Dernières actualités avec #AssembléeNationale


Le Figaro
2 hours ago
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L'Assemblée nationale, toujours au cœur de la stratégie de Marine Le Pen pour 2027
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - S'il y a bien chose dont Marine Le Pen est fière, c'est du travail parlementaire de son groupe, bien loin des secousses qui fragilisent le RN. Deux salles, deux ambiances. Le succès du Rassemblement national aux élections européennes de 2024 (31,37 %) a eu droit, pour son anniversaire, à l'organisation d'une grande « fête de la victoire », au milieu des champs du Loiret, le 9 juin dernier. Tous les grands alliés européens du parti nationaliste ont fait le déplacement pour féliciter Marine Le Pen et pour applaudir Jordan Bardella, le président du parti et tête de liste lors de ce scrutin. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Pour l'anniversaire des législatives anticipées, provoquées par la dissolution surprise de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, point de grande fête ni de victoire. Il y a un an, les troupes de Marine Le Pen, menées encore une fois par Jordan Bardella, candidat au poste de premier ministre, ont essuyé une lourde défaite, arrivant en troisième position derrière le Nouveau Front populaire (NFP) et le bloc central. Une mauvaise surprise qui a masqué l'un des principaux résultats de ces élections : l'arrivée au Palais Bourbon de 124 députés…


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3 hours ago
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Mode de scrutin, audiovisuel public, agriculture: au Parlement, une dernière semaine aux allures de sprint final avant les vacances
DÉCRYPTAGE - Mode de scrutin, audiovisuel public, agriculture... La dernière ligne droite est embouteillée. Dans quelques jours, les parlementaires de tous bords pourront reprendre le chemin de leur circonscription. Ils pourront alors clôturer leurs derniers dossiers et se rendre à quelques événements avant de profiter d'un été a priori plus calme. « Depuis la dissolution , on n'a quasiment pas arrêté, que ce soit sur nos territoires ou ici, à l'Assemblée . Ça va nous faire du bien de nous poser un peu et de ne plus rien faire », admet un député du bloc central, « rincé » par une année politiquement très intense. Mais les vacances parlementaires ne sont pas encore là. Et la dernière ligne droite est embouteillée. Cette ultime semaine avant la fin de session extraordinaire s'annonce effectivement bien remplie à l'Assemblée nationale comme au Sénat. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Il y aura d'abord la réforme du scrutin municipal des villes de Paris, Lyon et Marseille (PLM). Après une commission mixte paritaire (CMP) qui n'a pas abouti il y a deux semaines, la proposition de loi du député parisien Sylvain Maillard, qui prévoit de rendre plus directes les élections municipales de mars 2026 dans les trois plus grandes villes françaises, revient à l'Assemblée nationale lundi après-midi pour une seconde lecture. À lire aussi Réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille : six questions clés sur la loi votée à l'Assemblée nationale Publicité Et il faudra aller vite en parvenant à le faire adopter - comme ce fut facilement le cas en première lecture, en avril dernier - rapidement pour permettre son renvoi au Palais du Luxembourg, où les sénateurs devraient en débattre mercredi. Ces derniers, qui y sont très opposés, devraient, comme lors de la première lecture, retoquer une nouvelle fois le texte. Qui pourrait alors revenir dans la foulée, jeudi ou vendredi, en dernière lecture au Palais Bourbon. « Le timing va être ric-rac, mais ça va le faire ! », s'enthousiasme un député favorable à cette modification du mode de scrutin, qui, si elle était définitivement adoptée, serait effective pour les municipales de 2026. Un accord sur la loi Duplomb pour les agriculteurs Ce n'est pas tout. La proposition de loi visant à « lever les contraintes » des agriculteurs du sénateur LR Laurent