logo
#

Dernières actualités avec #BertrandTavernier

Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux
Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux

La Presse

time3 days ago

  • Entertainment
  • La Presse

Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux

Afin de souligner les 130 ans du cinéma, Thierry Frémaux présente 120 vues cinématographiques réalisées entre 1895 et 1905 par les frères Lumière. Grand amoureux du cinéma depuis l'enfance, Thierry Frémaux a 20 ans lorsqu'il découvre le cinéma des frères Lumière grâce à Bertrand Tavernier — à qui un touchant hommage est rendu à la toute fin de Lumière, l'aventure continue. S'étant rendu à une conférence de presse au château Lumière, il voit pour la première fois La sortie de l'usine Lumière à Lyon, court métrage de Louis Lumière tourné en 1895. Pour celui qui deviendra directeur de l'Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, c'est le coup de foudre et le début d'une grande aventure. Une quarantaine d'années plus tard, Thierry Frémaux choisit cette célèbre vue pour la présenter de nouveau sur grand écran dans Lumière ! L'aventure commence (2020), où il commente les films Lumière les plus connus en version restaurée. Cinq ans après cette magistrale leçon de cinéma, Frémaux, aussi chef monteur, revient avec d'autres films Lumière récemment restaurés. La plupart inédites, ces vues ont été réalisées par Louis Lumière et par ses opérateurs, qu'il a envoyés aux quatre coins du monde. Y apparaît une seule vue de son frère Auguste, qui a peu tourné malgré un sens inné du cadrage, comme le confirme Les brûleuses d'herbe, inspirée du tableau du peintre Jean-François Millet. Alors que le premier volet était bercé par Saint-Saëns, Lumière, l'aventure continue se déploie au gré de la sublime musique de Fauré. Parmi les 120 vues de 50 secondes que Thierry Frémaux a choisies se trouvent La sortie de l'usine Lumière à Lyon et ses deux remakes tournés à la même époque. Eh oui, à peine était-il né que le cinéma se répétait déjà. PHOTO FOURNIE PAR AXIA FILMS Image de Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux D'ailleurs, l'historien du cinéma, qui fait montre d'érudition, de ferveur et d'humour pince-sans-rire, fait remarquer que dès le début du cinéma, les valeurs de plan et les genres existaient déjà. Et que depuis les balbutiements du septième art, la même question demeure : « Où mettre la caméra ? » Tandis qu'il décrit ces brèves pages d'histoire du cinéma, tantôt avec admiration, tantôt avec amusement, il pointe là une composition ambitieuse ayant inspiré Griffith, là une impressionnante profondeur de champ annonçant Ford, là un plan d'une simplicité remarquable que n'aurait pas renié Ozu. Au bout du compte, quoi faire devant tant de beauté et de grâce ? Suivons l'exemple de Thierry Frémaux devant un traveling latéral tourné à Venise : « On s'incline et on regarde. » En salle Consultez l'horaire du film

La poésie de l'acteur Grégoire Leprince-Ringuet distinguée par l'Académie française
La poésie de l'acteur Grégoire Leprince-Ringuet distinguée par l'Académie française

Le Figaro

time3 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

La poésie de l'acteur Grégoire Leprince-Ringuet distinguée par l'Académie française

Le comédien de 37 ans, vu chez Bertrand Tavernier comme Robert Guédignian, vient de recevoir le prix Lucette-Moreau pour son premier recueil, Les Entrelacs. « Et puis je me souviens qu'un matin de printemps / Je fus fait chevalier par les suprêmes fées (...) ». D'autres fées viennent de se pencher sur Grégoire Leprince-Ringuet, acteur et désormais poète. Le prix Lucette-Moreau remis par l'Académie française a distingué son premier recueil, publié en 2024 aux éditions La rumeur libre : Les Entrelacs. La cérémonie se tiendra le 4 décembre sous la Coupole. « La poésie est un art solitaire, ce genre de prix rapproche d'un seul coup l'auteur de ses lecteurs », se réjouit le lauréat, qui estime que cette distinction lui « donne des devoirs ». Ses entrelacs lyriques et personnels, qui font rimer souvenirs, introspection et scènes vues, ont eu les faveurs des académiciens le 26 juin dernier. Baptisé du nom d'une poète et romancière disparue en 2020, le prix Lucette-Moreau récompense des auteurs de poésie classique. Autrement dit, en vers réguliers et rimés. Publicité Ils se font rares dans la production actuelle. En mettant l'accent sur cette longue tradition littéraire, l'Académie voudrait s'assurer qu'elle reste bien immortelle. « J'aime croire que cette reconnaissance des formes classiques traduit un signe de dynamisme de cette langue. En tout cas, je l'appelle de mes vœux ! », ajoute Leprince-Ringuet, qui succède cette année à Guillaume Decourt. À lire aussi Grégoire Leprince-Ringuet: habiter poétiquement la vie Fou de Paul Valéry Quand il ne jette pas un coup d'œil sur « l'éternité sertie dans la fraîcheur des vagues », Leprince-Ringuet fréquente les plateaux de tournage et les théâtres. Il partira en tournée l'année prochaine dans Cyrano de Bergerac . Il vient de finir le tournage de C'est quoi l'amour ?, de Fabien Gorgeart, avec Mélanie Thierry et Vincent Macaigne. Ses débuts au cinéma, dans Les Égarés d'André Téchiné, lui ont valu une première nomination aux César en 2003. On l'a vu chez Christophe Honoré comme Bertrand Tavernier. Fidèle à la scène et à Robert Guédiguian, le comédien de 37 ans a réalisé un premier film en 2015, La Forêt de Quinconces. Un conte sentimental où se frayait déjà la poésie de Paul Valéry. Son champion. L'un des « Entrelacs » lui est dédié. Dans la préface du recueil, William Marx, professeur au Collège de France, estime que Grégoire Leprince-Ringuet a choisi le camp « de la beauté apollinienne ». Ce qui ressemble à un compliment. À lire aussi Notre critique de La Pie voleuse de Robert Guédiguian: adultère convenu entre trentenaires peu aimables Un pied dans la poésie, l'autre sur les planches, Leprince-Ringuet prépare une pièce de théâtre en alexandrins. « J'ai plusieurs cartes en main et j'essaie de les abattre en même temps », résume celui qui voudrait aussi, dans un deuxième long-métrage, rendre « accessible » le plaisir poétique. Il ne serait pas le seul à le cultiver dans le métier. « C'est presque un plaisir caché, mais on rencontre encore sur les tournages des acteurs qui vous récitent des poèmes par cœur. » Avec Sophie Marceau, qui a publié un recueil, ou Fabrice Luchini, qui multiplie les lectures publiques, l'industrie du cinéma connaît plusieurs amateurs officiels de poésie. En voici un autre, Grégoire Leprince-Ringuet, qui soigne la couleur et le rythme. L'enfance en un vers ? « J'aimais les myosotis et je croyais en Dieu. »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store