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Le Parisien
4 days ago
- Science
- Le Parisien
Bébé mort à l'hôpital de Lille : la famille lance un appel à témoins pour tenter de comprendre
Un appel à témoins face à une immense incompréhension. La famille de la petite Zayneb, nourrisson prématuré retrouvé blessé au sol dans un service de néonatologie du CHU de Lille et décédé quelques jours plus tard, cherche à comprendre ce qui a mené au drame. Un enfant qui déambule sans surveillance dans le service et entre dans la chambre de bébés très fragiles, un service insuffisamment sécurisé, une surveillance trop distante… La famille de la petite fille, qui avait cinq jours lors des faits, dit avoir constaté des anomalies « concernant la sécurité de l'hôpital Jeanne de Flandre », la maternité du CHU. Elle appelle donc toute famille ayant constaté des éléments similaires à témoigner, a expliqué Karima Farhi, cousine du père, devenue la porte-parole de la famille qui habite Tourcoing. Les personnes souhaitant témoigner sont invitées à contacter le parquet de Lille. Vendredi, une semaine après la découverte du bébé au sol, la procureure Carole Étienne a indiqué qu'elle était morte d'un traumatisme « compatible avec une chute » et confirmé qu'un enfant avait été vu près du berceau au moment des faits. Les faits se sont déroulés le 11 juillet, en fin de matinée, au sein du service de néonatologie de l'hôpital Jeanne de Flandre, l'une des principales maternités de la région. La petite fille, née à 7 mois et demi de grossesse, est décédée mardi. La procureure a confirmé les déclarations de la famille du nourrisson, qui a pointé le comportement perturbateur du frère d'un autre bébé hospitalisé dans le service, et indiqué qu'un « enfant de six ans, membre d'une autre famille, a effectivement été vu à proximité du berceau et de l'enfant au sol ». L'enquête ouverte pour « recherche des causes de la mort » se poursuit. Les jours précédents, « le grand-père maternel (de Zayneb) est allé voir la maman du petit garçon à deux reprises pour lui indiquer qu'il fallait qu'elle surveille son enfant », rapporte Karima Farhi. La veille du drame, la mère de Zayneb l'avait retrouvée sans sa couche ni son matériel médical, mais le personnel avait répondu à ses interrogations qu'elle avait dû les enlever toute seule, ajoute-t-elle. Elle souligne que « le personnel médical avait été prévenu » du « comportement anormal depuis plusieurs jours » du garçonnet, déjà vu à proximité de la petite Zayneb, « qu'il appelait ma poupée ». « Ce que ne veut pas la maman », une jeune femme de 23 ans dont Zayneb était le premier enfant, « c'est qu'on pense qu'elle a laissé son enfant sans surveillance » alors qu'« elle l'a confié au personnel hospitalier » pendant qu'elle réalisait les formalités pour sa propre sortie de l'hôpital, dans un autre service, insiste la cousine. Le centre hospitalier, évoquant dans un communiqué de presse mercredi « un événement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant », a strictement limité les visites en néonatologie. La famille du nourrisson, qui ne sait pas encore si elle portera plainte, a appelé l'hôpital à « assumer sa responsabilité » pour que « cela n'arrive plus jamais ».


Le Figaro
7 days ago
- Science
- Le Figaro
Lille : une enquête ouverte après la mort d'un nourrisson à l'hôpital
L'hôpital et le parquet ont annoncé l'ouverture d'une enquête après le décès d'une petite fille de cinq jours à la maternité du CHU de Lille. Une enquête a été ouverte après le décès d'une petite fille de cinq jours à la maternité du CHU de Lille, a-t-on appris ce mercredi auprès de l'hôpital et du parquet, la famille du bébé dénonçant le comportement d'un enfant visiteur dans le service. Les faits se sont déroulés vendredi au sein du service néonatologie de l'hôpital Jeanne de Flandre, l'une des principales maternités de la région. Le parquet de Lille a indiqué qu'une enquête était ouverte et «des investigations en cours». Elle a été ouverte pour «violences sur mineur de 15 ans», a indiqué une source proche de l'enquête. «Un évènement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant, non lié aux soins mais survenu au sein des locaux de l'hôpital Jeanne de Flandre, s'est produit vendredi 11 juillet en fin de matinée, dans l'unité de soins courants de néonatologie, mettant immédiatement en jeu l'état de santé et le pronostic d'une enfant hospitalisée», écrit le CHU dans un communiqué de presse. Publicité Un soutien psychologique mis en place «Malgré tous les efforts des équipes de réanimation engagés aussitôt et menés depuis lors, l'enfant (une fillette âgée de cinq jours) n'a malheureusement pas pu être sauvée», poursuit le communiqué. Dans des déclarations à la Voix du Nord et à France 3 Hauts-de-France, la famille du nourrisson pointe le comportement d'un garçon de six ans, frère d'un autre bébé hospitalisé à Jeanne de Flandre, qui est d'après eux entré dans la pièce où se trouvait le bébé, né prématuré. La cousine du père rapporte à France 3 que le nourrisson a été retrouvé nu, au sol, le crâne ensanglanté. «Des mesures de stricte limitation des visites au sein des unités de néonatologie du CHU de Lille ont été prises à titre conservatoire», écrit l'hôpital, indiquant avoir également mis en place un soutien psychologique. «Les circonstances du drame restant à éclaircir», le CHU indique avoir saisi le Procureur de la République et lancé une enquête administrative interne.


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
À Dijon, un faux pédiatre suspecté d'agression sexuelle sur mineure placé en garde à vue
D'après les premiers éléments de l'enquête, celui qui se prétendait pédiatre usurpait l'identité d'un vrai praticien. Des badges d'accès et téléphones du CHU ont été retrouvés à son domicile. Sous l'identité d'un vrai praticien, l'homme se présentait comme pédiatre. gé de 26 ans, celui-ci a été interpellé chez lui à Dijon, le 9 juillet, a appris Le Figaro de sources concordantes, confirmant des informations de BFMTV. L'enquête du parquet de Dijon avait débuté en mai dernier, après le dépôt de plainte d'une jeune femme de 17 ans, qui expliquait avoir été victime d'une agression sexuelle de la part de ce faux pédiatre. Alors que la garde à vue de l'individu se poursuit ce jeudi, les circonstances dans lesquelles il a rencontré la victime restent à éclaircir. En mai dernier, celle-ci avait déclaré aux enquêteurs avoir été «approchée», «hors de tout cadre médical», par le mis en cause. Ce dernier lui aurait proposé un stage de pédiatrie, mais aussi du cannabis, selon un communiqué du parquet de Dijon paru ce jeudi. C'est dans ces circonstances troubles que la jeune fille explique avoir été agressée sexuellement pendant de l'une de leurs rencontres, alors qu'ils se trouvaient tous deux dans la voiture du mis en cause. Publicité D'après les premiers éléments de l'enquête, celui qui se prétendait pédiatre usurpait l'identité d'un praticien bien réel. À son domicile, lors d'une perquisition, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs objets qui paraissent provenir du Centre hospitalier de Dijon. D'après une source policière au Figaro, il s'agirait de badges d'accès et de téléphones du CHU. Des CV de jeunes femmes, des cartes bancaires ne lui appartenant pas, mais aussi une arme de type pistolet d'alarme, une cagoule et des gants ont également été saisis.