Dernières actualités avec #BryanCoquard


L'Équipe
2 days ago
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« Mentalement, il me reste peut-être des séquelles » : Bryan Coquard après sa 7e place à l'arrivée de la huitième étape du Tour de France 2025
Bryan Coquard, arrivé en septième position de la huitième étape du Tour de France samedi, a avoué qu'il lui restait « peut-être » des séquelles, sans doute de sa chute lors de la troisième étape de cette édition. Bryan Coquard (Cofidis), septième du sprint à l'arrivée de la 8e étape du Tour de France, au micro d'Eurosport : « Je ne viens pas sur le Tour de France pour faire un Top 10. Mais bon, c'était une belle arrivée pour moi, l'équipe a montré un beau visage et super bien travaillé. On les a vus vraiment à l'avant, tout le monde était très impliqué, même si dans le final, c'était plus compliqué. J'étais un peu dans le vent derrière Ackermann (Israel-Premier Tech), parce que clairement, mentalement, peut-être qu'il me reste un peu de séquelles et je n'ai pas osé pousser à gauche pour me mettre à l'abri. C'est plutôt encourageant, je suis de nouveau dans le match, et on va réessayer les prochains jours. Je suis fier de mon équipe, de ma performance tout de même, mon Tour commence, on va dire (sourire). »


L'Équipe
4 days ago
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« Il m'a répondu que je n'y étais clairement pour rien » : Bryan Coquard a échangé avec Jasper Philipsen après son abandon
Coupable sans le vouloir de la chute et de l'abandon de Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) lors de la 3e étape du Tour de France lundi, Bryan Coquard (Cofidis) a depuis échangé avec le Belge. Et ce dernier ne le tient pas responsable de ce fait de course. Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) ne tient pas Bryan Coquard (Cofidis) pour responsable de son abandon sur le Tour de France. Contraint de quitter la course lundi, le Belge a pu échanger avec le Français a posteriori et ne l'a pas incriminé. « Je l'ai eu le lendemain (mardi), je lui ai dit que j'étais navré, que j'étais désolé de cette très mauvaise situation. Il m'a répondu que je n'y étais clairement pour rien, que c'était un fait de course, pas de chance et qu'à aucun moment je n'avais fait un mauvais geste, a expliqué Coquard au micro de France Télévisions ce jeudi. Il m'a dit qu'il me souhaitait une bonne fin de Tour et qu'il espérait que je brille et que je devais garder la tête haute. » Philipsen avait lourdement chuté à l'approche du sprint intermédiaire à Isbergues, à 60 km de l'arrivée de la 3e étape. Maillot vert sur les épaules, il avait été déstabilisé par Coquard, lui-même déséquilibré par Laurenz Rex (Intermarché-Wanty), au centre de la route. Victime d'une fracture de la clavicule droite, le Belge a abandonné quelques minutes plus tard.


Le Parisien
4 days ago
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Tour de France : pour Coquard, « les gens sont devenus un petit peu fous » après l'abandon de Philipsen
Il s'était déjà expliqué, à chaud, lundi, au pied de son bus de la Cofidis. Quelques instants après la fin de l'étape du jour du Tour de France , Bryan Coquard , la voix tremblante et le regard humide, était revenu sur cette journée particulière, « une sale journée » comme il l'avait lui-même résumée. « Un des trucs marquants du Tour, malheureusement », dit-il. Impliqué dans la violente chute du maillot vert Jasper Philipsen , finalement contraint à l'abandon, victime d'une fracture de la clavicule droite, le cycliste français a par la suite reçu un carton jaune sévère et a été la cible de nombreuses critiques. Notamment du public. Mercredi, à l'occasion d'un entretien pour Ouest-France , le coureur de 33 ans est revenu sur cet épisode douloureux, révélant notamment avoir pu échanger « par messages » avec Jasper Philipsen pour lui souhaiter « un très bon rétablissement » et qu'il était « désolé de la situation ». Un échange qui l'a soulagé même s'il ne se sent « pas trop coupable ». Un sentiment partagé avec Philipsen. « [Il] m'a dit que je n'y étais pour rien, que c'était un fait de course. Et que c'était vraiment la faute à pas de chance. Ça s'est passé super vite et finalement j'ai juste essayé de sauver ma peau. Avec le recul, je n'ai rien fait de mal. » Coquard est également revenu sur le carton jaune qui les commissaires de course lui ont infligé et sur les menaces qu'il a reçues. « Ce serait mentir de dire que je n'ai pas vu tout ça. Je ne suis pas du tout là pour faire une polémique, ce n'est pas du tout mon intention, mais pour moi, les commissaires sont un peu fautifs parce qu'en me mettant un carton jaune , ça me rend coupable de fait. Je leur en veux et je leur ai dit. Il y a aussi ce phénomène, peut-être, et c'est bête à dire, mais avec les paris sportifs… J'imagine que des gens ont peut-être perdu de l'argent, et sont devenus un petit peu fous à cause de ça… On sait tout l'impact médiatique que le Tour peut avoir, tout ce que ça engendre. Sur une autre course, ça aurait été un non-événement. Maintenant, je retiens surtout les messages de soutien. Mon téléphone n'a pas arrêté de sonner. » L'actuel numéro 66 au classement général du Tour espère cependant passer à autre chose. « Tour continue. Jasper m'a dit de le vivre à fond, et qu'il me souhaitait le meilleur. Donc je veux essayer d'aller de l'avant… »