Duplomb, adoptée en milieu de semaine dernière au Sénat après un accord en CMP quelques jours plus tôt, doit être votée dans sa version définitive, mardi, à l'Assemblée nationale. Bénéficiant du soutien d'une grande partie des macronistes, des LR et du Rassemblement national, elle devrait être adoptée sans difficulté. Pour autant, son parcours n'aura pas été sans polémiques. À lire aussi Loi Duplomb pour les agriculteurs : Braun-Pivet veut que les débats aient lieu à l'Assemblée Décriée par ses détracteurs pour ses « reculs environnementaux », cette loi ouvre notamment la voie à la réintroduction dérogatoire de plusieurs insecticides pourtant interdits depuis quelques années, comme l'acétamipride, un produit de la famille des néonicotinoïdes, et révise le fonctionnement de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) sur l'évaluation des produits phytosanitaires. Lors de la première lecture à l'Assemblée, le texte avait été bloqué par une avalanche d'amendements issus de la gauche, ce qui avait poussé le rapporteur LR du texte, Julien Dive, à déposer et à faire adopter une motion de rejet sur son propre texte, afin d'accélérer la navette parlementaire. La revanche de Dati sur la réforme de l'audiovisuel public ? Autre dossier brûlant, la réforme de l'audiovisuel public, rejetée avant même son examen à l'Assemblée nationale la semaine dernière suite à l'adoption surprise d'une motion de rejet, va faire son retour au Sénat en seconde lecture, jeudi et vendredi. Ardemment défendu par Rachida Dati, le texte prévoit de créer un « holding » réunissant Radio France, France Télévisons et l'INA. Après le rejet de cette proposition de loi au Palais Bourbon, la ministre de la Culture a rapidement rebondi en parvenant à faire en sorte qu'elle soit immédiatement inscrite à l'ordre du jour du Sénat. À lire aussi Après le rejet de sa réforme sur l'audiovisuel public à l'Assemblée, la loi défendue par Dati de retour au Sénat dès jeudi Objectif : obtenir une victoire législative avant les vacances parlementaires et permettre la réinscription du texte en deuxième lecture au Palais Bourbon à la rentrée. « On n'aurait jamais dû faire adopter la motion de rejet et laisser traîner à l'Assemblée. Rachida Dati nous a bien bernés, on l'a sous-estimée », regrette un député socialiste, qui craint que la ministre de la Culture ne parvienne à une adoption définitive de cette proposition de loi avant la fin de l'année. « Si le RN obtient une petite concession, il y aura une majorité pour voter ce texte à l'Assemblée », anticipe une source au gouvernement, optimiste sur l'avenir de la réforme. Publicité Une session parlementaire éprouvante Autre gros morceau du Sénat : l'examen en seconde lecture de la proposition de loi Gremillet portant programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l'énergie. Au Palais Bourbon, le texte avait été rejeté par la gauche et les macronistes après que Les Républicains - qui se sont finalement abstenus lors du vote final - ont largement réécrit la loi en faisant adopter, avec le Rassemblement national, un amendement visant à instaurer un moratoire sur les énergies renouvelables. Pour beaucoup d'entre nous, il y a une véritable fatigue doublée d'une perte de sens épouvantable Un député écologiste Députés et sénateurs pourront ensuite quitter le Parlement pour quelques semaines, en attendant de savoir si une session extraordinaire les attend en septembre, avant l'examen des projets de loi budgétaires (PLF et PLFSS). De quoi couper après une session parlementaire éprouvante qui aura vu la censure de Michel Barnier et de son gouvernement ainsi que de nombreuses tentatives avortées de la gauche pour renverser celui de François Bayrou. Une année 2025 également marquée par un immense embouteillage parlementaire et un blocage quasi permanent de l'Assemblée nationale. « Pour beaucoup d'entre nous, il y a une véritable fatigue doublée d'une perte de sens épouvantable », avoue un député écologiste. Qui prévoit donc, comme beaucoup, de recharger les batteries. Avant une rentrée explosive.


