Dernières actualités avec #Cassel


L'Équipe
4 hours ago
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Tour de France 2025 : parcours, profil et horaire de la 3e étape entre Valenciennes et Dunkerque
Le peloton poursuit sa route dans les Hauts-de-France pour cette troisième étape de 178 km entre Valenciennes et Dunkerque. Un parcours plat, prévu ce lundi, qui devrait sourire aux sprinteurs. Potentiellement l'étape la plus plate de ce Tour de France. Le peloton traversera Auchy-les-Orchies et Mons-en-Pévèle, proches de la frontière belge, en empruntant des routes familières aux amateurs de Paris-Roubaix (mais sans les pavés). Direction ensuite la plaine de Flandre, avec la montée de Cassel, point culminant du jour, avant un final totalement plat vers Dunkerque. Le principal danger du jour pourrait venir du vent, capable de provoquer des bordures et de scinder le peloton. En l'absence de surprise, la victoire devrait se jouer entre sprinteurs, sur une ligne droite finale de 1,5 km (dont 200 mètres à vue), tracée sur une chaussée de 6 mètres de large. Départ réel à 13h35, pour une arrivée prévue à 17h30 Le profil de la 3e étape :


Le Parisien
2 days ago
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« C'est simple, il y avait 180 mecs qui voulaient être devant » : le Tour de France part sur des bases folles
À fond d'entrée comme une bourrasque d'air et de plaies inattendue. Dire qu'on devait commencer par une journée tranquille et laisser les sprinteurs s'expliquer en force pendant qu'on apprécierait les beautés du Nord. Mais si ce Tour de France tient le rythme de ce premier jour , alors on va attacher les ceintures, écouter les consignes de sécurité et regarder où se trouvent les issues de secours. Car c'est un décollage mouvementé, battu par les vents et les trous d'air de certains auquel nous avons eu droit. Par tradition, une première étape du Tour est souvent nerveuse, entre les débutants trop pressés et malhabiles et les équipiers de sprinteurs jouant des épaules pour placer leurs leaders. On se frotte, on se menace du coude, on s'insulte parfois et, au pire, on tombe en grappes dans les derniers kilomètres. Sauf que là, le vent a tout changé. Il était défavorable dans la première partie de la journée et a donné l'impression d'une étape tranquille. Mais il a soufflé presque dans le dos à la fin. Et tout est devenu plus fou. On a d'abord eu droit à la double gamelle spectaculaire des deux Français échappés, Benjamin Thomas et Matteo Vercher. Le premier maîtrisant mal sa puissance sur une ascension pavée à Cassel et entraînant à terre Vercher. Un peu ridicule, mais seul l'orgueil était touché. L'italien Filippo Ganna et le Suisse Stefan Bisseger, deux des meilleurs rouleurs du monde, ne pouvaient en dire autant : ils ont abandonné sur chute. Mais c'est à moins de 17 bornes de Lille que tout a vraiment explosé. Avec un vent de côté, il fallait être vigilant et bien se placer pour éviter une cassure. Beaucoup sont tombés dans le piège dont Remco Evenepoel . Le Belge a perdu 39 secondes dans l'affaire. Peut-être pas grand-chose pour la suite. Sauf que le champion olympique comptait sur le contre-la-montre de mercredi autour de Caen pour faire parler sa puissance face au chronomètre et s'emparer du maillot jaune. Et il vient de se mettre tout seul un gros bâton de déception dans sa roue. Plus encore que Primoz Roglic , l'autre cador piégé, le Belge est le grand perdant du jour. « C'est une grosse faute collective de notre part, peste-t-il. Il faudra en parler entre nous pour savoir comment on s'est ratés. Après l'ascension de Cassel, il y a eu du relâchement dans le peloton mais nous aurions dû être plus vigilants. Alors qu'on s'est endormis. Il y a peut-être eu un peu d'appréhension mais c'est très décevant. » Chez les favoris, seuls Pogacar et Vingegaard s'en sortent sans dommage. « C'était vraiment un jour nerveux comme on le craignait, lâche simplement Pogacar visiblement soulagé. Je suis juste heureux qu'il soit fini. » À l'arrivée, la nervosité était sur toutes les lèvres. Et chacun avait presque l'impression d'avoir couru une classique. Une course d'un jour où on donne tout avant de rentrer chez soi ensuite. Sauf que sur le Tour, on n'est pas censé aller aussi vite dans la tension nerveuse alors qu'il reste encore vingt jours de course. « Les gars pour le classement général étaient tous tendus, avoue Mathis Le Berre (Arkéa-B&B). Chaque place comptait et il n'y avait aucune marge. C'est simple, il y avait 180 mecs qui voulaient être devant » Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama-FDJ) a essayé de comprendre l'emballement général. « La nervosité était attendue et le vent a rendu les choses paradoxalement moins dangereuses mais plus physiques. Les gens ont vu beaucoup d'accrochages mais je peux vous dire qu'il y a eu 50 fois où on a été à deux doigts de tomber. Et ça, vous ne le voyez pas à la télé. Ce vent était stressant. À un moment, j'ai dû m'arrêter car un papier qui volait avait coincé mon dérailleur. » Dans cette journée bien plus dense qu'attendue, il y a donc eu des vainqueurs (et notamment le Belge Jasper Philipsen, bien aidé par Mathieu Van der Poel , pour faire coup double, étape au sprint et Maillot Jaune), des battus, des maladroits, des vexés et des blessés. Et un homme en perdition totale. Le Français Lenny Martinez , annoncé comme un chasseur d'étapes et de maillots à pois, a sombré. Lâché même quand le peloton roulait moins vite, il a concédé plus de neuf minutes. Alors qu'il disait viser l'étape de ce dimanche à Boulogne-sur-Mer. Le vent a déjà dissipé pas mal d'illusions.


