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Christian Estrosi attaque Mediapart pour diffamation, la justice donne raison au maire de Nice
Christian Estrosi attaque Mediapart pour diffamation, la justice donne raison au maire de Nice

Le HuffPost France

time2 days ago

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Christian Estrosi attaque Mediapart pour diffamation, la justice donne raison au maire de Nice

MEDIAS - Victoire judiciaire pour le maire de Nice. Christian Estrosi a obtenu gain de cause après la plainte pour diffamation qu'il a déposée à l'encontre d'une journaliste de Mediapart et de l'ancien directeur Edwy Plenel. Ils ont été condamnés ce vendredi 4 juillet, près de cinq ans après un article sur des proches de l'élu embauchés par la métropole. L'article de novembre 2020 révélait les conclusions d'un rapport de la cour régionale des comptes (CRC) qui ne devait être rendu public que deux jours plus tard et qui critiquait le recours par la métropole Nice Côte d'Azur, présidée par Christian Estrosi, à des conseillers très bien payés issus des hautes sphères de l'État. Saisi par le maire de Nice, le tribunal correctionnel a pointé deux passages de l'article ayant « un ton très affirmatif » et allant « beaucoup plus loin que le rapport de la CRC ». Les deux journalistes devront payer chacun 1000 euros d'amende et conjointement 5000 euros de dommages au maire. Jusqu'à 5900 euros pour un mi-temps « Il n'y a pas eu d'enquête, la journaliste s'est contentée de recopier à charge le rapport », a dénoncé Me Olivier Baratelli, avocat de Christian Estrosi, indiquant avoir produit à l'audience de nombreux éléments sur la réalité du travail effectué par les conseillers mis en cause. Dans un rapport sur la gestion de la métropole, la CRC dénonçait « des pratiques irrégulières dans le domaine de la gestion des ressources humaines » et évoquait sans citer de nom le cas d'un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, d'un juge et d'un ancien préfet, embauchés comme vacataires et payés entre 4500 et 5900 euros par mois pour des horaires de mi-temps sans que leurs missions ne soient toujours précises. « Estrosi a embauché à la métropole des amis qui n'ont pas laissé de traces de leur travail », a titré Mediapart en donnant les noms des trois personnes. À l'époque, Christian Estrosi s'était vivement défendu en assurant qu'il continuerait « à faire appel aux meilleurs ».

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