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Le Figaro
2 days ago
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«Rassurez-moi, c'est une répétition ?» : les internautes critiquent le retour d' «Intervilles»
REVUE DE TWEETS - France 2 diffusait jeudi soir, en direct depuis Beauvais, le jeu animé par Nagui, Bruno Guillon, Magali Ripoll, Camille Cerf, Valérie Bègue et Yoann Riou. Si les audiences étaient au rendez-vous, les appréciations sont majoritairement négatives. Nagui a cassé les codes d' « Intervilles » en relançant le jeu culte de Guy Lux et Claude Savarit dans le cadre champêtre et verdoyant de Beauvais, dans l'Oise. Un site qui tranche avec les arènes sablonneuses ou les vastes places de centre-ville autrefois choisies pour accueillir les épreuves délirantes du divertissement. Diffusé jeudi soir en direct sur France 2, ce premier numéro a été un succès d'audience, suivi par une moyenne de 3.352.000 téléspectateurs (22% de PDA) selon Médiamétrie Si le public est resté nombreux devant le petit écran, les appréciations exprimées sur les réseaux sociaux tout au long de la soirée penchaient nettement vers le négatif. Les premières minutes d' « Intervilles » ont été laborieuses avec un générique et une ambiance musicale inaudibles ainsi que des plans de caméra, notamment les vues aériennes, qui ne valorisaient pas le décor de l'émission. À lire aussi Retailleau accusé de tricherie, Foucault à l'eau, l'épisode des lunettes cassées... «Intervilles» en 5 moments cultes Publicité « C'est quoi ce plateau de Wish ? » « Il manque une partie du plateau là, non ? C'est un before ou c'est le vrai prime ? », s'est interrogé un internaute. « C'est quoi ce lancement totalement brouillon et pas du tout structuré ? On dirait la répétition de la fête de l'école de mon filleul », a caricaturé un autre. « Rassurez-moi, c'est une répétition ? C'est inaudible, le décor est moche, on dirait réellement un essai… Je vais décrocher d'ici peu », a ajouté un troisième. « C'est quoi ce plateau de Wish ? », ont écrit plusieurs autres. « On se croirait à la kermesse des écoles » L'ambiance festive et dynamique vécue sur place ne parvenait pas à être pleinement ressentie par les téléspectateurs. Les premiers échanges entre les six animateurs d' « Intervilles » ont manqué de coordination et de fluidité. Le son incessant des trompettes du public était plus audible que celui des micros de Nagui et sa petite bande. « Il y a vraiment un problème de son sur le jeu. Entre la corne de brume qui est trop présente, les musiques qui ne s'entendent pas... Les balances entre les animateurs et les sons d'ambiance sont horribles. Ça gâche beaucoup », a signalé un internaute. « Je n'ai jamais vu un 'Intervilles' aussi nul et malaisant. Les animateurs sont en train de se justifier toutes les deux minutes sur l'ADN d' 'Intervilles' alors qu'on ne le retrouve pas. Le générique, on ne l'entend pas. L'ambiance est à chier, on se croirait à la kermesse des écoles », s'est agacé un autre. « Il faut s'accrocher, il y a beaucoup de monde, beaucoup de caméras, beaucoup de micros allumés en même temps... », a souligné un troisième. « J'ai voulu regarder le retour d' 'Intervilles' par curiosité. On dirait un truc de L'Équipe 21 ou de Gulli. Ce n'est pas drôle, les animateurs n'animent rien, tout le monde surjoue... Il y a plus de plaintes arbitrage que de jeu », a résumé un dernier. Les plus nostalgiques ont souligné que l'absence des vachettes dans cette nouvelle version d' « Intervilles » leur manquait. « 'Intervilles' sans vachettes et sans arène, ce n'est pas 'Intervilles' », estime un téléspectateur. « Je suis content que cette première émission ait marché, j'espère que ça va continuer. Ça fait toujours plaisir de retrouver des émissions dites familiales », se réjouit un autre. Trois autres numéros sont programmés jusqu'au 24 juillet sur France 2.
