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«Peut-on encore rembourser du confort ?»: la prise en charge des cures thermales en sursis face aux coupes budgétaires
«Peut-on encore rembourser du confort ?»: la prise en charge des cures thermales en sursis face aux coupes budgétaires

Le Figaro

time5 days ago

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  • Le Figaro

«Peut-on encore rembourser du confort ?»: la prise en charge des cures thermales en sursis face aux coupes budgétaires

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Près d'un demi-million de Français ont fait une cure thermale en 2024. Or, dans un contexte de coupes budgétaires, une baisse de la prise en charge est envisagée, visant tout particulièrement les personnes bénéficiant d'un remboursement à 100%. «Les cures thermales me sauvent la vie», avance Tristan, 23 ans, atteint d'eczéma depuis sa naissance. «J'en refais dès que possible [...], c'est un moyen naturel et très efficace de traiter mes problèmes de peau», assure-t-il. Une solution que nombre de personnes atteintes de pathologies diverses - et attestées par un médecin - ont adoptée. Comme lui, environ 472 000 Français ont bénéficié d'une cure thermale en 2024. Ces séjours durent 18 jours et sont remboursés entre 65% et 70% par l'assurance maladie, avec un taux à 100% pour les personnes dites en affection longue durée (ALD). Or, alors que le gouvernement cherche à trouver 5,5 milliards d'euros dans le budget de la sécurité sociale, l'éternel débat sur ces soins revient une nouvelle fois sur la table. C'est un rapport de la Cour des comptes en avril 2025, appelant «à remettre en cause cette prise en charge», qui a mis le feu aux poudres. Les sages rappellent que ces soins ont coûté 250 millions d'euros en 2023 à l'Assurance maladie…

Franchise médicale : vers un passage d'un à deux euros par boîte de médicament ?
Franchise médicale : vers un passage d'un à deux euros par boîte de médicament ?

Le Parisien

time31-07-2025

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  • Le Parisien

Franchise médicale : vers un passage d'un à deux euros par boîte de médicament ?

Cela coûte actuellement un euro par boîte de médicament. Le prix pourrait bientôt atteindre deux euros, propose Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, au micro de franceinfo jeudi 31 juillet. Alors que le gouvernement veut trouver 5,5 milliards d'euros d'économies dans le secteur de la santé pour son budget 2026, les franchises médicales (c'est-à-dire les sommes d'argent restant à la charge de l'assuré) sont clairement dans son viseur. Le montant choisi « n'est pas fixé, ça fait partie des discussions », indique le ministre, souhaitant qu'il soit « soutenable pour tout le monde : pour les entreprises, pour l'Assurance-maladie, pour les patients ». Cependant, il faut « que tout le monde se rende compte que tout ça n'est pas gratuit » mais financé par les impôts, martèle-t-il. La franchise était déjà passée de 50 centimes à un euro le 31 mars 2024. Le montant total à payer sur une année est actuellement limité à 50 euros, mais le gouvernement veut faire passer ce plafond à 100 euros. Yannick Neuder veut rappeler que « notre système a besoin de se réorganiser » et « si on continue comme ça, on va aller vers l'insolvabilité du système avec l'impossibilité à terme de financer les retraites, le remboursement des médicaments » souligne-t-il. Tandis que les dépenses vont augmenter de « dix milliards d'euros » l'année prochaine. Dans un entretien au Monde, paru samedi 26 mai, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin , avait déjà justifié la hausse des franchises médicales sur les médicaments — et des participations forfaitaires sur les consultations — ainsi que le doublement des plafonds respectifs par la volonté de « responsabiliser les assurés ». « Les franchises vont être rehaussées et versées directement au comptoir, pour être tout simplement plus visibles et pour aider chacun à mieux économiser », avait-elle précisé. Dans la majorité des cas, cette participation n'est pas réclamée directement aux patients. Elle est déduite de leurs remboursements futurs effectués par l'Assurance maladie. Ce qui fait que ces derniers ne s'aperçoivent pas toujours qu'ils ont dû payer un reste à charge. Les moins de 18 ans, les femmes en congé maternité et les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire (C2S) ou de l'aide médicale d'état (AME) en sont exonérés.

Est-ce que la mutuelle rembourse les soins infirmiers ?
Est-ce que la mutuelle rembourse les soins infirmiers ?

Le Parisien

time31-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Est-ce que la mutuelle rembourse les soins infirmiers ?

Une large gamme de soins infirmiers en cabinet ou à domicile peuvent être prescrits pour des prélèvements ou divers soins dans le cadre de diverses situations médicales. Il peut s'agir de soins ou actes lors d'une hospitalisation à domicile, par exemple post opératoires ou dans le cadre de certaines affections. Les actes médicaux habituels, prises de sang , prélèvements en vue d'analyses sont pour la majorité effectués en cabinet. Cependant, lorsque l'état du patient le nécessite, ces actes et d'autres soins infirmiers sont prescrits à domicile. L'Assurance maladie assure le remboursement d'une part de ces soins infirmiers, généralement à hauteur de 60%, dès lors qu'ils font l'objet d'une prescription médicale précise. Le montant restant correspondant au ticket modérateur peut être remboursé en tout ou partie par votre mutuelle selon les garanties souscrites. Le suivi des patients nécessite souvent l'intervention d'actes ou de soins infirmiers de différente nature : >>Cliquez ici pour comparer les mutuelles gratuitement et sans engagement L'Assurance maladie rembourse 60% du tarif conventionnel pour la plupart des actes et soins infirmiers réalisés à domicile ou en cabinet, sur la base d'une prescription médicale détaillée. Sont pris en charge à 100% par l'Assurance maladie les actes infirmiers prescrits dans le cadre : Ne sont pas pris en charge par l'Assurance maladie, les soins suite à une chirurgie esthétique , les soins infirmiers conformes à une prescription médicale, les soins de confort. Pour obtenir un remboursement limitant votre reste à charge après remboursement du ticket modérateur par votre mutuelle, le niveau de garantie doit être d'au moins 125 %. Pour être bien remboursé de soins infirmiers, y compris d'éventuels dépassements d'honoraires, vérifiez bien votre niveau de garantie. >>Cliquez ici pour comparer les mutuelles gratuitement et sans engagement

