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Marseille : vers un nouveau procès dans l'affaire des effondrements de la rue d'Aubagne
Marseille : vers un nouveau procès dans l'affaire des effondrements de la rue d'Aubagne

Le Figaro

time18-07-2025

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Marseille : vers un nouveau procès dans l'affaire des effondrements de la rue d'Aubagne

Plusieurs parties ont fait appel de la décision de justice rendue il y a quelques jours dans l'effondrement de la rue d'Aubagne à Marseille. Le 5 novembre 2018, huit personnes avaient été retrouvées mortes sous les décombres. Plusieurs parties civiles, le parquet et des prévenus dans le procès des effondrements mortels de la rue d'Aubagne ont fait appel, a appris Le Figaro auprès d'un avocat des parties civiles, confirmant une information de Marsactu. «Le parquet a fait appel de toutes les relaxes, et de mon côté, nous avons fait appel contre tout le monde, comme pratiquement toutes les parties civiles», indique Me Brice Grazzini, avocat d'une famille d'une des huit victimes retrouvées mortes dans les décombres de leurs logements, le 5 novembre 2018. Publicité Trois copropriétaires avaient été condamnés à de la prison ferme, sous bracelet électronique, l'architecte-expert qui avait bâclé une visite de l'immeuble quelques jours à peine avant le drame et l'élu à la ville alors en charge du logement insalubre écopant eux de sursis. Des peines inférieures aux réquisitions Propriétaire d'un appartement du 65 rue d'Aubagne, mais également avocat du syndic de copropriété de l'immeuble et, à l'époque, élu LR au conseil régional Paca, Xavier Cachard avait été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme à effectuer sous bracelet électronique. Il fait partie des prévenus qui font appel, aux côtés également de Julien Ruas, ancien adjoint au maire de Marseille chargé de l'habitat insalubre et condamné à deux ans de prison avec sursis. Les prévenus, condamnés à des peines globalement inférieures aux réquisitions, avaient notamment été jugés, à l'automne 2024, pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité, une infraction punie de cinq ans de prison maximum, et/ou pour soumission de personnes vulnérables, dont au moins un mineur, à des conditions d'hébergement indigne, un délit sanctionnable de 10 ans d'emprisonnement. Épargnés par les magistrats instructeurs, une dizaine de copropriétaires du 65 rue d'Aubagne, dont deux sociétés jugées en tant que personnes morales, avaient été cités à comparaître directement par des parties civiles. Mais certains ont été relaxés, tout comme 13 Habitat, le bailleur social propriétaire du 63 de la rue d'Aubagne, immeuble également effondré.

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