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Cyclisme : «J'étais dopé jusqu'au cou», Bjarne Riis revient sur sa victoire dans le Tour de France 1996 et avoue «ne pas regretter»
Cyclisme : «J'étais dopé jusqu'au cou», Bjarne Riis revient sur sa victoire dans le Tour de France 1996 et avoue «ne pas regretter»

Le Figaro

time2 days ago

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Cyclisme : «J'étais dopé jusqu'au cou», Bjarne Riis revient sur sa victoire dans le Tour de France 1996 et avoue «ne pas regretter»

Lors d'une conférence à Copenhague, l'ex-vainqueur du Tour de France 1996 s'est livré sur ses années de dopage dans le vélo. En toute transparence. Le nom de Bjarne Riis figure toujours au palmarès du Tour de France alors que celui de Lance Armstrong a été définitivement effacé des tablettes. Les deux hommes ont pourtant avoué s'être dopés mais le Danois a échappé au coup d'effaceur définitif malgré des aveux en 2007. Ses confessions avaient d'ailleurs poussé la Grande Boucle à lui retirer dans un premier temps son titre mais quelques mois plus tard, il avait repris sa place parmi les vainqueurs, les faits étant prescrits, avait jugé l'UCI. «Dopé jusqu'au cou» Présent à l'occasion d'un forum sportif à Copenhague, Riis est revenu sur ces années noires du vélo et son sacre surprise sur le Tour de France 1996 pour prendre la succession de Miguel Indurain. «J'étais dopé jusqu'au cou quand j'ai gagné le Tour», a expliqué celui qui avait acquis le surnom de «Monsieur 60%» dans le peloton, en référence à son taux d'hématocrite élevé grâce au recours de l'EPO. Publicité «Nous acceptions tous en silence» «J'étais complètement dopé. Je savais ce que je faisais. Je ne le regrette pas, car cela faisait partie de cette époque et d'un système que nous acceptions tous en silence», a ajouté le Scandinave dont les propos sont relayés par le site Le Danois, qui détient toujours devant Tadej Pogacar le record de la montée dans Hautacam, ascension au cours de laquelle il avait assommé Miguel Indurain et le Tour de France, est resté dans le cyclisme de longues années après avoir rangé son vélo en 1999. Patron de l'équipe CSC, de Saxo-Bank, Saxo-Tinkoff, Tinkoff-Saxo puis de NTT Pro Cycling jusqu'en 2020, l'homme de 61 ans, vainqueur de quatre étapes sur le Tour de France, avait été mis en cause dans ses fonctions de dirigeants dans un rapport de l'agence antidopage danoise en 2015. Mis en cause aussi au cours de sa carrière de dirigeant Le document l'accusait notamment d'avoir incité Tyler Hamilton à contacter le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, impliqué dans le scandale de l'affaire Puerto qui avait mis à jour l'existence d'un réseau de dopage sanguin dans le vélo et le football. Le coureur américain avait confirmé ces informations dans son livre The Secret Race, indiquant que son manager avait fortement encouragé les coureurs à utiliser des produits interdits.

Tour de France : où situer la performance de Pogacar dans les records de montée vers Hautacam ?
Tour de France : où situer la performance de Pogacar dans les records de montée vers Hautacam ?

Le Figaro

time18-07-2025

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Tour de France : où situer la performance de Pogacar dans les records de montée vers Hautacam ?

