3 days ago
Nouveau revers pour les militants antiavortement au Québec
Professor Dominique Lossignol, specialist at the Institut Bordet poses on September 14, 2017 in Brussels. Many French people suffering from an incurable disease, perhaps several hundreds each year, are considering euthanasia in Belgium, where this medical gesture has been legalized since 2002. "The problem is not new, but in recent years, we can observe a kind of dynamic," said Dominique Lossignol, the head of one of the five "medical-ethics" consultation centers of the country. /AFP PHOTO/Aurore Belot medecin generaliste
Les militants québécois antiavortement ne pourront manifester dans un périmètre de 50 mètres autour des cliniques d'avortement, comme ils le réclamaient. La Cour supérieure du Québec rejette leur requête d'invalider la loi québécoise prévoyant cette zone tampon.
Campagne Québec-Vie, la Dre Roseline Lebel Caron et Brian Jenkins contestaient la législation québécoise qui interdit depuis 2016 les manifestations ou « toute autre forme d'intervention » visant à « tenter de dissuader une femme » d'obtenir un avortement à moins de 50 mètres du terrain d'une installation offrant un service d'avortement.
La juge Lysane Cree a publié son jugement lundi. Elle y écrit, entre autres, que « la preuve démontre qu'une zone tampon est nécessaire autour des cliniques pour assurer le respect de la vie privée dans un contexte médical et la sécurité de tous ceux qui y travaillent ou y obtiennent des soins ».
« Les risques associés à ne pas avoir de zone tampon à l'extérieur des cliniques ont été amplement démontrés », ajoute-t-elle.
D'autres détails à venir.