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Quartiers de pierre dans les Cantons-de-l'Est
Quartiers de pierre dans les Cantons-de-l'Est

La Presse

time16-07-2025

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Quartiers de pierre dans les Cantons-de-l'Est

Une ancienne cheminée dans un parterre à front de rue rappelle la maison qui se trouvait autrefois sur le site du récent projet de l'Atelier Carle dans les Cantons-de-l'Est. Il ne reste de l'ancienne résidence de villégiature repensée par l'Atelier Carle, au bord d'un lac dans les Cantons-de-l'Est, que ses fondations et sa cheminée de pierre, qui accueille les visiteurs tel un monument commémoratif. Une entrée en matière insolite pour un projet fait pour traverser le temps avec grâce. La maison qui se dressait autrefois sur ce vaste domaine appartenait à une famille américaine depuis plusieurs générations. Avec sa façade, son porche et ses fenêtres arquées, elle rappelait les villas de la côte Est. Sa structure de bois sur des murs de moellons avait malheureusement mal résisté aux années. Plutôt que de faire table rase du passé, l'Atelier Carle a choisi de s'appuyer sur son histoire grâce aux pierres présentes sur les lieux. « Nous avons pris le parti de faire une nouvelle construction, mais en gardant un fragment de ce qui existait, c'est-à-dire la maçonnerie, et de faire dialoguer celle-ci avec le nouveau projet », explique l'architecte Alain Carle, fondateur de l'atelier montréalais. Un défi magistralement relevé grâce au savoir-faire d'un maçon qui s'est mis en quête de pierres locales proches de celles d'origine et les a assemblées de manière traditionnelle. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Trois pavillons surplombent un vaste terrain vallonné. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Un beau travail de maçonnerie à l'aide de pierres locales unifie les nouvelles constructions avec un bardage en cèdre. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Des portes-fenêtres permettent de profiter de la nature à partir de la cuisine en cerisier. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Un foyer en maçonnerie invite à se rassembler dans un salon en harmonie avec celui-ci. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Trois pavillons surplombent un vaste terrain vallonné. 1 /4 L'empreinte du passé Le sol, à l'entrée du vaste domaine qui surplombe un lac, a conservé l'empreinte de l'ancienne bâtisse. Ses fondations et sa cheminée, autrefois au cœur de la maison, indiquent l'accès vers des pavillons qui suivent le dénivelé du terrain jusqu'à l'eau. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les architectes Isaniel Lévesque et Alain Carle, fondateur de l'Atelier Carle Nous avons essayé de respecter le plus possible la topographie existante. Le terrain très pentu nous a permis de créer une maison pavillonnaire. Conserver cette topographie a aussi été une façon de stimuler notre créativité. Isaniel Lévesque, architecte chargé du projet Une configuration de l'architecture en U, formée de trois bâtiments en matériaux nobles et durables présents dans la maison d'origine, a permis une intégration harmonieuse du projet au site. Elle se prête également à l'accueil des nombreux invités de la propriétaire et de sa famille, notamment grâce à un étage aménagé en sous-sol, dans un grand mur de soutènement, donnant un accès direct au jardin en contrebas. Des espaces de détente et de jeux unissent les ailes réservées aux hôtes et à leurs visiteurs. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Le pavillon commun abrite un grand manteau de cheminée qui sert aussi de banc. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Le sol en pierre des halls fait entrer la nature à l'intérieur de la maison. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Une table et un banc en pierre calcaire sablée accompagnent un sol également minéral. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Des poutres en bois de grange donnent un cachet rustique à la nouvelle construction. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Le pavillon commun abrite un grand manteau de cheminée qui sert aussi de banc. 1 /4 De toutes natures L'intérieur prolonge l'intention exprimée au-dehors. La pierre se retrouve entre autres sur le sol des halls entre les pavillons, comme une plate-forme naturelle, et le bois est omniprésent, des poutres de grange de l'aire commune au revêtement mural en passant par le mobilier. Sans crainte de mélanger les essences. Cerisier, chêne, noyer s'accordent en dépit de leurs différences. « La variété de matériaux amène une complexité intéressante », pointe Isaniel Lévesque. Nous avons tenu à garder un ensemble hétérogène, à amener un certain éclectisme pour que la maîtresse des lieux se sente libre d'y amener des choses personnelles. Alain Carle, architecte et fondateur de l'Atelier Carle PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Une grande toile abstraite de l'artiste Kim Bertelt se marie à un salon très apaisant dans des teintes naturelles. PHOTO ALEX LESAGE FOURNIE PAR ATELIER CARLE L'Atelier Carle a conçu, avec l'aide de la firme d'ébénistes Élément bois, une commode en chêne teinté pour une chambre de la maison. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Un bar en loupe de bois de Crate & Barrel donne du caractère à ce coin où il fait bon se poser. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Une toile de l'artiste haïtien Bernard Séjourné amène des touches de couleur bienvenues dans un décor plutôt neutre. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE La salle à manger est composée d'une table en noyer faite sur mesure et de chaises CH36 en chêne fumé d'Hans J. Wegner pour Carl Hansen & Son. PHOTO ALEX LESAGE, FOURNIE PAR ATELIER CARLE Une grande toile abstraite de l'artiste Kim Bertelt se marie à un salon très apaisant dans des teintes naturelles. 1 /5 L'atelier montréalais s'est aussi vu confier la mission de meubler et de décorer les lieux. Un exercice de style mené parallèlement au projet architectural grâce à une équipe consacrée au design d'intérieur. « Cela permet de faire des choix, y compris de construction, plus cohérents. Les meubles peuvent changer un lieu », remarque Alain Carle. Des antiquités côtoient donc des réalisations sur mesure comme la table sculpturale en pierre calcaire d'un hall faite pour résister au temps et aux modes qui le jalonnent. Consultez le site d'Atelier Carle