ANALYSE - Le Slovène a écrasé ses rivaux dans la montée vers la station des Pyrénées jeudi mais il y a eu plus fort que lui par le passé. Tadej Pogacar a écrasé la dernière ascension de la 12e étape du Tour de France entre Auch et Hautacam pour prendre le maillot jaune en repoussant Jonas Vingegaard à 3'31''. Les spécialistes ne sont pas tous d'accord sur les mesures chronométrées de la montée mais tous s'accordent sur un point : le Slovène n'est pas le coureur le plus rapide de l'histoire à avoir avalé en 35'08'' le col classé hors catégorie (13,25 km à 8,01%) sous un soleil de plomb. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Bjarn Riis reste le meilleur performeur dans Hautacam Un homme a été, quelles que soient les sources, plus rapide : Bjarne Riis, en 1996 (34'40''). Le Danois, vainqueur du Tour de France cette année-là avait toutefois avoué en 2007 s'être dopé au cours de sa carrière en ayant recours à l'EPO. Son record n'est donc pas très crédible. Publicité Pogacar arriverait donc juste derrière en 35'08'' avec sa performance établie jeudi. Sur le podium, on retrouve Luc Leblanc (35'20'') en 1994 sous les couleurs de l'équipe Festina, formation qui fut au cœur de l'une des plus grandes affaires de dopage quatre ans plus tard. Miguel Indurain (35'22'' en 1994), vainqueur de cinq Tours de France consécutivement (1991, 1992, 1993, 1994 et 1995) pointe en quatrième position, suivi de près par Richard Virenque (35'29'' en 1996) impliqué dans le scandale Festina. Des temps difficilement comparables Il faut toutefois nuancer ces données brutes relevées dans un contexte à chaque fois différent puisque le tracé des étapes, les conditions météo et les circonstances de la montée (Pogacar a effectué l'ascension seul sans l'aide d'un coéquipier ou d'un rival) différaient. En 1994, Luc Leblanc s'était par exemple imposé dans le froid et dans le brouillard en lâchant Indurain à un kilomètre de l'arrivée alors que l'étape faisait ce jour-là 265 km (mais elle comptait moins de difficultés que celle de l'édition 2025 avec deux côtes classées en 4e catégorie alors que Pogacar a escaladé une côte de 4e catégorie, puis un col de 1e catégorie et un autre de 2e catégorie avant la montée finale). Pogacar s'et nettement amélioré alors que Vingegaard a régressé Deux chiffres permettent toutefois de prendre la mesure de la performance du Slovène et l'ampleur de l'écart avec Vingegaard. Le maillot jaune a écrabouillé son record précédent vers Hautacam qui était de 37'39'' en 2022. À l'inverse, Jonas Vingegaard a fait beaucoup moins bien que son temps de référence la même année en 36'35''. Le Danois a bouclé la montée en 37'31'' cette fois, soit près d'une minute supplémentaire. Pogacar (26 ans) a donc nettement progressé en trois ans tandis que Vingegaard (28 ans) est très loin de son état de forme de cette époque. Et si les meilleures années du leader de la Visma étaient finalement derrière lui ?

Les chiffres de la montée d'Hautacam lors de la 12e étape du Tour de France 2025
Les chiffres de la montée d'Hautacam lors de la 12e étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time17-07-2025

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Les chiffres de la montée d'Hautacam lors de la 12e étape du Tour de France 2025