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12 hours ago
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Paris touchée par plusieurs coupures de courant
Forte chaleur, variations de températures, mouvement social des agences d'intervention, travaux de modernisation... Les raisons sont multiples. Des lieux emblématiques de la scène parisienne ont été plongés dans le noir ce samedi. Plusieurs coupures de courant ont affecté le réseau électrique parisien, touchant notamment les Galeries Lafayette et des bâtiments de l'Assemblée Nationale, conséquence des fortes chaleurs, a indiqué la direction d'Enedis, les retards pris pour le rétablissement du réseau étant dûs, eux, à un mouvement social des agents parisiens, selon une source syndicale. Le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité Enedis «confirme que plusieurs incidents sont survenus» samedi sur le réseau électrique parisien «en raison de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le pays ces derniers jours» a indiqué la filiale d'EDF dans un bref communiqué samedi soir. «Les incidents ne concernent que quelques zones très localisées et limitées de la capitale», a ajouté Enedis. «Une partie des bâtiments annexes de l'Assemblée nationale ont été impactés», selon Enedis. Vers 16 heures, «le courant a été coupé dans une partie des Galeries Lafayette près du boulevard Haussmann» selon une photo d'une témoin consultée par l'AFP, ainsi que rue Poussin dans le 16e arrondissement à 21h30. Publicité Plus de 100 coupures différentes Enedis assure que «l'ensemble des clients concernés ont pu récupérer une alimentation via un schéma de conduite de secours». «En raison des fortes chaleurs, et des fortes variations de températures, il y a des 'claquages' sur les boîtes et accessoires qui relient les câbles entre eux, et font que les câbles lâchent, provoquant des coupures d'alimentation», a expliqué Arnaud Baret, délégué syndical CGT Enedis Paris. «Mais dans le même temps, on a trois des quatre agences d'intervention parisiennes qui sont en grève sur des problématiques de remise en cause des compensations logement pour les agents d'astreinte, ce qui n'aide pas au rétablissement rapide des lignes», a-t-il ajouté. Ils sont en grève depuis le 12 juin. Selon la même source, Paris a connu plus de 100 coupures différentes dans la seule journée de samedi. Sur le site internet d'Enedis à 23 heures, on relevait encore une soixantaine d'incidents en cours de résolution, dont dans la rue de Grenelle où sont situés plusieurs ministères et place du Palais Bourbon. «Outre l'effet chaleur, une partie des coupures sur le réseau parisien sont aussi dues aux travaux de modernisation en cours dans plusieurs endroits», a ajouté une source de la direction, en admettant néanmoins qu'un «mouvement social des agents d'Enedis perturbe les interventions du gestionnaire du réseau de distribution d'électricité». «Nos équipes restent mobilisées sur le terrain tout le week-end afin de rétablir l'alimentation électrique de ces sites via le réseau de distribution dans les plus brefs délais», a ajouté la même source. Le conflit porte selon M. Barret sur le projet de la direction de remettre en cause l'organisation du dispositif d'astreinte et ses compensations financières pour le logement des agents. Ce dispositif spécifique à Paris met à disposition des logements aux salariés d'astreinte sur leur zone d'intervention avec un loyer écrêté, leur permettant d'intervenir 24h/24 en cas de panne localisée, leur mission de service public les obligeant à intervenir au plus vite pour les habitants privés d'électricité.


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2 days ago
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«Une institution populaire» : les députés, de LFI à LR, prennent la défense de «Questions pour un champion»
Dans une lettre adressée à Delphine Ernotte, une vingtaine d'élus, toutes sensibilités politiques confondues, apportent leur soutien au jeu télévisé de France 3 animé par Samuel Etienne. Une suppression ressentie comme un 49.3. La fin de la diffusion quotidienne de «Questions pour un champion », décidée par France Télévisions, fait réagir jusqu'aux bancs de l'Assemblée nationale. Dans une lettre ouverte publiée sur X le 3 juillet, une vingtaine de députés s'adressent à Delphine Ernotte pour lui signifier leur « profonde émotion ».« Cette décision nous paraît symboliquement lourde et culturellement regrettable », expliquent les élus. À lire aussi «Une grande page de l'histoire des jeux télé semble se tourner» : bouleversement pour «Questions pour un champion» Publicité Dans leur texte, ils mettent en avant l'aspect social de ce rendez-vous quotidien : « C'est une institution populaire, culturelle et intergénérationnelle qui fait pleinement partie du patrimoine audiovisuel français. Les audiences le montrent : c'est un rendez-vous familier pour de nombreux foyers (...) C'est bien plus qu'une diffusion télévisuelle, c'est aussi un vecteur de lien social et d'engagement sur nos territoires, à travers les centaines de clubs "Questions pour un champion" répartis dans nos villes et villages. » Ils soulignent également le second souffle que connaît l'émission « via les plateformes numériques : "Questions pour un champion" mobilise aujourd'hui une large communauté sur Twitch notamment, ce qui témoigne de sa modernité et de sa capacité à fédérer au-delà de son public historique. » Au-delà du clivage Gauche-Droite Si le texte est publié sur le compte X du député centriste Denis Masséglia, les signataires vont des rangs de La France insoumise à ceux des Républicains. Le jeu présenté par Samuel Étienne rassemble en effet bien au-delà des clivages politiques. L'animateur a d'ailleurs repartagé la lettre des élus sur son compte personnel. Alors que la dernière quotidienne est diffusée ce vendredi 4 juillet, il continue de militer sur ses réseaux pour maintenir son jeu en quotidienne la saison prochaine. Le journaliste et désormais streamer a même proposé de mettre sa place de présentateur dans la balance pour sauver le programme. Il n'est pas le seul à lutter. Des fidèles de l'émission ont lancé une pétition intitulée «Pour le maintien de "Questions pour un champion" en quotidienne», qui a recueilli plus de 35 000 signatures en cinq jours.