Dimanche matin, dans un cimetière de Frelighsburg
Dimanche matin, dans un cimetière de Frelighsburg

La Presse

time12-07-2025

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Dimanche matin, dans un cimetière de Frelighsburg

Le centre d'art Adélard présente un projet en plein air qui nous fait sortir de notre circuit classique. D'une poignée de terre regroupe des œuvres de cinq artistes dans des cimetières de Frelighsburg, ou tout près de ce village des Cantons-de-l'Est. Voici cinq conseils pour tirer le meilleur d'une visite, en tout ou en partie, de cette exposition-évènement. Comment visiter les cimetières ? Adélard conseille de faire la tournée des cimetières à vélo – il y a un locateur au village. C'est une belle idée si vous êtes un bon cycliste ; autrement, oubliez ça – les habitués connaissent cette route qu'on ne fait pas avec une bicyclette munie d'un panier d'osier. Trois des cimetières sont assez loin du village pour avoir mal aux mollets une fois rendu. La route sera encore plus longue si vous faites tout le chemin et que vous arrivez dans un cimetière où vous ne trouvez pas l'œuvre, c'est assez choquant (cas réel…). Pourtant, les œuvres sont accompagnées d'un panneau explicatif, que je n'ai pas trouvé non plus, dans un des cimetières. Ce qui en a fait une visite de cinq cimetières, mais seulement quatre représentations artistiques. Ça valait amplement l'exercice. Et si vous souhaitez vraiment faire l'exercice (au sens propre !), Adélard offre des visites guidées à vélo les 20 juillet, 16 août et 12 octobre, de 14 h à 16 h, sur inscription. Quand y aller ? Ces endroits sont peu fréquentés, alors tous les moments sont bons pour les visiter. Les cimetières sont accessibles en tout temps, il n'y a pas d'enjeu d'horaire. J'y suis allée tôt un dimanche de juillet. Il n'y avait pas âme qui vive ; que mon chien et moi dans chacun des cimetières. C'était absolument magique. Certains endroits sont tout petits, cachés pratiquement. On peut aisément passer devant rapidement sans les voir si on ne les cherche pas. Ils sont un peu mystiques. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Dans ce travail, l'artiste Anne-Marie Proulx s'intéresse à la cueillette comme rituel. C'est le cas notamment du cimetière méthodiste de Frelighsburg qui est près du village, mais juste un peu reculé et dans un environnement boisé. On y retrouve Petits Fruits, une œuvre d'Anne-Marie Proulx qui fait dialogue avec le travail de Tanya Lalo Penashue. L'installation est subtile, mais forte. Les artistes se sont intéressées au geste de la cueillette et de la transmission intergénérationnelle de cette pratique, au Québec. L'exposition se poursuit jusqu'au début de novembre. Une expérience automnale, à la tombée de la nuit, doit être aussi fabuleuse. D'ici là, Adélard propose une visite guidée avec la commissaire du projet, Noémie Fortin, le dimanche 27 juillet, à 15 h (sur réservation). Quand ne pas y aller ? Quand vous êtes pressé ; entre amis, après une visite de vignoble par exemple. L'exposition a été montée pour qu'on prenne le temps de lire les indications afin de donner à ces œuvres, parfois exigeantes, la chance de se faire comprendre et apprécier – ou pas. C'est un très bel exercice que nous offre ici Adélard. Il faut le faire avec sérieux et ouverture, quitte à visiter un ou deux cimetières et y retourner si on a aimé l'expérience. