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24 Heures
2 days ago
- 24 Heures
Mattel s'associe à OpenAI, Barbie pourrait bientôt converser avec vos enfants
Quel impact les jouets dotés d'intelligence artificielle promis par Mattel et OpenAI auront-ils sur les enfants? Interview d'un spécialiste. Publié aujourd'hui à 07h30 Mattel n'en est pas à son coup d'essai en matière de jouets intelligents. Il y a quelques années, «Hello Barbie» discutait avec les enfants par la reconnaissance vocale dont elle était dotée. Elle enregistrait aussi tous les échanges… Scandale! illustration: François Gailland En bref: Barbie pourrait bientôt être dotée de la parole et donner des conseils beauté ou faire réciter la table de 6 aux enfants. En effet, le mois dernier, le géant américain Mattel officialisait un partenariat stratégique avec l'entreprise OpenAI, la société mère de ChatGPT. De cette union devraient naître – d'ici à la fin de l'année – des jouets dotés d'intelligence artificielle. Pile à temps pour Noël. Chaque joujou issu de cette collaboration devrait être capable, notamment, de converser à la manière des agents intelligents comme ChatGPT ou Claude. À ce stade, on ne sait pas exactement quels seront ces jouets «intelligents», mais l'annonce du partenariat promet d'apporter la «magie de l'IA aux marques emblématiques de Mattel». Comme Barbie, Hot Wheels (des véhicules miniatures) ou Fisher-Price (des jouets pour les tout-petits jusqu'à 5 ans). Ce n'est pas une première pour Mattel. En 2015, «Hello Barbie» faisait une entrée remarquée sur le marché américain. Connectée au wi-fi, la poupée pouvait discuter et «raconter des blagues» aux enfants. «Comme une véritable amie, la poupée mémorise les préférences des petits», s'enthousiasme encore le fabricant sur son site, alors que sa créature a été désactivée il y a près de 10 ans. Dis «bonjour» à «Barbie Stasi» «Hello Barbie» fut un retentissant flop pour Mattel. Car la blonde ne faisait pas que bavarder: elle enregistrait tout ce que disaient les gamins et transmettait ensuite les échanges sur des serveurs pour qu'ils soient traités. Rebaptisée par la presse allemande «Barbie Stasi» (en référence à l'ancien Ministère de la sécurité d'État de la RDA), la Mata Hari de plastique suscita un tollé et la marque mit rapidement fin au contrat de l'espionne. Cette fois-ci, Mattel devrait se plier à un cadre réglementaire plus strict. L'IA Act européen classe les jouets dotés d'intelligence artificielle dans la catégorie des systèmes à «hauts risques», c'est-à-dire présentant des menaces pour la sécurité et les droits fondamentaux. Mais ces règles ne deviendront pleinement applicables qu'en août 2027… En Suisse, où le règlement de l'UE ne s'applique pas, les jouets dotés d'IA pourraient être encadrés par les lois sur la protection des données et la sécurité des produits. Professeur de psychologie du développement à l'Université de Genève et directeur de recherche au CNRS (le Centre national français de la recherche scientifique), Edouard Gentaz craint que cela ne suffise pas à protéger les enfants. Interview. Que pensez-vous des quelques jouets interactifs commercialisés ces dix dernières années? Jusqu'à présent, ces jouets restent limités. Ils peuvent pleurer, téter, rire ou dire quelques mots. Les jeunes enfants aiment ces dispositifs parce qu'ils comprennent la situation et peuvent y répondre en jouant à faire semblant. Mais en aucun cas, on peut parler d'intelligence. Edouard Gentaz, professeur à l'Université de Genève et directeur de recherche au CNRS: «Que deviendront les secrets que l'enfant confiera à l'intelligence artificielle?» se demande-t-il. Université de Genève Le partenariat entre Mattel et OpenAI promet des jouets capables de converser avec les enfants, comme les adultes le font avec ChatGPT. Qu'est-ce que ça vous évoque? Les enfants vont très rapidement créer une relation extrêmement forte avec ces objets, qui risquent de devenir à la fois leur doudou et leur ami imaginaire. Mais si les interactions ne sont pas encadrées et régulées, c'est très inquiétant. Où et comment les informations captées par ces jouets vont-elles être stockées? Et à quelles fins seront-elles ensuite utilisées? Les questions que soulèvent ces produits, dont on ne sait pas grand-chose pour le moment, sont vertigineuses. Les partisans de ces produits affirment qu'ils peuvent être bénéfiques pour les enfants, que ces jouets ne se moquent pas, ne jugent pas. Il est évident que les firmes comme Mattel et OpenAI ont tout intérêt à mettre en avant les points positifs de leurs produits. Il en existe. On peut imaginer que ces jouets seront capables de réconforter les petits. En leur faisant écouter un air que leur chante souvent leur maman, par exemple… Mais si un petit demande à son jouet si Dieu existe, si les filles sont aussi fortes que les garçons, ou s'il existe un changement climatique, quelles réponses recevra-t-il? Et que deviendront les secrets familiaux qu'il confiera à la machine? Il paraît peu probable qu'on sache comment fonctionneront ces jouets, quelles données ils capteront et ce qu'ils en feront. Une telle opacité est-elle admissible? C'est inadmissible! Les parents vont perdre le contrôle des interactions entre