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4 hours ago
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« Souviens-toi l'été dernier » nous a surpris, et on ne s'y attendait pas du tout
CINÉMA - Souvenez-vous l'été 1997. Après un accident de la route meurtrier, une bande d'ados est poursuivie par un tueur sanguinaire en ciré armé d'un crochet. On utilise les mêmes ingrédients et on recommence, presque. Souviens-toi l'été dernier sort en salle ce mercredi. Le long-métrage de Jennifer Kaytin Robinson reprend les codes du slasher culte avec Sarah Michelle Gellar, tout en le modernisant. Et oui, il nous a étonnés. Dans la longue liste des films d'horreur slasher qui sont sortis ces dernières décennies, certains sont entrés dans l'histoire du cinéma en donnant lieu à des sagas : Scream, Halloween, Thanksgiving, ou encore Souviens-toi l'été dernier. Ces films sont, pour toute une génération, le symbole des premiers jump scare dans les salles de cinéma et des premiers frissons. Lorsqu'on les revoit quelque 25 ans après, ils gardent la douce saveur de la nostalgie, malgré des lacunes évidentes de scénario, et d'acting, soyons honnêtes. C'est donc avec une excitation clairement teintée d'appréhension que nous sommes allés voir ce remake de Souviens-toi l'été dernier. Le film suit le destin d'une bande de cinq amis qui décide de faire une virée en voiture le soir du 4 juillet, et tuent un inconnu par accident. Bon gré mal gré, ils se mettent d'accord pour ne rien dire à la police. Un an plus tard lors de leurs retrouvailles dans la petite ville de Southport, un mystérieux tueur les prend en chasse. Souviens-toi du premier film Voilà pour le décor qui n'a vraiment rien d'original ni de dépaysant. Les personnages non plus d'ailleurs : on retrouve le sportif bodybuildé (Tyriq Withers), la bimbo égocentrique (Madelyn Cline), les ex encore amoureux (Chase Sui Wonders et Jonah Hauer-King), la fille paumée (Sarah Pidgeon), le parent protecteur etc. Mais heureusement, la réalisatrice de ce Souviens-toi l'été dernier version 2025 a pimenté cette recette franchement facile (pour ne pas dire fade), en agrémentant tout d'abord çà et là le récit, d'une bonne grosse dose de fan service bien sentie. Il y a évidemment des flash-back, coupures de journaux, tombes dans le cimetière et évidemment le retour de personnages et acteurs de la saga d'origine avec Freddie Prinze Jr (Ray) et Jennifer Love Hewitt (Julie). Il y a aussi certains éléments de décor cultes du premier film, comme le char de la reine de la pêche ou le grenier bien glauque avec son terrifiant monte-charge. Sans oublier le costume du tueur et son crochet pointu. Et ce n'est pas tout, mais on ne vous en dit pas plus. Un slasher modernisé Le scénario est par ailleurs adapté à la sauce 2025, avec de multiples clins d'œil à la génération des protagonistes du film. Une génération ultra-connectée et où les filles n'ont plus peur de dire ce qu'elles pensent, ni besoin des biceps d'un petit copain pour envoyer valser un tueur en série. Enfin, là où le film nous a le plus surpris, c'est peut-être sur l'aspect slasher. Malgré plusieurs décennies de films de ce genre avalées, on a plusieurs fois, vraiment sursauté. En dépit de grosses ficelles très classiques du genre, de type « Et si j'allais voir seule ce qui se passe à l'étage, j'ai entendu un bruit », le suspense est évident, mais maîtrisé. Le film n'est, de plus, pas dénué d'une certaine forme de violence et de gore dont les premiers, années 90 obligent, étaient exempts. Bref, Souviens-toi l'été dernier est un guilty pleasure savoureux qu'on a regardé sans s'ennuyer. Et même on l'avoue, avec un sourire en coin sadique en se demandant qui serait le prochain sur la liste.


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3 days ago
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Claude Lelouch a été surpris par cette question « cruelle mais belle » dans « Les rencontres du Papotin »
CINÉMA - Une question difficile, mais une très bonne question. Claude Lelouch était l'invité des Rencontres du Papotin le samedi 12 juillet sur France 2. Le réalisateur des films Un homme et une femme (1966) et Les Uns et les Autres (1981) a répondu aux questions d'un panel de journalistes atteints de troubles du spectre autistique, avec qui il a notamment parlé de sa famille. « J'ai sept enfants avec cinq mamans différentes, a confié Claude Lelouch, ils ont tous un prénom qui commence par un S parce que je voulais rendre hommage à mon père qui s'appelait Simon et qui était la personne que j'admirais le plus au monde. » Interrogé sur le point de savoir si sept enfants ce n'était pas « trop », le réalisateur a assuré que non. « Ils sont venus gentiment dans ma vie, a-t-il raconté, à chaque fois, ils sont arrivés à un moment où j'en avais besoin. Et puis les enfants m'ont permis de rester jeune. » Mais les journalistes du Papotin n'en sont pas restés là et ils ont posé une autre question, assez inattendue, à Claude Lelouch. « À chaque fois qu'ils ont eu besoin de moi j'étais là » Prenant le micro, Julien a demandé au réalisateur : « À un moment vous avez parlé de vos films comme étant vos enfants, […] dans votre vie vous diriez que vous vous êtes plus occupés de vos enfants métaphoriques, vos films, ou de vos véritables enfants ? » « C'est une question cruelle, mais c'est une belle question », a réagi Claude Lelouch qui a réalisé plusieurs dizaines de films depuis la fin des années 50. « C'est vrai que je me suis peut-être un peu trop occupé de mes films et pas assez de mes enfants », a-t-il reconnu, expliquant avoir réalisé le film Salaud on t'aime (2014) « presque pour demander pardon à [ses] enfants d'avoir consacré plus de temps au cinéma qu'à eux ». Le long-métrage avec Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Sandrine Bonnaire raconte l'histoire d'un photographe de guerre à la retraite et qui a été un père plutôt absent. S'il reconnaît qu'il aurait pu consacrer plus de temps à ses enfants, Claude Lelouch se considère malgré tout comme un père assez présent. « À chaque fois qu'ils ont eu besoin de moi j'étais là », a-t-il assuré, expliquant que « pour [ses] enfants » il est « le SAMU ». « Quand il y a un problème ils peuvent compter sur moi », a-t-il insisté, avant de conclure qu'à son âge, il « tourne un petit peu moins qu'avant » et donc s' « occuper un peu plus d'eux ».