Arrêts maladie, affections longue durée… La ministre de la Santé Vautrin précise les économies à réaliser
Arrêts maladie, affections longue durée… La ministre de la Santé Vautrin précise les économies à réaliser

Le HuffPost France

time26-07-2025

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Arrêts maladie, affections longue durée… La ministre de la Santé Vautrin précise les économies à réaliser

SANTE - Franchises médicales, affections longue durée, arrêts maladie … La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, détaille les mesures d'économie pour freiner les dépenses de santé l'an prochain dans une interview au Monde publiée ce samedi 26 juillet. Le Premier ministre a demandé mi-juillet que les dépenses de santé soient freinées de « l'ordre de » cinq milliards d'euros l'an prochain, en demandant notamment un effort de « responsabilisation » des Français. Catherine Vautrin rappelle que François Bayrou a notamment annoncé « le doublement du plafond des franchises médicales » à 100 euros par an (soit les sommes non remboursées au patient, fixées à 1 euro par boîte de médicament). Soulignant qu' « il faut arrêter avec cette idée que l'Assurance-maladie, 'c'est gratuit, j'y ai droit' », elle précise qu'il y aura un plafond fixé « à 8 euros maximum par mois », et réaffirme que ces franchises seront payées « au comptoir ». Prise en charge des entreprises jusqu'au 7e jour de carence Concernant les affections longue durée (ALD), également citées par François Bayrou parmi les mesures d'économies, Catherine Vautrin indique qu'il s'agira d'abord de « faciliter la sortie de ce régime, quand le médecin déclare que vous êtes pleinement guéris d'un accident vasculaire cérébral ou d'un cancer, par exemple ». Elle ajoute que le gouvernement entend « interroger le maintien du remboursement à 100 % des cures thermales et des médicaments dont le service médical rendu est faible pour les patients en ALD ». Sur un autre sujet sensible, objet de « dérive » selon Bayrou, celui des arrêts maladie, la ministre explique que le transfert de la prise en charge de ces arrêts, jusqu'au 7e jour, à l'employeur est une piste « à l'étude » et « doit faire l'objet de discussions avec les partenaires sociaux ». « Dans cette hypothèse, les entreprises seraient amenées à prendre le relais sur cette période supplémentaire de carence, du quatrième au septième jour », dit-elle. Demander un deuxième avis, oui, mais pas un troisième Catherine Vautrin indique encore que le gouvernement entend « mettre fin à des abus » et souhaite « limiter tout premier arrêt de travail à 15 jours en médecine de ville », et à « un mois en sortie d'hospitalisation », l'idée étant d'avoir « une réévaluation plus régulière des situations ». En matière de prévention, la ministre relève que « les résidents d'Ehpad sont aujourd'hui vaccinés contre la grippe à hauteur de 85 % », estimant qu'il reste « au moins dix points supplémentaires de taux de vaccination » à atteindre. « Pour cela, je souhaite que la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement », indique-t-elle. Elle pointe aussi le « nomadisme médical », en estimant que le recours à un deuxième avis « se comprend tout à fait après le diagnostic d'une pathologie », mais que « ce n'est pas le cas d'une 3e, 4e, 5e consultation identique auprès d'autres praticiens (...) Il faut limiter leur prise en charge », dit-elle.

«Je ne veux pas être plainte» : ces cadres qui cachent leur maladie chronique dans leur entreprise
«Je ne veux pas être plainte» : ces cadres qui cachent leur maladie chronique dans leur entreprise

Le Figaro

time11-07-2025

  • Science
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«Je ne veux pas être plainte» : ces cadres qui cachent leur maladie chronique dans leur entreprise

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La moitié des salariés atteints d'une maladie chronique cachent leur état de santé au travail, selon une étude de décembre 2023. Un choix qui s'explique pour beaucoup par la peur du jugement, du harcèlement ou d'être déclassé. «J'ai eu une crise, et j'ai passé l'après-midi enfermée dans les toilettes de mon open space. À la fois à cause de ma maladie, et à la fois parce que je pleurais en pensant à ce que les collègues devaient penser et dire de moi. Je crois n'avoir jamais autant pleuré de ma vie». Marine* se décrit elle-même comme une grande rigolote et n'est jamais à court de bonnes blagues, «mais chez moi, les plus farceurs, ce sont mes intestins. ils peuvent aller bien pendant des mois, et soudainement rejouer la guerre mondiale. Sans prévenir». Une maladie aussi imprévisible que cachée. Aucun employé de l'entreprise de Marine ne sait qu'elle souffre de rectocolite hémorragique. «Je ne veux pas être plainte, ni être ménagée. Je me suis trop battu pour m'imposer dans le monde bancaire pour qu'on me prive de missions parce qu'on penserait soudainement qu'avec la maladie, je suis incapable de la mener à bien». En France, un salarié sur quatre souffre d'une maladie chronique, selon l'Assurance maladie. Un chiffre…

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