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Suppression d'un jour férié : comment cela se passerait-il concrètement ?
Suppression d'un jour férié : comment cela se passerait-il concrètement ?

Le Parisien

time15-07-2025

  • Business
  • Le Parisien

Suppression d'un jour férié : comment cela se passerait-il concrètement ?

Trouver 40 milliards d'euros, dont 3,5 pour le budget de la Défense d'ici à 2026, ramener le déficit public à 4,6 % du PIB. Voici quelques-unes des missions que s'est fixées l e Premier ministre François Bayrou à quelques heures de présenter « Le Moment de Vérité » , son plan d'économie pour la fin de l'année. Pour atteindre ces objectifs, l'exécutif a plusieurs options sur la table : non-augmentation des prestations sociales, gel du barème sur l'impôt sur le revenu ou hausse de la CSG des retraités. Parmi les pistes également évoquées, la transformation d'un jour férié, à l'image du lundi de Pentecôte devenu en 2004 une journée de la solidarité . Décrétée par le Premier ministre de l'époque Jean-Pierre Raffarin , cette évolution visait à mettre en œuvre des « actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées » au sortir du contexte de la canicule de 2003. Pour cela, concrètement, les salariés ont été invités à travailler gratuitement le lundi de Pentecôte pour financer une partie du budget de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie). La formule a évolué en 2008 lorsque le lundi de Pentecôte est officiellement redevenu férié et chômé. Pour autant, les travailleurs sont toujours tenus de réaliser une journée de solidarité. Trois options s'offrent à eux : travailler un jour férié autre que le 1er mai, supprimer un jour de RTT ou ne pas être payées pour sept heures supplémentaires réparties pendant l'année. Les modalités sont soit fixées par un accord collectif de branche, soit par l'employeur. Mise en place depuis 21 ans, cette journée de solidarité s'effectue généralement sous la forme d'un lundi de Pentecôte travaillé. Un salarié sur trois travaille ainsi bénévolement ce jour, selon les chiffres de l'agence d'intérim Randstad. À noter que les stagiaires et les professions libérales ne sont pas concernées par cette journée de solidarité. Cette mesure a jusqu'ici rapporté 3,5 milliards d'euros de recettes par an, soit 50 milliards d'euros depuis 2004. Une somme permettant de « financer 8 % des dépenses de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie) », selon son directeur Maëlig le Bayon interrogé par RMC . Si une nouvelle journée de solidarité était mise en place , les économies réalisées pourraient par exemple permettre de compenser la hausse du budget de la Défense de 3,5 milliards d'euros. Impopulaire auprès des syndicats, de la gauche et de 69 % des Français selon un sondage BFMTV/Elabe , la mise en place d'une nouvelle journée de solidarité et la suppression d'un des 11 jours fériés avaient déjà été évoqués par le gouvernement et des élus de droite et du centre en octobre 2024 . François Bayrou franchira-t-il le pas en choisissant cette mesure ?

Le gouvernement dévoile 18 mesures pour « simplifier la vie » des personnes en situation de handicap
Le gouvernement dévoile 18 mesures pour « simplifier la vie » des personnes en situation de handicap

Le HuffPost France

time09-07-2025

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Le gouvernement dévoile 18 mesures pour « simplifier la vie » des personnes en situation de handicap

POLITIQUE - Un gros chantier d'été pour réduire les longs parcours administratifs. La ministre chargée des Personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, annonce une série de dix-huit mesures pour « simplifier la vie » des personnes en situation de handicap et faciliter leur accès aux droits, dans une interview publiée ce mercredi 9 juillet dans Ouest France. Ces mesures visent notamment à « alléger les démarches » et « réduire les délais » des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui attribuent les aides et étudient quelque 5 millions de dossiers par an, a également expliqué le ministère lors d'un point presse. Les délais de traitement des demandes d'Allocation adulte handicapé (AAH), par exemple, étaient de cinq mois en moyenne en décembre 2024, selon la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Moins de renouvelement de dossiers pour les élèves Pour tenter de réduire le volume de demandes à traiter, à partir d'avril 2026, les « droits et compensations » pour les élèves handicapés seront attribués « pour toute une période scolaire » (maternelle, primaire, collège, lycée), sans besoin de renouveler le dossier à la MDPH, qui attribue ces aides sur la base d'un dossier médical, selon le ministère. Par ailleurs, du « matériel et des aides pédagogiques » pourront être attribués directement par les équipes pédagogiques, sans passer par les MDPH, au fur et à mesure que les Pôles d'appui à la scolarité (PAS) se déploieront sur le territoire. En place depuis la rentrée 2024 dans quatre départements, ces PAS, constitués d'un binôme enseignant/éducateur, doivent être généralisés à la rentrée 2027, selon le ministère. Désengorger les MDPH et déploiement de l'IA « Quand un handicap ne va pas évoluer favorablement, les droits qu'il ouvre doivent être reconnus définitivement. Plusieurs MDPH continuent, aujourd'hui, d'exiger une analyse annuelle des situations… alors que la loi dit l'inverse », souligne la ministre dans son entretien à Ouest France. « Nous allons la faire appliquer par tous et l'élargir. Notamment à l'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé. Si le handicap ne peut pas évoluer favorablement, l'aide de base sera, alors, garantie jusqu'aux vingt ans du bénéficiaire », poursuit-elle. Des « rendez-vous en présentiel » seront proposés dans les MDPH pour tous ceux qui déposent une première demande, afin d'expliquer les droits et faciliter le remplissage des dossiers. La mesure, qui implique le renforcement des effectifs dans les MDPH pour un budget de 26 millions d'euros, sera déployée au cours de l'année 2026. Le gouvernement entend désengorger les MDPH en les déchargeant de la gestion des demandes de cartes d'invalidité des personnes âgées de plus de 60 ans, qui représentent un quart des demandes faites aux MDPH, a indiqué le ministère. Le plan prévoit aussi d'expérimenter le déploiement de l'intelligence artificielle pour accélérer le traitement des dossiers.

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