sans nouvelles. «Pendant la majeure partie de ma vie, mon père n'était rien de plus qu'une silhouette dans notre album de famille», explique l'autodidacte, citant la somme de portraits découpés par sa mère, comme pour l'évincer des annales. «J'étais si en colère contre elle, qu'il m'a fallu la comprendre pour avancer», précise cette story-teller dont le premier projet Santa Barbara revisitait l'histoire heurtée de son arrivée aux États-Unis, à la façon d'une autofiction. Reste que l'homme qu'elle retrouve en Arménie après quinze années de recherches, a tout d'un étranger. Le film et la photographie fourniront à la fille et au père les moyens de renouer, faute de pouvoir rattraper le temps perdu. D'archive ou d'actualité, fixes ou en mouvement, avec ou sans couleurs, des images tristes mais tendres composent un récit habité par l'absence, et le fol espoir d'un avenir partagé. Publicité Diana Markosian remporte une dotation de 10 000 euros grâce au soutien de Kering, et son programme Women In Motion, ainsi qu'un shooting d'une série mode à paraître dans Madame Figaro. Le prix photo Madame Figaro est accompagné par la FNAC et les cosmétiques de luxe Augustinus Bader. Diana Markosian, Father, jusqu'au 5 octobre, aux Rencontres d'Arles.

Une photographe romande dévisage ses filles pour son expo
Une photographe romande dévisage ses filles pour son expo

24 Heures

time10-07-2025

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Une photographe romande dévisage ses filles pour son expo

