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Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo
Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo

24 Heures

time23-07-2025

  • Entertainment
  • 24 Heures

Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo

Accueil | Culture | Festivals | Pour sa deuxième apparition sur la plaine de l'Asse, le rappeur américain a enflammé la grande scène dans un show survolté. Publié aujourd'hui à 08h20 Macklemore a littéralement enflammé la grande scène du Paléo. En bref: C'est sans aucun doute l'image qui va marquer cette première journée du Paléo: Macklemore, debout sur la foule, un drapeau palestinien à la main, faisant sauter la foule en délire du Paléo sur son tube «Can't hold Us». Avant cela, fort d'un flow inarrêtable et d'une énergie irrésistible, le rappeur américain a pendant plus d'une heure de show complètement galvanisé le public de la grande scène. Là où tout a démarré Deuxième concert de Macklemore à l'open air nyonnais, celui-ci risque de rester dans les annales du festival. Bien rares ont été les spectateurs à ne pas lever les mains en l'air et à ne pas succomber au charisme du chanteur. Tout a pourtant démarré dans une ambiance plutôt douce de coucher de soleil. Macklemore, attendu par un parterre complet, débarque et entonne «Fighter» avant d'appeler la foule à participer à un petit exercice de respiration avec lui. Visiblement très heureux de se reproduire au Paléo , le chanteur cite les bons points de l'Helvétie: chocolat et bonne manière. Le manteau léopard de «Thrift Shop» est de retour. «Et maintenant, lance-t-il dans un silence, pourquoi ne pas revenir là où tout a commencé?» C'est le moment d'enfiler son manteau de fourrure léopard pour envoyer «Thrift Shop», l'un de ses plus grands morceaux et surtout celui qui l'a fait connaître. Délire sur la plaine de l'Asse. Macklemore court, saute, gesticule dans tous les sens pour faire le show. Derrière lui, un duo de chanteur, des cuivres, un percussionniste et deux danseuses garnissent le tout. On connaissait le Macklemore qui nous faisait bouger en boîte de nuit, on rencontre maintenant celui qui fait sauter un public d'open-air en un claquement de doigts. Discutant longuement avec ses spectateurs, Macklemore mène le public à la baguette, le fait lever les mains en l'air et répéter des vocalises avec lui, et surtout chanter à tue-tête ses refrains. Pour «Same Love», son titre pour les droits LGBTQI+, il se fend d'un petit discours: «Brandissez votre poing en l'air si vous pensez que tous les êtres humains ont le droit d'aimer et d'être qui ils veulent». «Free Palestine» Vient alors le moment d'évoquer Gaza et surtout la famine qui fait rage en Palestine. Les drapeaux palestiniens du public s'agitent, et Macklemore les salue en scandant «Free Palestine». «Hind's hall», chante le plus engagé du rappeur, démarre, pendant qu'une partie de la foule semble embarrassée. «Y'en a marre des discours!» ou encore «pourquoi un chanteur doit toujours être politique!», peut-on entendre sur le parterre. Pendant ce temps, Nina Simone et John Lennon se retournent dans leurs tombes. Jouant avec le public, Macklemore mène la foule à la baguette. Une scission plus tard, le clou du spectacle. Sur «Dance of», Macklemore appelle deux personnes du public sur scène et démarre un battle de danse. Dans le feu de l'action, les heureux élus se trompent et s'élancent en même temps. Qu'à cela ne tienne, le chanteur rappelle deux nouvelles personnes et la danse continue. «En huit ans de concert, ça ne m'est jamais arrivé», sourit-il dans la rigolade générale. Tubes après tubes, le rappeur fait monter la température et tire le public de plus en plus loin dans l'euphorie. C'est le moment de se dire adieu. Après un premier rappel, «Can't Hold Us» met définitivement le feu aux poudres. Le temps de conclure sur un dernier «Free Palestine», la messe est dite. Les fidèles, eux, exultent, pendant que le roi s'éclipse sur «I Feel Good» de James Brown. Durant près d'une heure et demie, on était de retour en 2016, de préférence en boîte de nuit, à une époque qui semblait peut-être connaître moins de soucis. Paléo 2025 Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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