Le Figaro
6 days ago
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- Le Figaro
Tour de France : «Je leur aurais fait bouffer leur téléphone», Hinault défend Coquard face aux messages haineux sur les réseaux sociaux
LE SCAN SPORT - Le quintuple vainqueur du Tour de France a apporté son soutien à Bryan Coquard, ciblé par des messages de haine sur les réseaux sociaux après la chute de Jasper Philipsen. «Tu as essayé de tuer Jasper», «Branleur», «J'espère que tu seras exclu du Tour», «Si vous ne savez pas faire de vélo, prenez votre retraite». Voici un résumé des messages déplorables adressés sur les réseaux sociaux à Bryan Coquard responsable malheureux de la chute de Jasper Philipsen lundi dans l'étape entre Valenciennes et Dunkerque à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Un flot d'agressivité et d'insultes venues tout droit de la part de parieurs amers après l'abandon du sprinteur belge sur lequel ils avaient misé et qui souffre d'une fracture de la clavicule et d'une côte. Touché mentalement et très ému Bryan Coquard lui-même victime d'une chute dans le final de l'étape, s'était platement excusé auprès du coureur et de son équipe Alpecin-Deceuninck. Qu'ils viennent en face et on s'expliquera d'homme à homme Bernard Hinault Publicité Ce mardi, après la victoire de Tadej Pogacar à Rouen, Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985) a tenu à défendre le sprinteur français cible des internautes. Avec la gouaille qui le caractérise. «C'est tellement facile, ils sont loin et ils viennent t'insulter... Qu'ils viennent en face et on va s'expliquer d'homme à homme», a tempêté l'ex-champion français relancé sur le plateau de France Télévisions sur le sujet : «Je ne me serais pas gêné pour mettre des bourre-pifs Je leur aurais fait bouffer les téléphones. Ce sont des idiots, ils n'ont jamais pratiqué le vélo et je trouve cela dommage.» Vasseur a défendu son coureur Mardi matin à Amiens, le patron de l'équipe Cofidis, Cédric Vasseur, avait lui aussi pris la défense de son coureur qui avait écopé d'un carton jaune sévère, selon lui, de la part des organisateurs.


Le Parisien
6 days ago
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- Le Parisien
« C'est n'importe quoi » : pourquoi le carton jaune contre Bryan Coquard provoque un début de polémique sur le Tour
Durcir les règles pour plus de sécurité, c'est bien. Les appliquer sans discernement et sous le coup de l'émotion, c'est moins bien. Au village départ de la quatrième étape à Amiens ce mardi, Cédric Vasseur, le manager de Cofidis ne décolérait pas. Même une nuit de repos n'avait pas effacé sa frustration. La veille, son sprinteur Bryan Coquard, qui avait involontairement provoqué l'abandon du maillot vert, Jasper Philipsen, avait écopé d'un carton jaune selon le jugement des commissaires UCI chargés d'analyser le sprint à la VAR. Le voilà fragilisé car s'il en reçoit un second d'ici la fin du Tour de France, il sera exclu de l'épreuve. Les cartons jaunes , implémentés cette année, sont notamment là pour empêcher les comportements à risques et accidentogènes. Le problème, c'est que Coquard n'a, objectivement, pas sprinté comme un fou en changeant brutalement de trajectoires ou en donnant des coups de coude. Il a heurté un autre concurrent et ensuite touché malgré lui Philipsen. En foot, on parlerait de faute involontaire. « Bryan a été injustement sanctionné, explique Vasseur. J'ai échangé hier avec le manager de Philipsen. Il, est d'accord avec moi. C'est un incident malheureux. Plein d'autres managers d'équipes m'ont dit la même chose. » Vasseur lance alors une proposition : « L'attribution des cartons jaunes devrait être soumise à une commission qui regarderait la validité de la décision. Là, on est sur le côté émotionnel puisqu'on a l'abandon du maillot vert. Et on a l'impression qu'il doit y avoir forcément une sanction. Même s'il n'y a pas de fautes. » Le sentiment d'un deux poids deux mesures flotte sur le peloton. Sans vouloir être nommés, certains patrons d'équipes le déplorent. « Il y a eu plusieurs séquences où on a vu l'Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) donner des coups de coudes à des adversaires, rappelle l'un d'eux. Mais comme il n'y a pas de chute, ça passe. On a l'impression que les commissaires ne savent pas comment utiliser intelligemment les cartons jaunes. » Vasseur a compris que le carton de Coquard ne serait pas retiré. Mais il n'en démord pas : « Le grand public peut avoir du mal à le comprendre mais je vous promets que ceux qui connaissent le vélo savent qu'il n'y a aucune faute. On a l'impression que bientôt on va se dire : bon à qui on met un carton aujourd'hui ? C'est n'importe quoi. » En l'absence d'une application claire et surtout justifiée a posteriori, la machine à polémiques risque de s'emballer. David Lappartient en convenait, en creux, dans nos colonnes juste avant le Grand Départ à Lille. « Un sprint à 70 km/h, ça va vite et le regarder 20 fois à la vidéo pour analyser le bazar ne donne pas toujours une vérité. Regardez le sprint de Cavendish l'année dernière quand il gagne sa 35e étape sur le Tour : vous le montrez à 10 personnes, 5 vont vous dire que c'était magnifique et les autres vont demander le déclassement. Moi, je l'ai trouvé beau. Mais c'est comme au foot : on donne des cartons aux arbitres et c'est à eux de les utiliser ou pas . »