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Découvrez les sites les plus « instagrammables » de Troyes, du Cellier Saint-Pierre à la Maison de l'Outil
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Le Parisien

time24-07-2025

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Découvrez les sites les plus « instagrammables » de Troyes, du Cellier Saint-Pierre à la Maison de l'Outil

Le Cellier Saint-Pierre (1, place Saint-Pierre) Installé en face de la cathédrale, c'est une institution. On y distille la Prunelle de Troyes depuis 1840. Le bâtiment principal est sorti de terre à la fin du XIIe siècle. On parlait alors du cellier aux dîmes. L'espace de vente est une ancienne maison d'habitation de chanoine construite au XVIIe siècle. Depuis la cave, via un tunnel, on accédait à la cathédrale. Dans les années 1800, des marchands de vins s'y sont installés et ont conçu la délicieuse Prunelle de Troyes. Elle s'obtient en laissant macérer dans l'alcool des noyaux de prunelle préalablement broyés. Elle est distillée dans de vieux alambics en cuivre de 1856 et chauffés au feu de bois. Après une double distillation, l'alcoolat est couplé à des ingrédients naturels. Le reste ? Secrets de fabrication ! À consommer avec modération : la prunelle de Troyes titre à 40°. Lors de l'exposition universelle de 1900, à Paris, le précieux liquide décroche la médaille d'or. Le Triffoire, spécialité fromagère inventée en 2023, s'obtient en affinant un Chaource à la Prunelle de Troyes. Pour les amateurs du septième art, le film d'Ivan Calbérac « La Dégustation » , avec Isabelle Carré et Bernard Campan, a été en partie tourné au Cellier Saint-Pierre et à Troyes, au premier semestre 2021. La maison du Dauphin (32, rue Kléber) C'est la maison penchée la plus célèbre de Troyes, et la plus ancienne demeure en pans de bois de la cité. À l'angle des rues Kléber et Célestin-Philbois, la date de 1472 est inscrite sur le manteau de sa cheminée. Son nom est tiré du blason gravé sur sa poutre. Il représente les armes du Dauphin de France, c'est-à-dire le fils aîné du roi. Il n'y a aucune certitude sur les raisons de la présence de ce blason. L'une des hypothèses attribue au drapier qui occupait la maison à l'époque la fourniture de la maison royale. Autre variante : il aurait tout simplement rencontré le fils aîné de François Ier. Le bâtiment est en tout cas inscrit sur la liste des monuments historiques depuis le 14 février 1995. Longue de six travées, la maison du Dauphin a été entièrement restaurée en 2004, en respectant son architecture troyenne typique avec ses fenêtres à meneaux et son encorbellement. La bâtisse a été rachetée, pour 835 000 euros, par la ville de Troyes aux propriétaires qui souhaitaient s'en séparer. Les projets de la collectivité pour cette maison qui fait la fierté de tous les Troyens sont encore à l'étude. La rue Champeaux Cette artère pavée de 150 m où les talons sont déconseillés est l'une des rues les plus emblématiques de Troyes. Elle prend naissance rue de la Monnaie et débouche sur la place Alexandre-Israël, où se situe l'Hôtel de ville. Désormais, on y trouve de nombreux bars et restaurants mais, du Xe au XIIIe siècle, elle était le cœur des Foires de Champagne. La plus importante rue du quartier Saint-Jean a fréquemment changé d'appellation au fil des siècles avant de prendre son nom actuel. Il est tiré des champeaux, ces champs cultivés autrefois entre les maisons et les fortifications. Dans la rue, on trouve notamment la Maison du Boulanger . Centre culturel de Troyes depuis un demi-siècle, cette bâtisse à pans de bois a été la première maison rénovée du centre historique de Troyes en 1964. Elle présente un encorbellement et un toit à pignon avec une ferme d'avant-corps. La poulie qui aidait les boulangers à hisser les sacs de farine au grenier est toujours là. À découvrir également : l'hôtel Juvénal des Ursins . Il a été construit par la famille Jouvenel des Ursins après le grand incendie de 1524. Cette grande famille troyenne comptait notamment parmi ses membres des drapiers et des magistrats, d'où une ancienne appellation de l'artère, rue de la Draperie. Classé monument historique depuis 1932, l'ancien hôtel particulier abrite désormais l'un des bars les plus en vogue du centre-ville pour son magnifique cadre. La ruelle des Chats Cette ruelle étroite au cœur du Bouchon de Champagne, le centre historique de Troyes, se situe entre les rues Champeaux et Charbonnet. Elle illustre ce qu'étaient les rues médiévales de la ville, avec sa rigole centrale pour l'écoulement des eaux. Victimes du vaste incendie qui ravagea un quart de la cité en 1524, c'est à cette date que ses maisons à pans de bois et en encorbellement ont été construites. Elles s'élargissent en hauteur à cause du mode de calcul de l'impôt à l'époque, qui était indexé sur la surface au sol. Autrefois baptisée ruelle Maillard, elle est devenue la rue des chats, en 1783, en raison de la possibilité, pour les habiles félins, de passer d'un côté à l'autre par les toits. Les façades se touchent en effet à leurs sommets et sont maintenues par des étais. Si les murs de la ruelle parlaient, ils raconteraient de sacrées histoires. Haut lieu du libertinage local, elle a ainsi fait l'objet en 1789 d'un arrêté du lieutenant général de police François-Nicolas Sourdat, qui enjoignait à la fermer à ses extrémités, de nuit. Menacée de disparition dans les années 1960, la ruelle fut défendue par André Malraux. La loi qui porte son nom pour la sauvegarde du patrimoine ancien a été adoptée le 4 août 1962. Le même jour, la rue des Chats est devenue la ruelle des Chats. Ses cartes postales sont les plus vendues à Troyes. La maison de l'Outil et de la Pensée ouvrière (7, rue de la Trinité) Au cœur de Troyes, la maison de l'Outil et de la Pensée ouvrière présente une collection unique au monde de plus de 12 000 outils de façonnage à main des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, autour des métiers du bois, du fer, du cuir et de la pierre. Ses 65 vitrines sont installées au sein de l'hôtel Mauroy, magnifique hôtel particulier de la Renaissance et premier bâtiment privé de l'Aube classé Monument historique. C'était en 1862. Ravagé par l'incendie de 1524, il a été repris en 1556 par Jean Mauroy, prévôt de la monnaie et seigneur de Colaverdey. Il y fonda l'hôpital et le collège de La Trinité, pour que des orphelins puissent y apprendre un métier. Le bâtiment reprend de nombreuses spécificités architecturales troyennes, et son musée accueille 25 000 visiteurs chaque année. La plupart font une halte prolongée dans son jardin, petit havre de verdure en plein centre-ville, et sur ses transats en bois. Il est possible de découvrir le jardin, renouvelé tous les ans, sans passer par la case musée. Une partie des deux films Les Trois Mousquetaires, réalisés par Martin Bourboulon, ont été tournés dans cette maison et le quartier de Vauluisant, dont elle est l'un des plus beaux joyaux.

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