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La pièce Of Matter, d'Eve Tagny, se trouve dans le petit cimetière Barnes, près de la tombe de Justus Billings, un esclave noir en fuite qui a vécu sur le mont Pinacle après y avoir trouvé refuge. Cela étant dit, si vous êtes passé par un vignoble, ça n'est pas du tout défendu de faire un arrêt dans une des stations – elles se trouvent au cœur des vignes et des vergers de la région. Idem si vous faites une sortie à vélo dans le coin : vérifiez si vous ne croisez pas un des cimetières sur votre route et faites-y une pause-silence, par curiosité. Lesquels choisir, si on ne peut pas faire la tournée ? Le Bishop Stewart Memorial Cemetery se trouve à cinq minutes de marche du cœur du village, derrière une église. On y trouve la très belle Offrandes, l'œuvre de Frédéric Lavoie. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Dans le fond du cimetière Bishop Stewart Memorial se trouve la pièce de Frédéric Lavoie. Cet artiste-naturaliste a installé un drap au fond du cimetière sur lequel on trouve un vol d'oiseaux, mais aussi des espaces pour que les oiseaux viennent s'y poser. Si vous êtes très chanceux, vous serez témoin durant votre visite d'un moment de grâce où l'art et la nature seront en communion. Plus loin, sur le chemin Pinacle, la pièce prompts for attunement de l'artiste naakita f.k. est belle et percutante. Elle se trouve dans le cimetière Deming qu'on dirait sorti d'un film. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Vue de prompts for attunement de l'artiste naakita f.k. La commissaire Noémie Fortin a fait un travail de curation exceptionnel. Les œuvres sont très différentes les unes des autres, mais le thème liant est solide. Ce qui permet de se situer face à chacune, qu'on aime ce genre d'exposition in situ ou que l'on ne fréquente pas du tout l'art actuel. Certaines pièces, celle d'Eve Tagny, par exemple, ne peuvent pas laisser indifférent. Aucune, en fait. Quoi mettre dans ses bagages ? On sait que l'art est au-dessus des considérations de ce genre, mais il fallait absolument vous livrer ce conseil : apportez du chasse-moustiques. Les mouches noires et autres bibittes n'avaient absolument pas envie de me laisser tranquille pour faire la lecture des panneaux dans deux des cinq cimetières et, franchement, ça a précipité le départ. C'est embêtant – parce que ces lieux nous donnent envie de rester un peu. Et, oui, de s'y recueillir. Les œuvres choisies par la commissaire y invitent fortement. Si vous vivez une émotion sur place, ça serait bien que vous puissiez avoir le temps de la vivre pleinement. Les moustiques n'avaient pas eu le mémo en ce dimanche matin… Consultez la page de l'exposition

Une publicité de Tourisme Cantons-de-l'Est trouve écho auprès des Américains
Une publicité de Tourisme Cantons-de-l'Est trouve écho auprès des Américains

La Presse

time11-07-2025

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Une publicité de Tourisme Cantons-de-l'Est trouve écho auprès des Américains

« Et si cet été, on ouvrait grand les bras à la douceur, aux sourires et aux moments vrais ? Dans les Cantons-de-l'Est, l'accueil ne se dit pas, il se ressent ». Voilà ce que nous pouvons lire sous la publication Instagram de Tourisme Cantons-de-l'Est, qui recueille plusieurs commentaires d'Américains, touchés. « Cet Américain du Texas aimerait avoir un câlin canadien, s'il vous plaît », « Nous sommes si chanceux que vous vouliez encore nous donner un câlin ! » peut-on lire sur le compte Instagram de Tourisme Cantons-de-l'Est. Les commentaires ne se limitent pas uniquement à cette plateforme : sur TikTok, on peut lire des messages comme « Pour être honnête, en tant qu'Américaine, j'ai besoin de ce câlin », « Je pense que si j'allais au Canada et qu'une personne me donnait un câlin parce que je suis Américain, je me mettrais à pleurer », « Je traverserais la frontière juste pour ce câlin ». Statistique Canada a noté dans un rapport publié jeudi qu'en juin 2025, 33 % moins de résidents canadiens ont traversé la frontière en voiture, comparativement aux Américains, qui, eux, ont été plus nombreux à venir nous visiter.

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