Le Parisien
2 days ago
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Audiences TV : « Intervilles » leader en forme pour son grand retour
C'est le lancement de l'été. Jeudi soir, France 2 a diffusé le grand retour d'« Intervilles » , le célèbre jeu imaginé par Guy Lux il y a près de 60 ans. Désormais sans vachettes et doté d'un nouveau générique, le format est animé par Nagui, entouré de Bruno Guillon, Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll ou encore Yoann Riou. Se déroulant à Beauvais, ce premier numéro sur les quatre attendus sur la chaîne publique cet été a suscité la curiosité de 3,4 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie, une bonne performance. Cela représente 22,0 % de l'ensemble du public. France 2 est ainsi leader du palmarès des audiences de la soirée. L'émission est aussi un carton sur la cible commerciale des Femmes responsables des achats âgées de moins de cinquante ans (FRDA-50) avec une part de marché de 27,5 %, permettant à la Deux d'être, une fois n'est pas coutume, leader sur cet indicateur. Il y a 12 ans, le samedi 29 juin 2013, la précédente diffusion d'« Intervilles » sur France 2 à l'occasion des 50 ans du programme avait rassemblé 3,8 millions de téléspectateurs, soit 20 % du public. TF 1 suit en misant sur une valeur sûre du cinéma : « Le dîner de cons ». La célèbre comédie avec l'inoubliable Jacques Villeret et Thierry Lhermitte a fait rire 2,9 millions de fans de François Pignon, pour une part d'audience (PDA) de 17,6 %. Sur la cible commerciale des FRDA-50, la part de marché atteint 21,2 %. France 3 est derrière avec « Le doc et le véto », sa série incarnée par Michel Cymes. Le premier épisode en rediffusion de la soirée a attiré jusqu'à 22h40 2,3 millions d'amateurs, ce qui équivaut à 13,5 % du public. M 6 suit avec un nouveau numéro d'« Arnaques ! », le magazine de Julien Courbet venant en aide aux particuliers. Consacré à la guerre des voisins, ce dernier a intrigué seulement 1 million de téléspectateurs (5,8 % de PDA), tandis que la part de marché FRDA-50 s'élève à 10,0 %. Du côté du reste des chaînes, TMC s'impose avec « Jurassic World », le blockbuster américain avec Chris Pratt. Le long-métrage a fait frissonner 987 000 cinéphiles, soit 6,7 % de l'ensemble du public. France 5 n'est pas loin avec son documentaire sur l'histoire du Concorde qui a intrigué 826 000 passionnés d'aviation (4,9 %).
Le Figaro
2 days ago
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Quelle audience pour le grand retour d' «Intervilles» avec Nagui sur France 2 ?
Les audiences du jeudi 3 juillet 2025 pour les programmes diffusés en première partie de soirée. Nagui, Bruno Guillon, Magali Ripoll, Camille Cerf, Valérie Bègue et Yoann Riou ont relancé « Intervilles » jeudi soir en direct sur France 2 douze ans après le dernier numéro proposé à l'occasion du cinquantenaire du jeu. Le 29 juin 2013, la chaîne du service public était arrivée en tête des audiences de la soirée avec 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne (20% de PDA) avec le duel entre Dax et Saint-Amand-les-Eaux animé par Nathalie Simon, Olivier Minne et Tex. La formule champêtre et sans vachettes d' « Intervilles » diffusée en direct de Beauvais, dans l'Oise, a été suivie par une moyenne de 3.352.000 téléspectateurs (22% de PDA) selon Médiamétrie. Un excellent score qui permet à France 2 d'être leader devant TF1 qui rediffusait la comédie Le dîner de cons , vue ou revue par près de 3 millions de téléspectateurs en moyenne (17,6% de PDA). Publicité Sur la TNT, TMC a devancé ses principaux concurrents avec le film Jurassic World qui a rassemblé une moyenne de 987.000 téléspectateurs (6,7% de PDA), au coude à coude avec France 5 et le documentaire Concorde, l'histoire secrète . Sur TFX, le prime de « Secret Story » animé par Christophe Beaugrand a diverti 461.000 téléspectateurs en moyenne (2,7% de PDA) jusqu'à 22h15. À lire aussi Marie-Sophie Lacarrau et Isabelle Ithurburu : «Nous partageons les mêmes préoccupations que les Français»
Le HuffPost France
2 days ago
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« Intervilles » sur France 2 : ce n'est pas l'absence de vachettes qui a le plus fait réagir les téléspectateurs
DIVERTISSEMENT - « C'est le décor du camping du coin ? » France 2 a relancé en grande pompe ce jeudi 3 juillet au soir son jeu Intervilles, en direct depuis Beauvais. Si beaucoup de fans attendaient impatiemment le retour de l'émission, après douze ans d'absence, certains ont été déçus par cette nouvelle version animée par Nagui et Bruno Guillon. Et ce n'est pas le manque de vachettes qui a fait le plus broncher. Aucune vache landaise n'est venue courser les candidats ce jeudi soir, un choix de Nagui en vertu de la protection animale. À la place, la mascotte Topa, à l'effigie d'une vache conçue par le dessinateur Zep, père du héros de BD Titeuf. Le remplacement des célèbres vachettes par ce costume avait provoqué la colère des habitués de l'émission. Ainsi que l'ire de certaines villes du Sud Ouest, comme Dax et Mont-de-Marsan, qui ont d'ailleurs refusé de participer