Dernières actualités avec #BernardArnault


Le Figaro
5 days ago
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Michael Burke, proche de Bernard Arnault, nommé à la tête de LVMH Amérique
Le numéro un mondial du luxe LVMH a nommé Michael Burke, conseiller de Bernard Arnault depuis 2023 et ancien PDG de Louis Vuitton, à la tête de sa division Amérique, sur fond de ralentissement aux États-Unis, selon le site spécialisé FashionNetwork. gé de 68 ans, Michael Burke, Franco-Américain formé à l'Edhec qui travaille avec Bernard Arnault depuis une quarantaine d'années, a été notamment directeur général de Dior aux États-Unis, PDG de Fendi, directeur général de Bulgari et PDG de Louis Vuitton pendant dix ans. Conseiller de Bernard Arnault depuis février 2023, il a été nommé un an plus tard PDG de LVMH Fashion Group, division qui regroupe les maisons Celine, Givenchy, Kenzo, Loewe, Marc Jacobs, Patou, Pucci et Rossimoda. Il est également président non-exécutif du conseil d'administration du joaillier américain Tiffany, racheté par LVMH en janvier 2021. Selon FashionNetwork, la nomination a été annoncée dans une note interne lundi. LVMH n'était pas joignable dans l'immédiat mardi pour confirmer l'information. Selon l'agence de chasseur de têtes Meet & Match, spécialisée dans le luxe, c'est un poste nouvellement créé pour «représenter et défendre les intérêts du groupe en Amérique du Nord et du Sud», «dans un contexte géopolitique complexe». Publicité Le groupe français, qui réalise un quart de ses ventes aux États-Unis, a fait état d'une «légère baisse» de ses ventes au premier trimestre dans ce pays, où il doit également faire face à la menace de nouveaux droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump. La Chine et les États-Unis, marchés les plus importants pour le secteur de luxe, connaissent une baisse de la demande, causée aux États-Unis par les fluctuations liées aux tarifs douaniers et en Chine par l'attitude attentiste de la classe moyenne, soulignait le cabinet de conseil Bain and Company dans une étude publiée mi-juin.


Le HuffPost France
5 days ago
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La « taxe Zucman » plébiscitée par ces sept prix Nobel d'économie dans une tribune au « Monde »
Capture ÉCONOMIE - « Ils possèdent l'équivalent de 30% du PIB » d e l'Hexagone. Dans une tribune publiée dans le journal Le Mond e, sept prix Nobel d'économie ont appelé ce lundi 7 juillet à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches en France, sur le modèle de la « taxe Zucman », rejetée au Sénat en juin à l'heure où la France cherche des pistes de recettes. Cette taxe vise à imposer un taux minimum d'imposition sur les très grandes fortunes, en particulier celles dépassant 100 millions d'euros, comme celles de François Pinault et de Bernard Arnault. Le but : s'assurer qu'elles contribuent à hauteur d'au moins 2% de leur patrimoine, en impôts, rappelle France Culture. Avec l'impôt sur les ultrariches, « la France a l'occasion, de nouveau, de montrer la voie au reste du monde », écrivent ces lauréats de la prestigieuse distinction économique. Parmi eux, les Nobel d'économie 2024 Daron Acemoglu et Simon Johnson, ceux de 2019 Esther Duflo et Abhijit Banerjee, ceux de 2001 George Akerlof et Joseph Stiglitz, ainsi que celui de 2008 Paul Krugman, la plupart de nationalité américaine. Montrer l'exemple Selon ces économistes reconnus à l'international, « les ultrariches sont particulièrement prospères en France. Les milliardaires mondiaux possèdent en patrimoine l'équivalent de 14% du PIB de la planète, d'après le magazine Forbes ; les Français près de 30 % du PIB hexagonal.». Taxer les patrimoines au travers d'un impôt plancher exprimé en pourcentage « est efficace, car il s'attaque à toutes les formes d'optimisation, quelle qu'en soit la nature », poursuivent ces économistes. « Il est ciblé, car il touche principalement, parmi les contribuables les plus fortunés, ceux qui ont recours à l'optimisation fiscale. » Les auteurs saluent aussi les discussions internationales allant en ce sens et la proposition au G20 d'instaurer un impôt minimal mondial sur les milliardaires équivalent à 2% du patrimoine, rejetée l'an dernier. Malgré tout, « le mouvement international est lancé », affirment-ils, jugeant qu' « il n'y a pas de raison d'attendre la finalisation d'un accord international, il faut au contraire y oeuvrer en montrant l'exemple, comme la France a su le faire par le passé » avec l'instauration de la TVA en 1954. Rejet au Sénat Ce texte survient après le rejet au Sénat en juin d'une proposition de loi inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman, prévoyant d'appliquer une « contribution différentielle » visant les patrimoines de plus de 100 millions d'euros, initialement adoptée à l'Assemblée nationale. L'objectif était de s'assurer que ces contribuables ultra-riches payent bien au moins 2% de leur fortune en impôt, et empêcher ainsi les effets d'évitement observés dans la fiscalité de certains multimillionnaires, en mesure de structurer leur patrimoine pour en diminuer la fiscalité. Cette proposition de loi avait donné lieu à un débat animé entre les économistes favorables et ceux très opposés à la mesure.