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Le Figaro
01-08-2025
- Politics
- Le Figaro
Jura : un adolescent de 17 ans amputé d'une jambe après un accident dans un parc aquatique
À la suite d'un accident survenu le 14 juin dernier sur un toboggan aquatique à Jura Splash (Jura), Wilson, âgé de 17 ans, a dû se faire amputer sa jambe droite. Un mois après son terrible accident subi à Jura Splash, un parc aquatique situé à Desnes, dans le Jura, Wilson, adolescent de 17 ans, garde le moral comme il peut, malgré la perte de sa jambe droite, comme il l'a exprimé auprès de nos confrères de France 3. L'accident s'est produit au début de l'été, le 14 juin 2025. Le jeune homme se trouvait dans un centre aquatique qu'il connaît bien, en compagnie d'amis, avec qui il s'amusait sur des structures gonflables. C'est lors d'un parcours avec un toboggan que l'incident a eu lieu. «La plateforme était décalée et au lieu de glisser sur le plat (de la rampe), mon pied s'est calé contre la tranche. C'est là que mon tibia est remonté dans ma cuisse» raconte l'adolescent. Publicité Les médecins lui ont laissé le temps d'assimiler la décision Pris en charge par les secours, Wilson a été transporté au CHU de Besançon en urgences. Avec les soins prodigués, il a vite compris que sa jambe était dans un état grave. «Au fur et à mesure, je voyais que ma jambe nécrosait. Ils m'enlevaient du muscle de plus en plus. Ils voulaient voir entre chaque pansement comment ça allait. Et au bout d'un moment, ils m'ont dit que ça n'allait plus», témoigne-t-il. Le jeune homme commence à comprendre que les chances de sauver sa jambe sont très faibles. Les médecins lui parlent «dès le début» de l'hypothèse d'une amputation, et lui laissent quelques jours pour «assimiler la décision». Affirmant s'être «préparé» psychologiquement, l'adolescent de 17 ans accepte l'inévitable, et les médecins procèdent donc à l'amputation de sa jambe droite. Même s'il s'agissait d'un verdict difficile, Wilson s'est finalement décidé assez rapidement, et pour cause : il a conscience que plus il attend, plus les chances de porter une prothèse après l'amputation sont minces. «J'ai été coupé au niveau du genou, mais si j'attendais et qu'on coupait plus haut, je n'aurais pas pu mettre de prothèse», explique-t-il. Depuis cette amputation, Wilson a perdu beaucoup de poids. Surtout, il fait face aux douleurs fantômes, des douleurs qui touchent une zone amputée alors que le membre n'est plus là. Le jeune homme raconte que cet accident et ses conséquences vont «compliquer (sa) vie», mais il affirme qu'«au niveau du moral, ça va encore». Ses parents ont décidé de porter plainte contre X Les membres de la famille de Wilson ont également été touchés par ce terrible accident. Son frère Daven s'interroge sur la possibilité de «refaire des activités ensemble comme avant». Depuis l'amputation de son frère, il a préféré se mettre en arrêt travail. Publicité Daven a également évoqué la profonde tristesse qui touche ses deux parents après l'accident de Wilson. Leur père a «arrêté temporairement son activité», tandis que leur mère «ne travaille plus non plus, elle était en intérim et a tout quitté pour aller voir (mon) frère». Mais si les deux parents ont décidé de porter plainte contre X, Wilson affirme qu'il ne «sait pas de qui vient la faute», et que lui et sa famille ne mettent pour l'heure «personne en cause». Alors que les responsables du centre aquatique ne se sont pas exprimés après l'incident, Jean-Louis Maitre, président de la communauté de communes Bresse Haute-Seille, propriétaire du plan d'eau, a qualifié pour France 3 cet incident de «drame». Il a également exprimé toute sa «compassion à la famille et au jeune homme», affirmant être «inquiet». Pour lui, il faut «rechercher les raisons de ce drame». Le jeu aquatique où s'est déroulé l'accident a été immédiatement fermé. Jean-Louis Maitre affirme que «les gérants sont complètement désemparés». Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident et répondre aux questions de Wilson et de ses parents.


Le Parisien
01-08-2025
- Science
- Le Parisien
« Ma jambe nécrosait » : après un accident dans un toboggan aquatique dans le Jura, un adolescent se fait amputer d'une jambe
Sa famille a porté plainte contre X. Le 14 juin 2025, Wilson, 17 ans s'est rendu à la base nautique de Desnes (Jura) avec des amis pour profiter des jeux gonflables . Mais l'adolescent a malheureusement été victime d'un tragique accident à la sortie d'un toboggan appartenant à la société Jura Splash, et a dû se faire amputer de la jambe droite. « Dans l'un des jeux, c'est un parcours. Je monte dessus et je fais le toboggan en premier et en fait en arrivant en bas, la plateforme était décalée et au lieu de glisser sur le plat mon pied s'est calé contre la tranche. C'est là que mon tibia est remonté dans ma cuisse », a raconté Wilson à France 3 Bourgogne-Franche-Comté. L'adolescent est rapidement évacué par les secours et transféré en hélicoptère au CHU de Besançon. Au bout de plusieurs jours d'hospitalisation, l'état de sa jambe se dégrade. « Au fur et à mesure, je voyais que ma jambe nécrosait. Ils m'enlevaient du muscle de plus en plus. Ils voulaient voir entre chaque pansement comment ça allait. Et au bout d'un moment, ils m'ont dit que ça n'allait plus », s'est-il souvenu. Après encore quelques jours, Wilson accepte son sort, car plus le temps passe, moins il a de chances de porter une prothèse. « J'ai été coupé au niveau du genou », a précisé l'adolescent. Et d'ajouter : « Ça va compliquer ma vie quoi. Au niveau du moral, ça va encore ». Depuis son amputation, l'adolescent a perdu du poids et doit supporter des douleurs fantômes. Ses parents et son frère ont cessé leurs activités professionnelles pour le soutenir. La société Jura Splash, contactée par France 3, n'a pas souhaité faire de commentaire. « Nous, pour l'instant on ne met personne en cause, c'est l'enquête qui va le déterminer », a indiqué Wilson, dont les parents ont porté plainte contre X. Le jeu concerné a été immédiatement fermé et une enquête est en cours pour comprendre ce qu'il s'est passé. « Les gérants sont complètement désemparés. Pour eux, c'est quelque chose d'insupportable d'avoir un accident comme ça », a rapporté Jean-Louis Maitre, président de la communauté de communes Bresse Haute Seille et propriétaire du plan d'eau. « Cela nous rend inquiets et nous incite à chercher les raisons de ce drame. Nous allons suivre l'enquête avec beaucoup d'attention ».