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Yvelines : prison ferme pour le conducteur ivre qui s'est encastré dans un pavillon
Yvelines : prison ferme pour le conducteur ivre qui s'est encastré dans un pavillon

Le Parisien

time22-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Yvelines : prison ferme pour le conducteur ivre qui s'est encastré dans un pavillon

Devant le tribunal judiciaire de Versailles, il dit ne se souvenir de rien. La seule trace qu'il conserve du violent accident qu'il a provoqué, est une éraflure au front. Et pour cause. Il avait bu, beaucoup bu, 19 bières tout au long de la journée. L'homme, qui a percuté dans la nuit de dimanche à lundi un pavillon à Bennecourt (Yvelines), a été condamné pour « défaut de maîtrise de son véhicule », « conduite sous empire alcoolique » et « délit de fuite » à dix-huit mois de prison dont six avec sursis probatoire de deux ans. Il a obligation de se soigner, de travailler et d'indemniser la victime. Il effectuera sa peine ferme sous bracelet électronique. Son permis de conduire est annulé et il a interdiction de le repasser pendant deux mois. Devant la présidente du tribunal, Stéphane, 29 ans, domicilié à Gasny (Eure), est peu loquace, souffrant d'une amnésie liée à l'alcool. Il n'a ni souvenir du choc lors de l'accident, ni d'avoir pris la fuite. Il ne se remémore pas non plus d'avoir eu un passager. Ce sont les gendarmes, alertés à 2h50 qui découvrent le sinistre. La cuisine du pavillon est complètement pulvérisée. La petite Clio , qui a percuté de plein fouet le pavillon, est toujours feux et radio allumés mais vide de tout occupant. Pourtant, réveillés en sursaut par le choc, les habitants du logement ont entendu des voix. Le temps de descendre pour constater les dégâts, le conducteur et son passager se sont volatilisés, abandonnant une bouteille d'alcool sur le siège passager. Une patrouille interpelle finalement les deux hommes à pied sur le bord de la route. Ils ont « l'élocution difficile, les yeux brillants et présentent des hématomes ». Le passager va alors confier aux gendarmes qu'il n'a pas le permis et qu'il a bu. À 4h15, soit plus d'une heure après l'accident, il présente une alcoolémie de 1,58 mg/l d'air expiré. Celle de Stéphane, le conducteur, est de 0,82. « Que faut-il faire pour que vous arrêtiez de boire et de conduire de manière dangereuse. Dans la cuisine, il y aurait pu y avoir quelqu'un ? », interroge la présidente du tribunal, qui relève déjà de nombreuses infractions routières à son casier judiciaire. « J'ai des soucis personnels, souffle Stéphane. Il y a le travail et, moi et ma femme, on essaie d'avoir un enfant depuis deux ans mais nous n'y arrivons pas », confie l'homme déjà père d'un petit de 7 ans. « Les faits sont graves. On n'est pas passé loin du drame humain, insiste la procureure soulignant les conséquences dramatiques pour la victime, absente à l'audience du jour mais qui s'est constituée partie civile. Cela a été très violent. Madame a sa maison qui s'est effondrée. Elle est assistante maternelle à domicile et ne peut plus travailler. » Une audience sur les intérêts civils devrait se tenir le 9 décembre prochain. Il s'agira de déterminer le montant des dommages et intérêts pour la victime.

« Les gens roulent comme des dingues »... Dans les Yvelines, la voiture s'encastre dans la cuisine du pavillon
« Les gens roulent comme des dingues »... Dans les Yvelines, la voiture s'encastre dans la cuisine du pavillon

Le Parisien

time21-07-2025

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« Les gens roulent comme des dingues »... Dans les Yvelines, la voiture s'encastre dans la cuisine du pavillon

Ils ont été réveillés en sursaut en plein milieu de la nuit par un gros boum. En sortant de leur maison, ce couple et leur fils d'une vingtaine d'années ont découvert l'étendue des dégâts. Il ne reste plus rien de leur cuisine, pulvérisée par le choc. Quelques instants plus tôt, une voiture s'est encastrée dans leur pavillon à Bennecourt, petite commune de 1 700 habitants des Yvelines, située à quelques kilomètres de Bonnières-sur-Seine. Le conducteur d'une vingtaine d'années, pour une raison encore indéterminée, a perdu le contrôle de son véhicule en plein virage rue de la Roche Guyon et fini sa course dans cette maison. « C'est juste incroyable que tout le monde s'en sort indemne », confie Didier Dumont, le maire. Le conducteur et son passager s'en sont sortis sans une égratignure, tout comme les occupants du pavillon, qui dormaient au premier étage de l'autre côté de la maison. La famille a dû être évacuée en raison de la fragilité du bâtiment suite au choc. Le maire a pris un arrêté de mise en sécurité. Seize pompiers, dont des membres de l'unité de sauvetage, appui et recherche (Usar), ont été dépêchés sur place pour consolider le bâtiment, à l'aide de trois étais. De longues démarches attendent désormais ces habitants, lui est boucher dans l'Eure, elle s'occupe d'enfants. « Ils sont traumatisés, raconte le maire qui était sur place lors de l'intervention des secours. Ils doivent à présent attendre l'expertise de leur assurance pour savoir s'ils peuvent rester dans leur maison ou s'ils doivent trouver une solution de relogement. Leur cuisine a été réduite en charpie. Il n'y a plus rien. Il va falloir démolir et reconstruire. Nous allons voir si nous pouvons faire en sorte d'accélérer l'instruction du dossier. Mais déjà, il faut trouver un architecte en août et ensuite une entreprise qui travaille vite et bien. » Le conducteur et son passager devaient être entendus dans la journée de ce lundi. Selon les premiers éléments recueillis, l'alcool pourrait être à l'origine de cet accident. Ce n'est pas la première fois que Bennecourt connaît un tel accident . Il y a quelques mois, un véhicule avait fracassé un poteau électrique. « Au volant, une jeune fille mineure, sans permis et sans assurance », souffle le maire, quelque peu désabusé par le comportement de ses concitoyens. La municipalité a multiplié les aménagements pour éviter ce genre d'accident. « Nous venons de faire tout un tas d'équipements de sécurité. Nous avons mis un ralentisseur, installé un dispositif imposant une circulation alternée. Nous avons 13 ralentisseurs dans la commune. Il y en a même dans des rues annexes, car les gens roulent comme des dingues, précise l'élu. Mais, il y a un moment où les gens doivent aussi prendre leurs responsabilités. C'est une question de bon sens et de civisme. Et on ne peut pas le faire à la place des gens. »

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