Accueil | Culture | Arts & expos | Le travail «Sans visage» de l'Yverdonnoise Sarah Carp est présenté à Arles et publié chez Actes Sud. Rencontre. Publié aujourd'hui à 19h46 «Sans visage» de Sarah Carp. Une série troublante qui débute avec des images de ses filles réalisées pendant le confinement… Sarah Carp En bref: L'art d'aujourd'hui se travaille entre deux pôles, pas forcément contradictoires. D'un côté, le concept. De l'autre, l'autobiographie – et donc l'autofiction. Rares sont les artistes contemporains à échapper à cette polarité entre le cérébral et l'ego – sauf à basculer dans le décoratif. Il y a évidemment des protagonistes du jeu de l'art qui se laissent moins facilement classer sur cet arc théorique. Des créateurs et créatrices qui sinuent entre les extrémités, les font dialoguer – ou se contaminer –, n'hésitent pas à réaliser des allers-retours entre les deux termes. Sarah Carp dans le jeu de l'art Sarah Carp est de celles-ci. «Je pense que l'une des constances de mon travail est de trouver un sens aux difficultés de l'existence en leur donnant une perspective positive.» La photographe, attablée dans un café de sa ville d'Yverdon, revient volontiers sur les chemins de traverse et les aléas qui l'ont conduite à exposer aujourd'hui aux Rencontres d'Arles , alors que les Éditions Actes Sud publient son livre, «Sans visage» . La photographe yverdonnoise Sarah Carp. Sarah Carp «C'est la vie qui m'apporte tout à coup un élan de création, et après je sais que je vais aller au bout.» Elle est encore dans sa vingtaine, entre 2008 et 2009, lorsqu'elle accompagne la maladie de son frère – auquel elle donne des cellules souches – par sa présence, mais aussi à travers son objectif dans ce qui deviendra la série «Donneuse apparentée». «Cela m'a offert la possibilité de prendre un peu de distance avec ce qui se passait, d'autant que c'était le deuxième frère que je perdais en peu d'années.» Prix Focale et Swiss Press Dix ans plus tard, elle remporte le Prix Focale – Ville de Nyon 2019 avec «Renaissance», un regard sur la maternité, sa propre maternité. S'affirme déjà nettement une façon de coller à son intimité tout en déviant dans une fiction possible. Une affaire de cadrages, de télescopages, de hors-champs. Cette étrangeté que Sarah Carp traque dans le quotidien, on la retrouve lorsque, confrontée au (semi-)confinement, elle s'attelle, dans une dynamique analogue à celle de son précédent projet, à capter ses deux filles à l'ombre de ces jours étirés par le coronavirus. Le placard où aimait bien se réfugier l'une des filles de Sarah Carp. Sarah Carp Avec des images de cette série «Parenthèse» alors publiées par «Le Matin Dimanche», cette manière de poursuivre sa pratique alors que le monde est gelé lui vaut en 2021 le Swiss Press Award – Photographer of the Year. À la même époque, l'Yverdonnoise postule avec succès à l'enquête photographique vaudoise, dont l'exposition vient d'être dévoilée à Photo Élysée. Une occasion pour elle de se plonger dans un tout autre univers, puisqu'elle choisit de documenter les facteurs de boîtes à musique et d'automates en cherchant à traduire visuellement la magie qu'évoquent ces objets d'artisanat de luxe. Atelier de Dominique Mouret, l'une des images de Sarah Carp pour l'enquête photographique vaudoise. Sarah Carp L'alignement des planètes semblait couronner la démarche de la photographe. Mais les constellations de l'existence lui réservaient encore des surprises. Son ex-compagnon refuse l'usage de ses images de leurs filles, arguant de leur droit à l'image. Il ne nous appartient pas ici de juger du bien-fondé de ce recours dans ces circonstances, mais si cette disposition entend protéger les enfants, elle entravait en l'occurrence le travail d'une mère qui comptait le publier. Le droit à l'image en question Sarah Carp ne se rebiffe pas et ne cherche pas une décision judiciaire. «Avec deux parents qui ont des idées différentes, je n'allais pas faire le livre, c'était trop compliqué pour les filles.» Cet obstacle aurait pu se transformer en coup d'arrêt définitif, mais la photographe ne peut se résoudre à l'abandonner. «Mon statut de mère était touché, je cherchais une solution. Il y a eu pas mal de nuits blanches… La question était: est-ce que j'avais photographié l'intimité de mes filles ou est-ce que je racontais une histoire à travers cette intimité?» Pour la mère et pour l'artiste, la réponse se situe évidemment du côté de la deuxième option. L'étrange saisi dans un jeu d'ombres. Sarah Carp Mais il lui restait encore à trouver une issue. Après avoir beaucoup réfléchi à la question du droit à l'image – auquel elle était déjà confrontée presque tous les jours en tant que professionnelle de l'image évoluant régulièrement dans l'espace public –, elle songe d'abord à masquer les visages de ses filles comme on floute dans la presse. Le procédé ne trouve toujours pas grâce aux yeux du père. D'autres auraient peut-être abandonné. Sarah Carp persévère. La photographe de «Sans visage» «À un moment donné, je me suis dit que j'allais refaire les photos, en faire une sorte de pièce de théâtre. Je me suis retrouvée dans un projet complètement différent. Il fallait recopier des images.» La photographe trouve deux jeunes modèles et les met en scène pour répéter les photographies qu'elle avait réalisées de manière spontanée avec ses filles. Elle leur explique qu'il a fallu prendre des doublures, un peu comme au cinéma quand il s'agit de cascades. «Cela donne des images plus statiques, plus plastiques.» Mais elle conserve tout de même l'idée initiale de camoufler les visages pour rappeler la notion d'interdit. «Il y a eu un vrai travail de transformation. Cela m'a poussé à chercher plus loin, ailleurs, sur d'autres résonances.» À l'origine spontanée, cette image a été particulièrement difficile à reproduire. Sarah Carp Au final, «Sans visage», déjà accroché l'an dernier à Images Vevey , se présente comme une série à la fois simple et complexe. Passé le premier effet brut de ces images et l'inconfort visuel créé par les trames paradoxales qui recouvrent les visages – de près, elles les rendent indiscernables, mais de loin elles disparaissent et révèlent largement les traits – se pose forcément la question des prises de vue originales, qui flottent comme des fantômes ou un filigrane sur leur double. Des paysages, des lieux ou des ciels parsèment aussi la série «Sans visage». Sarah Carp Comme l'écrit David Le Breton en postface à l'ouvrage: «Le masquage des enfants les transforme en représentants d'un monde en suspension, immobile, où il n'y a plus personne, hormis des silhouettes à l'identité brouillée.» Dans le matériau aux multiples couches de «Sans visage», le regardeur supplée pourtant, comble des lacunes, remet du mouvement, sans jamais trop savoir quel étage de signification il traverse. Comme le dit Sarah Carp elle-même: «C'est de la fiction, c'est une pièce de théâtre. Il s'agit de jouer sur la limite de ce que je peux faire, pas faire, raconter, pas raconter. C'est là où le jeu me plaît.» La vie et le concept se rejoignent. Sarah Carp Territoire photographique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Boris Senff travaille en rubrique culturelle depuis 1995. Il écrit sur la musique, la photographie, le théâtre, le cinéma, la littérature, l'architecture, les beaux-arts. Plus d'infos @Sibernoff Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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