Le HuffPost France
2 days ago
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Au Tour de France, la chute totalement improbable de Benjamin Thomas et Mattéo Vercher alors échappés
CYCLISME - Le Tour de France, c'est aussi des chutes. Mais si les descentes des cols ou les accélérations dans le peloton sont souvent propices à des accidents, ce qui s'est passé lors de la première étape autour de Lille ce samedi 5 juillet est bien plus inhabituel. Les deux Français Mattéo Vercher (TotalEnergies) et Benjamin Thomas (Cofidis), échappés depuis une quinzaine de kilomètres, se sont fait le sprint pour passer en tête de la côte de Cassel, deuxième montée de 4e catégorie de la journée, dans l'optique de porter le premier maillot à pois du Tour. Alors que le second paraissait battu encore à une cinquantaine de mètres de la ligne, il lance toutes ses forces… et son vélo. Problème : à l'instant même où il passe la ligne, Benjamin Thomas perd l'équilibre, et chute. Entraînant avec lui son rival pour le sprint - mais compagnon d'échappée - avec lui au sol, dans un moment plus qu'improbable. Benjamin Thomas heureux dans son malheur Pas de gros bobos à première vue pour les deux coureurs. Mais le visage de Mattéo Vercher, assis par terre et levant les mains, consterné, en dit long sur sa déception. Car alors que les deux échappés ne comptaient qu'une vingtaine de secondes d'avance sur le peloton, ils ont évidemment immédiatement été repris. Pour Benjamin Thomas, cet effort n'a pas été vain. C'est en effet bien lui qui est passé en tête de la côte de Cassel, grâce à son effort terminé à terre. Et avec deux points sur les trois distribués sur cette première journée de Tour de France, c'est bien lui qui portera le premier maillot à pois ce dimanche, à condition de terminer cette première étape très mouvementée. D'autres coureurs ont ainsi eu plus de malchance dans leur chute, comme le spécialiste italien du contre-la-montre, Filippo Ganna, premier abandon du Tour après une violente chute à 130 km de l'arrivée.


Le Figaro
2 days ago
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Tour de France : l'Italien Filippo Ganna, premier coureur à abandonner
Victime d'une chute, Ganna n'a pas pu repartir et a été contraint d'abandonner. L'Italien Filippo Ganna a été le premier des 184 coureurs à abandonner la 112e édition du Tour de France samedi, en mettant pied à terre à environ 65 kilomètres de l'arrivée de la première étape à Lille. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 L'ancien double champion du monde du contre-la-montre est tombé dans un virage à 132 kilomètres de l'arrivée. Le coureur de l'équipe Ineos a mis du temps à repartir, après avoir changé de vélo et même de chaussures, pour revenir sur le peloton. Publicité Mais il a été lâché dans la côte de Cassel et a décidé d'arrêter les frais. C'est un gros coup dur pour l'équipe Ineos et pour l'Italien de 28 ans qui avait réussi une belle campagne de classiques, avec notamment une deuxième place à Milan-Sanremo en mars.


L'Équipe
2 days ago
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Consultation : qui sera le premier maillot jaune du Tour de France 2025 ?
La première étape du Tour de France 2025 propose un tracé (presque) plat autour de Lille ce samedi. Les sprinteurs sont largement favoris pour décrocher le premier maillot jaune. Les sprinteurs auront le champ libre lors de la première étape du Tour de France, qui s'élance ce samedi de Lille. La boucle de 185 km prévue autour de la capitale des Flandres jusqu'au pied de sa citadelle débouchera, très certainement, sur une explication entre costauds. À moins que les baroudeurs - qui chasseront le premier maillot à pois - ne jouent les trouble-fêtes, aidés par les côtes de Cassel et du Mont Noir. Mais cette hypothèse-là est peu probable, tant les sprinteurs lorgnent la tunique jaune qui n'est plus tombée dans leur escarcelle à l'issue de la journée inaugurale depuis 2020 et Alexander Kristoff à Nice. Lequel d'entre eux est le plus à même d'empocher ce premier sésame ? Le maillot vert 2023 Jasper Philipsen (27 ans) en rêve, en dépit d'une première partie de saison moyenne. Le Belge pourra toutefois compter sur de rapides et habiles soutiens, avec Mathieu Van der Poel et Kaden Groves. En jambes, son compatriote Tim Merlier (32 ans), vainqueur de deux étapes sur Paris-Nice et favori pour le classement par points, aura lui aussi la pancarte. Le puissant italien Jonathan Milan (24 ans) découvre le Tour mais n'en restera pas moins ambitieux, fort de ses fulgurances au Dauphiné ou sur Tirreno-Adriatico. Qui sera le premier maillot jaune à Lille ?