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2 days ago
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Le RN fait appel à une entreprise spécialisée pour identifier ses «brebis galeuses» qui dérapent sur Internet
Affaibli par les scandales à répétition, le parti nationaliste entend faire le tri parmi ses futurs candidats. Alors qu'Emmanuel Macron va récupérer son droit de dissolution le 8 juillet, le RN se prépare déjà à un hypothétique renouvellement de l'Assemblée nationale. D'après les informations de France Info, le parti présidé par Jordan Bardella s'est offert récemment les services d'une entreprise spécialisée dans le but d'analyser les profils de ses futurs candidats pour de potentielles élections législatives. L'objectif visé est d'éviter de se retrouver dans l'embarras comme lors des législatives anticipées de 2024, où des ex-candidats avaient mis en cause pour des propos racistes ou antisémites. Le dernier épisode en date en date, la révélation de groupes Facebook sur lesquelles des propos racistes étaient tenus, avait fait grand bruit. La décision du RN s'inscrit dans la volonté de remodelage du parti, en témoigne la recherche d'un nouveau directeur général pour orchestrer le mouvement à compter de septembre prochain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Une «fouille intégrale» Le RN travaille désormais avec une entreprise spécialisée dans la réputation numérique. L'objectif ? Identifier et écarter ceux que Jordan Bardella avait alors qualifiés de «brebis galeuses» lors des dernières élections. Plus de 300 dossiers ont déjà été passés au crible avec plusieurs filtres : les propos racistes, homophobes et antisémites mais aussi les commentaires sur le conflit israélo-palestinien ou concernant la Russie de Vladimir Poutine. Avec cette pratique dite de «renseignement de source ouverte», notamment utilisée par les cabinets de recrutement, le RN entend dénicher la moindre photo, le moindre tweet qui pourrait s'avérer compromettant. Et donc éviter de potentiels scandales qui, comme les précédents feraient voler en éclat tout le travail effectué pour redorer l'image du parti. Selon un cadre contacté par France Info, pour le moment, seuls «quelques cas problématiques» seraient ressortis du lot. À lire aussi Nicolas Sarkozy-Jordan Bardella : «Un rendez-vous au nom du refus des interdits» Publicité Selon Aleksandar Nikolic, porte-parole du Rassemblement national, le but n'est pas «d'entrer dans la vie des candidats» mais d'appréhender de la meilleure des manières «leur ligne de pensée» en regardant «ce qu'ils ont pu dire dans le passé». Et ce système, qui utilise l'intelligence artificielle, n'est pas intrusif assure-t-il. «Tout le monde a accès à ces informations. C'est simplement pour être plus rapide». Le but affiché est donc simplement de se doter de candidats «qui représentent le mieux» le Rassemblement National. Une manière d'éviter de nouveaux scandales également ? «Simplement une question de performance pour se doter de la meilleure équipe possible», insiste le député européen. Le parti semble tout de même lassé des scandales à répétition, et a mis les moyens pour y remédier : le coût pour analyser le passé numérique d'un seul et unique candidat s'élève selon France info à «quelques centaines d'euros». Et il y a 577 députés à investir...