les enfants et ces jouets. Ils vont leur mettre entre les mains des objets sur lesquels on n'a aucun recul, probablement commercialisés sans avoir été soumis à des études d'impact ou des essais cliniques. N'importe quelle firme pharmacologique qui met un nouveau médicament sur le marché doit se plier à différents tests pour évaluer les effets, la stabilité, les risques et les effets secondaires de son produit. Mais pour ce qui est du numérique et de l'intelligence artificielle… rien de tout ça n'est prévu! Ce sera au fond aux parents, une fois encore, de veiller à ce que leur progéniture fasse bon usage de ces jouets. Et c'est selon moi un facteur susceptible de creuser encore les inégalités sociales. Les parents qui parviendront à bien gérer l'outil pourront en tirer des bénéfices. Mais pour ceux, plus précaires, ou pour les parents qui élèvent leur enfant en solo, qu'en sera-t-il? Comment trouver le temps et les ressources nécessaires pour s'assurer que l'usage fait par l'enfant de ces joujoux reste adéquat et sans danger? Que faut-il faire? Se battre pour interdire ces jouets? Ces firmes sont tellement puissantes… Les interdire semble illusoire. Et puis s'ils sont bannis ici, ils seront disponibles ailleurs et on pourra probablement se les procurer facilement sur internet. Sur le principe, je ne suis pas contre ces nouveaux jouets interactifs. Mais il faudrait a minima qu'ils soient astreints à des évaluations et des études qui permettaient de mieux connaître leur impact sur le développement cognitif et social des enfants. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur l'intelligence artificielle, lire aussi Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Catherine Cochard est journaliste à la rubrique vaudoise et s'intéresse aux sujets de société. Elle produit également des podcasts. Auparavant, elle a notamment travaillé pour Le Temps ainsi qu'en tant que réalisatrice indépendante pour l'Université de Zurich. Plus d'infos @catherincochard Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
6 days ago
- Science
- La Presse
Mattel présente sa première Barbie atteinte de diabète de type 1
(New York) Mattel a présenté sa première Barbie représentant une personne atteinte du diabète de type 1, tandis que le fabricant de jouets vise à accroître l'inclusion parmi ses poupées. Associated Press Dans un communiqué publié mardi, Mattel a annoncé son partenariat avec Breakthrough T1D, une organisation de recherche et venant en appui aux patients atteints du diabète de type 1, anciennement connue sous le nom de Fondation de recherche sur le diabète juvénile (FRDJ). Ce partenariat a été conclu pour s'assurer que le design de la poupée « reflète véritablement la communauté », a précisé Mattel. Cela comprend des accessoires qui « reflètent fidèlement l'équipement médical » dont les personnes atteintes de diabète de type 1 peuvent avoir besoin, a souligné l'entreprise californienne. « La visibilité est importante pour toutes les personnes atteintes de diabète de type 1 », a déclaré Emily Mazreku, directrice de la stratégie marketing chez Breakthrough T1D, dans un communiqué. Et en tant que mère atteinte de diabète de type 1, a-t-elle ajouté, « c'est essentiel que Barbie aide le monde à découvrir le diabète de type 1 et les personnes incroyables qui en sont atteintes ». La nouvelle Barbie porte un glucomètre en continu (CGM), un appareil qui mesure la glycémie, au bras, tout en tenant un téléphone doté d'une application. Elle arbore également une pompe à insuline attachée à la taille. La poupée tient aussi un sac à main bleu qui permet de transporter d'autres fournitures essentielles ou des collations lors de ses déplacements. La tenue de Barbie est bleue, avec un haut et une jupe assortie à pois. Mattel explique que cette couleur et ce design sont des clins d'œil aux symboles de sensibilisation au diabète. Cette nouvelle poupée « permet à davantage d'enfants de se reconnaître dans Barbie », a écrit Mattel mardi, et fait partie de la gamme plus large « Fashionistas » de l'entreprise, engagée dans l'inclusion. Celle-ci propose des Barbies avec des handicaps, des couleurs de peau différentes, des couleurs et des textures de cheveux variées et des morphologies variées. Parmi les Fashionistas déjà présentées, on trouve une poupée Ken avec une jambe prothétique et une Barbie avec des appareils auditifs. Mattel a également lancé sa première poupée atteinte de trisomie 21 en 2023. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), 38,4 millions d'Américains de tous âges, soit environ 11,6 % de la population américaine, étaient atteints de diabète selon les estimations de 2021, dernière année pour laquelle des données sont disponibles. Quelque 2 millions d'entre eux souffraient de diabète de type 1, dont environ 304 000 enfants et adolescents de moins de 20 ans. La nouvelle poupée Barbie atteinte de diabète de type 1 a également été présentée lors du Congrès des enfants 2025 de Breakthrough T1D, qui s'est tenu à Washington cette semaine, où l'organisation a plaidé pour le maintien du financement fédéral de la recherche. Cette année, Breakthrough T1D s'est particulièrement concentré sur le Programme spécial sur le diabète, qui expire en septembre.