Du temps d'ascension de Tadej Pogacar à la manière dont il a creusé l'écart avec Jonas Vingegaard, ce jeudi lors de la 12e étape du Tour de France, retour en quatre chiffres sur la montée d'Hautacam. 35'21 35'21 à partir de la bannière du début d'ascension ; autour de 35'05 selon des calculs de spécialistes prenant d'autres repères. Quelle que soit la référence, les chronos disent tous la même chose : Tadej Pogacar n'a pas battu le record de la montée d'Hautacam, établi par Bjarne Riis en 1996 (34'40), alors en pleine période EPO, et considéré comme l'une des performances les plus funestes du Tour en montagne. Comme toujours, beaucoup d'observateurs avaient l'oeil sur cette donnée, et certaines projections disaient que « Pogi » pourrait passer sous les 34'. Le Slovène, dont le record personnel était de 37'39 en 2022, est parti sur ces bases, mais il a peu à peu perdu du terrain sur Riis, pour finir à au moins 25 secondes. Son chrono est néanmoins de haut vol : selon la référence que l'on prend, il se situe entre la deuxième et la quatrième meilleure montée d'Hautacam, aux côtés de celles de Luc Leblanc (35'19'' en 1995) et Miguel Indurain (35'20'' en 1994). 2'40 L'élément marquant de l'ascension de Pogacar est le moment choisi pour attaquer. Le peloton des favoris était entré dans la montée d'Hautacam depuis 2'40 (environ 1 km) quand son coéquipier, Jhonatan Narvaez, a brusquement accéléré. « On avait reparlé en rigolant de l'étape du Dauphiné où on s'était mis à fond dès le bas de la montée (de Combloux), mais Jonny ne plaisantait pas », a raconté le nouveau Maillot Jaune. Une explication qui laisse penser que le plan initial d'UAE n'était pas forcément celui-là, mais qu'ils se sont adaptés, notamment au fait qu'Adam Yates, placé entre Narvaez et son leader à cet instant, venait de se relever. En tout cas, Pogacar n'a pas demandé à son coéquipier équatorien de ralentir, et cette accélération a grandement contribué à le mettre en avance sur les temps du début de montée de Riis. 22'' Au moment de l'accélération de Narvaez, le peloton comptait six autres éléments : Pogacar, Vingegaard, Onley, Lipowitz, Roglic et Johannessen. Ces quatre derniers n'ont même pas cherché à accompagner. Et si Vingegaard a suivi, ça n'a pas duré longtemps : 22 secondes exactement. Et ce n'est même pas Pogacar qui a décramponné le Danois, puisqu'il a lâché alors que Narvaez finissait de produire son effort. Le champion du monde s'est retrouvé seul à un peu plus de 12 km du sommet. 11'' S'il n'a pas gardé la roue de Pogacar sur son attaque, Vingegaard n'a pas craqué pour autant. Pendant plusieurs hectomètres, il a maintenu l'écart à cinq secondes. Et puis, son allure a commencé à s'éloigner de celle de son adversaire. De 6 secondes à 11 km de l'arrivée, l'écart est passé à 17 secondes sous la banderole des 10 km. Et il a continué à progresser au rythme de 11 secondes par kilomètre jusqu'au bout. Si l'on prend comme repère le début officiel de la montée d'Hautacam, le leader de Visma a escaladé 2'10 moins vite que Pogacar, en 37'31. Une performance inférieure à son record personnel (36'35 en 2022). Mais même cette performance ne lui aurait pas permis de faire le match avec « Pogi ».

Pas de record de la montée d'Hautacam pour Tadej Pogacar à l'issue de la 12e étape du Tour de France 2025
Pas de record de la montée d'Hautacam pour Tadej Pogacar à l'issue de la 12e étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time17-07-2025

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Pas de record de la montée d'Hautacam pour Tadej Pogacar à l'issue de la 12e étape du Tour de France 2025

Largement en avance sur les temps de passage de Bjarne Riis en début d'ascension de la montée d'Hautacam jeudi lors de la 12e étape du Tour de France 2025, Tadej Pogacar a finalement terminé à 41 secondes du record réalisé par le Danois, dopé à l'époque. Un des records de montée les plus funestes du Tour de France a tremblé, ce jeudi, mais il n'est pas tombé. Tadej Pogacar, vainqueur au sommet lors de la 12e étape, a effectué les 13,5 km d'Hautacam (7,8 % de moyenne) en 35'21'', à 41 secondes de la meilleure performance réalisée par Bjarne Riis, dopé, en 1996 (34'40''). Après son démarrage à une douzaine de kilomètres de l'arrivée, Pogacar était largement en avance sur les temps de passage du Danois, avant de baisser de pied au fil des kilomètres. Son chrono est néanmoins de haut vol : c'est la quatrième meilleure montée d'Hautacam, derrière Luc Leblanc (35'19'' en 1995) et Miguel Indurain (35'20'' en 1994). Jusque-là, le record de « Pogi » était de 37'39'' en 2022. Jonas Vingegaard a lui réalisé un temps de 37'31'', le 32e de l'histoire. Une performance inférieure de 56 secondes à son record personnel (36'35'' en 2022, il avait remporté l'étape). Il est désormais relégué à 3'31'' de Tadej Pogacar au classement général de ce Tour de France.

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