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Arthur Cazaux qualifié pour sa première finale ATP, à Kitzbühel, après sa victoire face à Arthur Rinderknech
Battu la semaine dernière en demi-finales à Gstaad, le Français Arthur Cazaux s'est qualifié pour sa première finale ATP, à Kitzbühel, en dominant son compatriote Arthur Rinderknech en deux sets (7-5, 6-3). Le 100e mondial affrontera le vainqueur du match entre Botic Van de Zandschulp et Alexander Bublik, qui l'avait éliminé en Suisse.
Il aura fallu une heure cinquante-cinq de jeu effectif à Arthur Cazaux pour se défaire de son compatriote Arthur Rinderknech en demi-finales du tournoi de Kitzbühel en deux manches 7-5, 6-3. Mais la durée de la rencontre, entamée à 12 h 40 et achevée à 16 h 49 ce vendredi, a été rallongée de plus de deux heures par une météo capricieuse, entre grosses averses et bruine légère empêchant la reprise du jeu après une longue interruption, court bâché.
On jouait depuis cinquante et une minutes, le score était de 4-4 quand le match a pu reprendre son cours normal à 15 h 49 malgré la menace nuageuse, tandis que les spectateurs des tribunes clairsemées du tournoi autrichien s'abritaient sous des ponchos de fortune. Dans ces conditions peu engageantes, c'est Cazaux qui s'est montré le plus agressif. Profitant de la moindre balle courte pour s'ouvrir le terrain et placer une accélération décisive ou conclure au filet, le Montpelliérain de 22 ans a converti la seule balle de break du premier set à 6-5, 30-40 sur le service de Rinderknech.
Idéalement lancé par un service qui tournait à plein régime (61 % de premières balles mais surtout 84 % de points gagnés derrière celles-ci), Cazaux s'est rapidement détaché, 3-0 dans la seconde manche, profitant de la passivité de son adversaire. Servant pour le match à 5-3, il a écarté la menace de son aîné (30 ans, 65e) à 15-30, en réussissant une jolie passe d'armes au filet avant de conclure à sa première balle de match, grâce à une faute en coup droit de Rinderknech.
« Tout le public criait "Allez Arthur !"', mais je l'ai pris pour moi, même si on a tous les deux le même prénom ! »
Arthur Cazaux
« Je suis vraiment heureux de ma performance cette semaine, jubilait le protégé de Sam Sumyk au micro du speaker. Le tennis est un sport difficile, j'ai eu des blessures, je suis bien revenu et je suis surtout resté bien concentré, sans penser à tout ce qui se passe autour de moi pendant le match. Tout le public criait "Aller Arthur !", mais je l'ai pris pour moi, même si on a tous les deux le même prénom (rires) ! »
En finale, le 100e mondial affrontera samedi le vainqueur de la rencontre opposant Botic Van de Zandschulp à Alexander Bublik, lequel avait éliminé Cazaux en Suisse sur le score de 6-1, 7-5.