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«Cela risque de dégénérer» : à Marseille, des riverains excédés patrouillent la nuit pour lutter contre les nuisances
«Cela risque de dégénérer» : à Marseille, des riverains excédés patrouillent la nuit pour lutter contre les nuisances

Le Figaro

time2 days ago

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  • Le Figaro

«Cela risque de dégénérer» : à Marseille, des riverains excédés patrouillent la nuit pour lutter contre les nuisances

Plusieurs copropriétaires d'une résidence des quartiers nord n'hésitent plus à venir au contact des contrevenants qui perturbent leur tranquillité, lassés par leur présence bruyante, voire agressive, à la tombée de la nuit. «Quand vous avez de la musique sans cesse, des gens qui font des barbecues ou klaxonnent, un moment vous pétez un câble», souffle Frédéric Pinatel, secrétaire général de la fédération des CIQ (Comité d'intérêt de quartier) du 13e arrondissement de Marseille, auprès du Figaro. «Le problème est vraiment là et prend des proportions importantes. Les gens en ont ras-le-bol, cela risque de dégénérer», poursuit le bénévole, inquiet de voir certains copropriétaires de la résidence de la Parade Haute se mobiliser eux-mêmes pour faire déguerpir des visiteurs nocturnes qui perturbent leur quiétude. Comme rapporté par nos confrères de La Provence, plusieurs résidents auraient même formé une «brigade» citoyenne agissant à la tombée de la nuit pour faire fuir les contrevenants. Publicité «La Parade, c'est loin et haut dans Marseille. Il y a un point de vue sur toute la ville qui est magnifique. Cela fait plusieurs années que des gens viennent le soir, mais cela s'intensifie car on ne leur dit rien et qu'on les laisse faire», avance Frédéric Pinatel, évoquant au passage la consommation accrue de protoxyde d'azote, de produits stupéfiants et la multiplication de rodéos urbains. «Le problème n'est pas le rassemblement des gens, mais essentiellement l'incivilité et l'agressivité. La brigade est composée de quelques personnes en voiture qui viennent discuter avec les gens et prévenir qu'ils seront dégagés. Mais j'ai peur que quelqu'un finisse par péter un plomb», regrette-t-il. Opérations policières plus régulières Un phénomène connu de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et de son sous-préfet, Yannis Bouzar, qui a reçu des représentants de la résidence afin d'évoquer les problématiques de rodéos urbains qui sévissent dans le quartier. «Ces pratiques font l'objet d'une vigilance quotidienne de la part des forces de l'ordre. Ces phénomènes sont connus et traités avec la plus grande rigueur afin de garantir la sécurité et la tranquillité des habitants, notamment au travers d'opérations régulières», assure la préfecture de police. «La simple présence sur la voie publique, lorsque aucune nuisance n'est commise, n'est pas illégale et ne constitue pas une infraction. Cependant, dès lors que des incivilités ou des comportements perturbateurs sont constatés, il est impératif d'alerter les forces de l'ordre pour permettre une intervention adaptée», poursuit-elle avant de rappeler qu'il n'est pas du rôle des riverains d'assurer la sécurité de leur lieu de vie. «Les habitants n'ont et n'auront jamais vocation à se substituer aux forces de l'ordre. Seules les forces de sécurité intérieure détiennent le monopole de l'usage légitime de la force pour garantir la sécurité publique». Sollicitée, la ville de Marseille indique au Figaro que la police municipale avait elle aussi renforcé ses patrouilles dans le secteur, sur lequel «beaucoup d'attention est portée».

La vaccination recommandée pour les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité »
La vaccination recommandée pour les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité »

La Presse

time2 days ago

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La vaccination recommandée pour les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité »

La vaccination recommandée pour les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité » Pour une première fois, le gouvernement québécois doit payer les vaccins contre la COVID-19 administrés lors de la campagne vaccinale automnale. Le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) recommande de vacciner, entre autres, les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité ». Il s'agit d'un changement par rapport à l'an dernier. Pour la campagne automnale 2024, le CIQ de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recommandait de vacciner les personnes âgées de 60 ans et plus, incluant celles en bonne santé. « On n'avait pas fait les analyses coût-efficacité puisque c'était payé par le fédéral », explique la Dre Caroline Quach, présidente du CIQ, précisant que ces analyses sont longues à réaliser. L'Agence de la santé publique du Canada a annoncé en janvier que le financement des vaccins contre la COVID-19 relevait désormais des provinces et territoires. Dans son avis sur la saison 2025-2026, publié en avril, le CIQ écrit que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lui a demandé si « la limite d'âge » de 60 ans et plus « devrait être utilisée » ou « si un changement devrait être considéré ». « Cet élément est celui qui pourrait avoir l'impact le plus important sur le nombre de doses qui seront requises à l'automne 2025 », indique le comité. Après avoir effectué des analyses « coût-efficacité », le CIQ recommande, entre autres, la vaccination contre la COVID-19 aux 75 ans et plus, aux gens vivant en CHSLD et en résidences privées pour aînés (RPA), aux femmes enceintes ainsi qu'aux personnes vulnérables comme celles ayant une maladie chronique. On l'offre à ceux qui peuvent en bénéficier le plus. On a quand même dit [dans notre avis] que pour les 65 à 74 ans en bonne santé, qui voulaient se protéger, ce n'était pas une mauvaise idée de se faire vacciner. Mais ce n'est pas le groupe au sein duquel il y a le plus de gains. Dre Caroline Quach Selon le CIQ, les cas graves de COVID‑19 et de grippe « se concentrent » chez les personnes de 75 ans et plus et chez les personnes de tout âge vivant avec une maladie chronique. Le comité croit que Québec doit axer ses « efforts de promotion de la vaccination » auprès de ce groupe d'âge et chez les « groupes à risque ». En visant les 75 ans et plus, Québec pourrait « synchroniser » sa campagne de vaccination contre la COVID-19 avec celle contre la grippe, estime le CIQ. Le comité recommande depuis 2018 le vaccin contre l'influenza aux 75 ans et plus. Que fera Québec ? Le gouvernement québécois dit s'appuyer sur les recommandations du CIQ pour déterminer les groupes visés lors des campagnes vaccinales. Il a toutefois offert gratuitement, à l'ensemble de la population, le vaccin contre la COVID-19 en 2023-2024 et 2024-2025, entre autres. La Presse a demandé au cabinet du ministre de la Santé s'il en comptait en faire autant, considérant qu'il assume désormais la facture des vaccins. Il a répondu ceci : « Comme à l'habitude, nous nous appuyons sur les recommandations du Comité sur l'immunisation du Québec, pour déterminer les clientèles à vacciner pour la prochaine campagne de vaccination, écrit-on. Les orientations finales seront communiquées sous peu au réseau ainsi qu'aux partenaires concernés. » Vaccination contre la COVID-19 Le CIQ recommande la vaccination de ces catégories de gens : 75 ans et plus Personnes en CHSLD, RPA et autres milieux collectifs « comportant une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables » Personnes immunodéprimées ou avec une maladie chronique Travailleurs de la santé Femmes enceintes Adultes vivant en région éloignée et isolée