Le Figaro
7 days ago
- Science
- Le Figaro
«Rendre le jeu plus inclusif» : Mattel lance une Barbie avec un diabète de type 1
Mattel a dévoilé, ce mardi 8 juillet, une nouvelle Barbie équipée d'un capteur de glucose et d'une pompe à insuline, en partenariat avec l'association Breakthrough T1D. La poupée Barbie continue de promouvoir l'inclusion et la diversité. Après la surdité ou la trisomie 21, Mattel dévoile la première poupée équipée d'une pompe à insuline dans le cadre de sa collection «Barbie Fashionistas» lors du Children's Congress organisé à Washington par l'organisation américaine de recherche et de défense du diabète de type 1, Breakthrough T1D, selon Paris Match. «Chez Mattel , nous sommes conscients du rôle puissant que Barbie joue dans la construction des premières perceptions du monde chez les enfants», affirme Krista Berger, vice-présidente senior de la marque Barbie. «En élargissant notre gamme et en incluant des poupées avec des conditions médicales comme le diabète de type 1, nous pouvons représenter la communauté diabétique et poursuivre notre mission de rendre le jeu plus inclusif, afin que chaque enfant puisse se reconnaître dans les histoires qu'il imagine et dans les poupées qu'il aime», ajoute-t-elle. Publicité Représenter plus fidèlement les enfants diabétiques Cette nouvelle version de la poupée porte un capteur de glucose en continu sur le bras, une pompe à insuline à la ceinture, un smartphone affichant une simulation de données glycémiques, le tout agrémenté d'un sac contenant des fournitures médicales comme le matériel de re-sucrage en cas d'hypoglycémie. Barbie est aussi vêtue d'une robe à pois bleus qui rappelle le symbole du cercle bleu, emblème mondial du diabète. Afin de représenter sa poupée à l'international, Mattel a choisi Lila Moss, mannequin britannique et fille de la top model Kate Moss, souffrant depuis son plus jeune âge d'un diabète de type 1 : «Le fait de pouvoir maintenant voir des poupées Barbie atteintes de diabète de type 1, et de recevoir une poupée Barbie qui me ressemble, avec ses patchs visibles, est à la fois surréaliste et spécial», a déclaré le mannequin. Le jouet est dès à présent disponible au prix de 10,99 dollars, soit 12,99 euros, chez Mattel et ses détaillants. Pour rappel, la Fédération Française des diabétiques estime qu'en 2024, 1.8 millions d'enfants et d'adolescents de moins de 20 ans sont atteints de diabète de type 1 dans le monde. Ce chiffre s'élève à 30.000 jeunes en France selon Santé Public France.


Le Parisien
7 days ago
- Science
- Le Parisien
« Rendre le jeu plus inclusif » : Barbie lance sa toute première poupée atteinte de diabète de type 1
La société américaine Mattel a annoncé mardi le lancement de la toute première poupée Barbie souffrant d'un diabète de type 1. L'objectif ? « Renforcer le sentiment d'inclusion et d'empathie » autour de cette pathologie qui touche des millions d'enfants dans le monde, selon le fabricant à l'origine de la création de la plus célèbre des poupées . « Chez Mattel, nous sommes conscients du rôle puissant que Barbie joue dans la construction des premières perceptions du monde chez les enfants », affirme Krista Berger, vice-présidente senior de la marque Barbie, citée dans le communiqué de la firme d'El Segundo, en Californie. « En élargissant notre gamme et en incluant des poupées avec des conditions médicales comme le diabète de type 1, nous pouvons représenter la communauté diabétique et poursuivre notre mission de rendre le jeu plus inclusif, afin que chaque enfant puisse se reconnaître dans les histoires qu'il imagine et dans les poupées qu'il aime », ajoute-t-elle. Cette toute nouvelle Barbie porte un glucomètre au bras, une pompe à insuline au niveau de la taille, un sac de fournitures pour personnes atteintes d'une T1D, ainsi qu'une robe ornée de multiples cercles bleus, symbole mondial de la sensibilisation au diabète . La mannequin britannique Lila Moss, fille de la top-modèle Kate Moss et qui souffre depuis son enfance d'un diabète de type 1, a reçu à cette occasion une Barbie à son image. « Le fait de pouvoir maintenant voir des poupées Barbie atteintes de diabète de type 1 , et de recevoir une poupée Barbie qui me ressemble, avec ses patchs visibles, est à la fois surréaliste et spécial », a-t-elle souligné. Lors de la Fashion Week de Milan 2021, Lila Moss avait défilé lors d'une collaboration entre Fendi et Versace, surnommée « Fendace », en laissant apparaître sa pompe à insuline sur sa cuisse.