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Pourquoi la pub de Sydney Sweeney passionne les pro-Trump
Pourquoi la pub de Sydney Sweeney passionne les pro-Trump

24 Heures

time10-08-2025

  • Entertainment
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Pourquoi la pub de Sydney Sweeney passionne les pro-Trump

Accueil | Culture | Cinéma & séries | Opinion L'actrice américaine se retrouve au cœur d'une polémique au sujet d'une pub qui illustre le retour d'une communication ouvertement sexy: Trump et le peuple MAGA se sont engouffrés dans ce jeans. Commentaire Publié aujourd'hui à 16h29 Sydney Sweeney sortant du Plaza Hotel de New York, en juin dernier. (Photo by Jose Perez/Bauer-Griffin/GC Images) GC Images En bref: Il faut commencer par féliciter American Eagle Outfitters, marque de vêtements américaine fondée en 1977, d'avoir senti le vent tourner. L'Amérique était prête, 45 ans après que Brooke Shields, provoquant un scandale, ait déclaré qu'il n'y avait «rien» entre son jeans Calvin Klein et elle, pour un genre de remake à la couleur 2025. Voilà donc, depuis quelques jours, la blonde Sydney Sweeney, 27 ans, en train de reboutonner la braguette de son denim bleu American Eagle avec un slogan qui marquera l'époque: «Sydney Sweeney has great jeans» joue sur la même prononciation, en anglais, des mots «gènes» et «jeans». Il s'agit ensuite de constater, quel que soit ce que l'on pense de l'héritage ADN plutôt très sexy de la blonde venue de Spokane (quelque part entre Seattle et Portland) que le puritanisme a, en notre folle époque, complètement changé de camp. En 1980, alors qu'American Eagle n'avait que trois ans, ceux qui s'étouffaient étaient conservateurs, supposément de droite, des bigots qui ne comprenaient rien à Brooke, au désir moderne, et votaient républicain. Mais aujourd'hui, ceux qui hurlent que la pub mettant en scène Sydney Sweeney est une horreur sont des «progressistes», la gauche des Démocrates, et ils le font en dénonçant une ode à la peau blanche (c'est donc raciste), une vision du sexe hétérosexuelle (c'est si désespérément old school ) qui bafoue derechef toute inclusivité. Et au final, vu la blague des beaux gènes de Sydney, ils ont parlé d'eugénisme aryen: ce serait une pub «nazie», n'ont pas hésité certains critiques. Les médias des États-Unis ont en prime «découvert» que Sydney Sweeney avait, en 2024, pris sa carte du parti de Donald Trump. Tout s'est déchaîné . Gagnante ou perdante? Comment devient-on une icône politique? Quand et pourquoi est-on, volontairement ou malgré soi, «récupéré» par un parti, une société, un président? Le monde entier se moquait éperdument, jusqu'à la semaine dernière, de l'affiliation politique de Sydney Sweeney et de ses pantalons. Mais dans les décennies à venir, l'actrice deviendra sans doute une habituée des conférences sur ces thèmes et fera l'objet de moult études universitaires. Car Donald Trump s'en est mêlé, suivi par d'autres de ses amis. Le président «adore» Sydney Sweeney. Il la voit comme une «gagnante», comme le sont les Républicains, et l'a comparée à cette «perdante» de Taylor Swift (qui avait annoncé voter contre lui l'an dernier). Le peuple MAGA est donc appelé en masse à enfiler ses jambes dans les canons American Eagle: l'action de la marque s'est envolée à la hausse à Wall Street. Qui est-elle, Sydney Sweeney, désormais première égérie MAGA piquée à Hollywood? Elle est née d'une maman avocate et d'un père qui bossait dans l'hôtellerie, et fut vite diagnostiquée hyperactive. C'est pour ça que la fillette fut mise au taekwondo alors qu'elle n'avait que 5 ans, qu'elle a ensuite pratiqué plein d'arts martiaux et de sports assez rudes comme le football ou le wakeboard: tout ça pourra servir dans les films de superhéros, comme «Madame Web», sorti l'an dernier. En 2022, Sydney Sweeney a été nominée deux fois aux Emmys, les Oscars de la télévision. NBC via Getty Images C'est en 2019 qu'on l'a remarquée, dans la série «Euphoria», suivie par l'excellent «White Lotus», puis une apparition dans «Once Upon a Time… in Hollywood», film de Tarantino. En 2023, la comédie romantique «Tout sauf toi», où elle partageait l'affiche avec Glen Powell, fait un carton aux États-Unis. Sydney et ses décolletés audacieux deviennent à la mode: on les retrouve par exemple la même année fort mis en valeur sur une décapotable pour «Angry», clip du come-back de ces boomers de Rolling Stones . Côté vie privée, elle a rompu récemment avec Jonathan Davino, un homme d'affaires qu'elle fréquentait depuis 2018. Nous serons sûrement vite mis au courant de la suite. ROCK. Le clip plutôt sexy d'«Angry», marquant le retour des Rolling Stones, en 2023. The Rolling Stones En attendant, Sydney Sweeney n'a pas du tout réagi à l'affaire American Eagle, aux esclandres, à l'admiration de Trump, aux insultes des autres. Est-ce que cela va en faire définitivement une star? Ou au contraire la desservir? Où il y a de la gêne… Elle aime visiblement qu'on parle d'elle et n'est pas du genre à avoir peur de ses choix et opinions: disons plus simplement qu'elle semble s'en moquer, et trace sa route, en jeans ou pas. Ce qui est aussi un signe de l'époque. Déçue. Avec l'homme d'affaires Jonathan Davino, elle avait rêvé de mariage. Ils ont rompu cette année. GC Images l'Amérique de Donald Trump Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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