logo
#

Dernières actualités avec #Belém

La participation des petits États insulaires à la COP30 menacée
La participation des petits États insulaires à la COP30 menacée

La Presse

time4 days ago

  • Politics
  • La Presse

La participation des petits États insulaires à la COP30 menacée

(Paris) Les petits États insulaires regrettent les « coûts prohibitifs » associés à la prochaine COP30 de Belém et craignent de devoir réduire la taille de leurs délégations en raison des logements inabordables, a dit vendredi leur représentante à l'AFP. Agence France-Presse « Les 39 membres de l'Alliance des petits états insulaires (Aosis) ont continuellement fait part de leurs inquiétudes concernant les coûts prohibitifs associés au fait de voyager jusqu'à Belém et d'y séjourner », a dit dans une déclaration à l'AFP Ilana Seid, présidente du groupe Aosis et diplomate représentant les Palaos, archipel d'Océanie, auprès de l'ONU. « Nous n'avons pas le luxe de vastes budgets à notre disposition pour assurer notre participation », souligne la représentante de ces pays des Caraïbes, du Pacifique, d'Afrique ou de l'Océan indien, souvent exposés à la montée des eaux ou aux cyclones. « Si nos délégations sont réduites ou incapables de participer effectivement, cela se traduirait par un échec dans la poursuite de la justice climatique pour ceux dont les vies et les moyens de subsistance sont en première ligne d'une crise qu'ils n'ont pas causée », juge-t-elle. La conférence de l'ONU sur le climat se tiendra en novembre à Belém, ville amazonienne de 1,3 million d'habitants sans grande offre hôtelière. Ce sont surtout les prix qui suscitent la controverse à moins de 100 jours de l'évènement, à tel point que certains pays ont demandé de le déplacer dans une autre ville et que le chef de l'État autrichien a renoncé à s'y rendre, citant des « coûts exceptionnellement élevés ». Ces derniers mois, l'AFP a vu que des hôtels proposaient des chambres à 1200 euros la nuit. Sur la plateforme de réservation de logements Airbnb, certaines offres allaient même au-delà. La présidence de la COP30, qui n'entend pas déplacer l'évènement, propose des hébergements à prix réduit pour les pays en développement et insulaires, notamment sous forme de cabines dans des bateaux de croisière. Mais le prix de ces chambres est « toujours plus élevé » que le forfait accordé pour les voyageurs de l'ONU, regrette Ilana Seid. « L'allocation de 15 chambres par délégation est aussi alarmante, signifiant que nombre de nos pays seraient forcés de réduire la taille de leur délégation », craint-elle. Le président de la COP30, André Corrêa do Lago, a reconnu début août qu'il existait des « inquiétudes extrêmes » et que « réduire les délégations n'est évidemment pas ce que désire le Brésil parce que nous avons besoin d'une COP très intense et productive ». « Nous essayons de trouver les solutions à cette question du prix », a-t-il affirmé auprès de journalistes.

COP 30 au Brésil : le président autrichien renonce en raison du prix des hôtels
COP 30 au Brésil : le président autrichien renonce en raison du prix des hôtels

Le Figaro

time5 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

COP 30 au Brésil : le président autrichien renonce en raison du prix des hôtels

Une nouvelle réunion des organisateurs de la COP est prévue lundi pour poursuivre le dialogue sur des questions telles que l'hébergement. Le chef de l'État autrichien Alexander Van der Bellen a indiqué jeudi à l'AFP qu'il ne participerait pas à la COP30 au Brésil en novembre, notamment en raison des «coûts exceptionnellement élevés cette année». «Ces frais logistiques ne peuvent pas être couverts dans le cadre budgétaire strict de la présidence», a-t-il indiqué dans un communiqué suite à l'inflation des coûts dans la ville amazonienne de Belém. L'Autriche applique actuellement une politique de rigueur qui touche toutes ses institutions en raison d'un déficit public jugé excessif par l'Union européenne, dont elle est membre. «Notre consolidation budgétaire exige des coupes financières et une discipline» partagée, a-t-il ajouté, tout en soulignant l'importance de la COP et en souhaitant «tout le succès possible» au Brésil. Publicité Début juillet, il avait affirmé qu'il «hésitait à aller» à Belém, ironisant sur le fait qu'on pourrait lui reprocher «d'avoir dû coucher dehors», «si les infrastructures étaient insuffisantes». La semaine dernière, le pays hôte avait exclu de changer de lieu alors que des participants avaient exprimé leur mécontentement face aux coûts de l'hébergement. 1000 dollars par nuit dans les hôtels de Belém Belém compte 1,3 million d'habitants et les offres hôtelières peuvent dépasser les 1000 dollars par nuit, la COP30 dénonçant des «abus» dans le secteur. Mais son président André Correa do Lago avait affirmé que «ceux qui font entendre leur voix sont les pays faisant partie des groupes de petites îles, relativement moins développés ou africains». Or même si elle affiche un déficit, l'Autriche compte parmi les plus riches au monde et ce pays européen de 9,2 millions d'habitants est l'un des rares à avoir élu un dirigeant écologiste. Une nouvelle réunion des organisateurs de la COP est prévue lundi pour poursuivre le dialogue sur des questions telles que l'hébergement. Le Brésil s'attend à accueillir quelque 50.000 personnes au sommet et dit avoir recensé des logements pour 53.000 personnes à Belém.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store