à l'émission. Vache ou pas vache, ce n'est pas le débat qui a suscité le plus de réactions sur les réseaux sociaux. C'est la taille « minuscule » du plateau qui a choqué. « J'ai souvenir de grandes arènes, pleines à craquer avec une ambiance de fou. Là, c'est dans un champ avec des bottes de pailles », s'est offusqué un internaute sur X (ex-Twitter). « Un plateau digne d'une kermesse... » Un autre utilisateur du réseau social d'Elon Musk déplore : « on dirait la version Wish (site d'e-commerce américain vendant des produits de mauvaises qualités NDLR) d'Intervilles avec 30 € de budget ». Même critique négative d'un autre fan : « C'est quoi ce plateau de Wish ? ». « Il manque une partie du plateau là non ? », se moque un autre, tandis qu'un téléspectateur trouve qu'il est « riquiqui ». « Quand tu claques tout ton budget dans une équipe de 6 animateurs et que tu fais un plateau digne d'une kermesse villageoise... », ironise un internaute. Les comparaisons vont bon train, certains considérant que le plateau fait penser à « une aire de jeu » d'un restaurant McDonald's. Outre les vachettes et le plateau qui ne ressemble plus aux « arènes » d'antan, les fans ont remarqué un autre emblème absent d' Intervilles 2025 : le fameux générique historique et son entêtante rengaine Chanananana. Un « problème de droits », a justifié Nagui. Le nouveau générique est l'œuvre des deux musiciens qui forment le duo électro Ofenbach, dont Dorian Lux, le petit-fils de Guy Lux. Intervilles 2025 s'étale sur quatre soirées diffusées à un rythme hebdomadaire, en direct à 21 h 10. Parmi les six villes sélectionnées, aucune n'est méridionale, la plus au sud étant Gap (Hautes-Alpes). C'est là qu'aura lieu la deuxième soirée, le 10 juillet, pour un affrontement contre Bourgoin-Jallieu (Isère).
Le Parisien
3 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
« Roulez saucisse ! » : retour d'« Intervilles » un peu poussif
« Est-ce que vous pouvez me pincer Nagui ? On est vraiment en train de relancer Intervilles. Je retombe en enfance ! », lance Bruno Guillon dès les premières minutes de direct. Avec Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll et Yoann Riou, il fait partie des animateurs mobilisés par France 2 et Nagui pour relancer le jeu télévisé culte créé en 1962 par Guy Lux et Claude Savarit, après 12 ans de diète cathodique . Une version modernisée sans le « Chananana » du générique, méconnaissable dans son remix commandé pour l'occasion et sans les vachettes non plus, remplacées par deux mascottes baptisées Topa (en référence au gimmick « Top à la vachette ») Pour sa saison été 2025, la chaîne publique a posé son cirque métallique dans un champ en bordure de Beauvais (Oise), pour sa confrontation avec la ville Coulanges-lès-Nevers (Nièvre). Les épreuves bariolées sautent aux yeux, tout comme le fameux mur des champions à remonter à la force des bras, orné de deux immenses cornes (de vachettes bien sûr !). Un décor d'échafaudages qui décevra les nostalgiques des arènes du sud-ouest où l'émission a longtemps usé ses valises. Pom-pom girls et DJ électrisent un public surchauffé et des animateurs survoltés. « Même l'arbitre est bourré », plaisante Nagui à propos du trublion Yoann Riou en apnée jusqu'à 23h20. « 5… 4… 3… 2… 1… Partez ! » Tyrolienne au-dessus d'une piscine, match de foot harnaché à un joueur de l'équipe adverse sur un terrain glissant et courses sur des tapis roulants déguisés en hot dog ou en saucisse : les épreuves loufoques succèdent à des attractions de fête de village comme le tir à a cordes. Le réalisateur (le pourtant très expérimenté Gérard Pullicino, connu pour son « Taratata » ) ne semble plus savoir où donner de la tête et, comme lui, nous les téléspectateurs sommes un peu perdus parmi les 2 000 spectateurs. Enfants, avouons-le, on bassinait nos parents pour avoir le droit de veiller devant « Intervilles ». Ce jeu c'était le graal de tous les enfants des années 1980-1990. Trois décennies plus tard, on se dit que définitivement « il ne faut jamais revenir aux temps cachés des souvenirs » comme chantait Barbara. « Intervilles » est réservé aux âmes d'enfant. Il faut aimer les glissades, les gamelles, les déguisements rigolos, les blagues potaches et les concours de mauvaise foi post-épreuves, qui, modernité oblige, sont tranchés par l'arbitrage vidéo. Nous, adultes, tout cela nous laisse un peu de marbre… Tout comme la victoire finale de Coulanges après une folle remontada sur le mur des champions. Par conséquent, on rit des imprévus, les gros ratés, inévitables sur 2h30 de direct. Les épreuves beaucoup trop difficiles où le tapis roulant file invariablement dans le mauvais sens. La destruction d'une partie du décor qui oblige de faire une pause 53 secondes avant la fin d'un jeu. Ou ce couac monumental de Nagui qui prend deux Français au téléphone pour un jeu à distance, croisière à gagner à la clé. Mais l'animateur se trompe et annonce la victoire d'Anthony, en réalité le perdant... avant d'être corrigé par sa troupe et de féliciter Marie, la véritable lauréate. Bref on a vieilli. Et Intervilles aussi ?