Des vaccins pour les 75 ans et plus, selon le Comité sur l'immunisation du Québec
Des vaccins pour les 75 ans et plus, selon le Comité sur l'immunisation du Québec

La Presse

time3 days ago

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Des vaccins pour les 75 ans et plus, selon le Comité sur l'immunisation du Québec

Des vaccins pour les 75 ans et plus, selon le Comité sur l'immunisation du Québec Pour une première fois, le gouvernement québécois doit payer les vaccins contre la COVID-19 administrés lors de la campagne vaccinale automnale. Le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) recommande de vacciner, entre autres, les 75 ans et plus pour des raisons de « coût-efficacité ». Il s'agit d'un changement par rapport à l'an dernier. Pour la campagne automnale 2024, le CIQ de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recommandait de vacciner les personnes âgées de 60 ans et plus, incluant celles en bonne santé. « On n'avait pas fait les analyses coût-efficacité puisque c'était payé par le fédéral », explique la Dre Caroline Quach, présidente du CIQ, précisant que ces analyses sont longues à réaliser. L'Agence de la santé publique du Canada a annoncé en janvier que le financement des vaccins contre la COVID-19 relevait désormais des provinces et territoires. Dans son avis sur la saison 2025-2026, publié en avril, le CIQ écrit que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lui a demandé si « la limite d'âge » de 60 ans et plus « devrait être utilisée » ou « si un changement devrait être considéré ». « Cet élément est celui qui pourrait avoir l'impact le plus important sur le nombre de doses qui seront requises à l'automne 2025 », indique le comité. Après avoir effectué des analyses « coût-efficacité », le CIQ recommande, entre autres, la vaccination contre la COVID-19 aux 75 ans et plus, aux gens vivant en CHSLD et en résidences privées pour aînés (RPA), aux femmes enceintes ainsi qu'aux personnes vulnérables comme celles ayant une maladie chronique. On l'offre à ceux qui peuvent en bénéficier le plus. On a quand même dit [dans notre avis] que pour les 65 à 74 ans en bonne santé, qui voulaient se protéger, ce n'était pas une mauvaise idée de se faire vacciner. Mais ce n'est pas le groupe au sein duquel il y a le plus de gains. Dre Caroline Quach Selon le CIQ, les cas graves de COVID‑19 et de grippe « se concentrent » chez les personnes de 75 ans et plus et chez les personnes de tout âge vivant avec une maladie chronique. Le comité croit que Québec doit axer ses « efforts de promotion de la vaccination » auprès de ce groupe d'âge et chez les « groupes à risque ». En visant les 75 ans et plus, Québec pourrait « synchroniser » sa campagne de vaccination contre la COVID-19 avec celle contre la grippe, estime le CIQ. Le comité recommande depuis 2018 le vaccin contre l'influenza aux 75 ans et plus. Que fera Québec ? Le gouvernement québécois dit s'appuyer sur les recommandations du CIQ pour déterminer les groupes visés lors des campagnes vaccinales. Il a toutefois offert gratuitement, à l'ensemble de la population, le vaccin contre la COVID-19 en 2023-2024 et 2024-2025, entre autres. La Presse a demandé au cabinet du ministre de la Santé s'il en comptait en faire autant, considérant qu'il assume désormais la facture des vaccins. Il a répondu ceci : « Comme à l'habitude, nous nous appuyons sur les recommandations du Comité sur l'immunisation du Québec, pour déterminer les clientèles à vacciner pour la prochaine campagne de vaccination, écrit-on. Les orientations finales seront communiquées sous peu au réseau ainsi qu'aux partenaires concernés. » Vaccination contre la COVID-19 Le CIQ recommande la vaccination de ces catégories de gens : 75 ans et plus Personnes en CHSLD, RPA et autres milieux collectifs « comportant une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables » Personnes immunodéprimées ou avec une maladie chronique Travailleurs de la santé Femmes enceintes Adultes vivant en région éloignée et isolée

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