08-07-2025
Huit morts dans des inondations à la frontière entre la Chine et le Népal
Des personnes observent les dégâts causés par les inondations sur la rivière Bhotekoshi à 120 kilomètres au nord de Katmandou, au Népal, mardi 8 juillet 2025.
Huit morts dans des inondations à la frontière entre la Chine et le Népal
(Kathmandu) Huit personnes sont mortes et 31 portées disparues à la suite des inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont dévasté une vallée de l'Himalaya entre la Chine et le Népal mardi, ont annoncé des sources officielles et médias d'États.
Agence France-Presse
Au Népal, huit corps ont été récupérés tandis que 20 autres personnes, 14 Népalais et six Chinois, manquent à l'appel, d'après la police locale.
« Notre priorité, ce sont les efforts de recherche et de sauvetage. Nous avons secouru 57 personnes jusqu'à présent », a annoncé à l'AFP le porte-parole de la police népalaise, Binod Ghimire.
La télévision d'État chinoise CCTV a de son côté rapporté que la catastrophe avait frappé la frontière à l'aube mardi, et que 11 personnes avaient disparu du côté chinois en plus des six décomptées du côté népalais.
Le mur d'eau a aussi emporté l'un des principaux ponts qui reliait le Népal à la Chine en enjambant la rivière Bhote Koshi.
Les inondations et glissements de terrain mortels sont courants en Asie du Sud durant la saison des moussons, entre juin et septembre, mais les experts indiquent que le changement climatique aggrave ces phénomènes.
Ces inondations et sécheresses toujours plus intenses sont un « signal d'alarme » de ce qui est à venir, alors que le changement climatique rend le cycle de l'eau de moins en moins prévisible, a déclaré l'année dernière l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU.
Le Centre international pour le développement intégré des montagnes (ICIMOD), basé à Katmandou, avait averti en juin que les collectivités locales faisaient face à un risque accru de catastrophes lors de cette saison des moussons.
« Les températures en hausse et des pluies extrêmes augmentent le risque de catastrophes provoquées par l'eau comme des inondations, des glissements de terrain ou des coulées de débris », avait estimé l'ICIMOD.