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Aleix Espargaro, retraité de MotoGP, entame sa transition vers le cyclisme au Tour d'Autriche : « Ce que je fais est très historique »
Aleix Espargaro, retraité de MotoGP, entame sa transition vers le cyclisme au Tour d'Autriche : « Ce que je fais est très historique »

L'Équipe

time08-07-2025

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Aleix Espargaro, retraité de MotoGP, entame sa transition vers le cyclisme au Tour d'Autriche : « Ce que je fais est très historique »

Aleix Espargaro commence sa carrière de coureur cycliste en WorldTour sur les routes du Tour d'Autriche, ce mercredi, avec sa formation Lidl-Trek. À presque 36 ans, l'Espagnol, vainqueur de trois Grands Prix en Moto GP, ne ressent aucune appréhension, impatient, au contraire, de s'investir avec beaucoup de curiosité et d'humilité. Du gros moteur au pédalier, la transition a été sèche. Il y a une dizaine de jours, et comme depuis douze saisons, Aleix Espargaro, lové autour de sa machine, flottait sur le bitume d'Assen au Grand Prix des Pays-Bas. Le Catalan, trois fois vainqueur en Moto GP (entre 2022 et 2023), a pris sa retraite en fin de saison dernière. Mais en tant que pilote d'essai Honda, il s'est octroyé du rab, à la faveur du forfait de l'Italien Luca Marini. Seizième à l'arrivée, Espargaro (35 ans) n'a pas eu le temps de faire le deuil des paddocks qu'il a déjà entamé une autre vie. Toujours sur deux-roues, toujours au plus haut niveau, toujours avec la même niaque. Ou peut-être plus. Ambassadeur de l'équipe cycliste Lidl-Trek depuis l'hiver, il dispute dès mercredi le Tour d'Autriche, « sans objectif particulier, autre que celui d'apprendre et d'aider », dans les rangs de la formation américaine. Le pari est fou, lui ose le qualifier d'« unique ». « Ce que je fais est très historique, je suis vraiment très fier. » En conférence de presse mardi, déjà en maillot et cuissard, l'allure affûtée d'un vieux grimpeur, le sourire béat d'un enfant au premier jour des vacances, il l'a clamé tellement de fois : « J'ai hâte ». « Comment avez-vous géré l'enchaînement express entre Assen et les derniers préparatifs pour le Tour d'Autriche ?C'était un peu dur, parce que ce n'était pas dans mes plans de courir en MotoGP cette année. Mais l'opportunité était dingue : disputer un Grand Prix avec Honda, la meilleure équipe du monde, puis débuter tout de suite après avec Lidl-Trek en WorldTour... Je vais devoir apprendre à marche forcée, mais je suis une personne capable, travailleuse et très, très humble lorsqu'il s'agit d'apprendre et de me laisser guider. Mais vous êtes loin de découvrir le vélo. Vous vous entraînez depuis des années en Andorre, parfois avec des cyclisme, c'est ma vie depuis huit ou neuf ans. J'ai toujours dit que je me sentais coureur, parce que toute ma préparation a toujours été celle d'un coureur. J'adore ce sport, parce qu'il est mental. Quand il s'agit de souffrir, c'est l'un des plus durs au monde. Mais avec les voyages, je ne faisais pas plus de 10-12 000 km par an. Là, en six mois, j'ai déjà fait presque deux fois plus ! Carlos Verona, votre grand copain et désormais coéquipier, vous a beaucoup aidé dans cette reconversion. Comment ?Il a été une personne clé. On est bons amis depuis longtemps. Début 2024, à la maison, je lui ai dit que je n'avais plus l'énergie de continuer à voyager comme avant. Il m'a répondu : "Essaye d'être coureur, c'est ta passion, ton rêve !" Il m'a poussé, encouragé, mis en contact avec des équipes. Et finalement, c'est la sienne, Lidl-Trek, qui m'a ouvert la porte. « La seule chose que j'ai demandée à l'équipe, c'est de ne pas être traité comme un cas spécial » Aleix Espargaro Appréhendez-vous les exigences de pilotage du peloton ?Je sais ce que c'est un crash. Dans ma carrière, j'ai été dans des situations d'extrême tension, à plus de 350 km/h. Les deux sports sont très similaires. On doit être concentré et avoir beaucoup de respect pour les autres. Sans jamais avoir peur. Je m'entraîne autant que possible avec mes coéquipiers, pour progresser et être bien placé. De cadre en MotoGP, vous passez équipier. Comment recevez-vous cette nouvelle responsabilité ?C'est un défi. Ces dix dernières années, j'ai été le « Capitaine », l'élite d'Aprilia. On s'est battus pour des podiums, des victoires. Désormais, c'est une tout autre histoire. Je serai un soutien envers mes coéquipiers. La seule chose que j'ai demandée à l'équipe, c'est de ne pas être traité comme un cas spécial. Je ne veux pas être différent. Je veux travailler plus que les autres, si c'est possible. Jusqu'à exploser. Je veux être un plus pour l'équipe. Quel sera votre rôle au Tour d'Autriche ?Lennard Kämna sera notre leader pour le général. Il a fait top 5 en Suisse (6e, en réalité), il s'est bien battu à son Championnat national (3e). Il est en très bonne forme. Je serai l'un des hommes pour l'aider en montagne. On aura aussi Patrick Konrad, qui est le héros local. Je vais apprendre d'eux. Vous connaissiez déjà beaucoup de coureurs pros. Comment ont-ils réagi à votre changement de cap ?Tout le monde m'a écrit. J'ai parlé avec Marc Soler, Enric Mas, Ivan Garcia Cortina, et tous les collègues de Movistar. Ces derniers jours, surtout avec Carlos (Verona) et Juan Pedro Lopez. Ils sont tous étonnés. Beaucoup me disent : "Je ne me verrais pas disputer un Grand Prix MotoGP..." Et quand tu fais l'inverse, tu te dis : "Putain, c'est vrai, je n'imagine pas Carlos Verona sur une moto l'an prochain !" »

Top 14 : l'Argentin Joaquin Oviedo prolonge à Perpignan jusqu'en 2028
Top 14 : l'Argentin Joaquin Oviedo prolonge à Perpignan jusqu'en 2028

Le Figaro

time07-07-2025

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Top 14 : l'Argentin Joaquin Oviedo prolonge à Perpignan jusqu'en 2028

Arrivé à Perpignan en 2021, Oviedo prolonge son aventure jusqu'en 2028. Le troisième ligne centre international argentin Joaquin Oviedo, arrivé à Perpignan en 2021, a prolongé avec l'USAP jusqu'en 2028, a annoncé le club catalan lundi. Diaby arrive Oviedo (23 ans, 13 sélections avec les Pumas), un des meilleurs numéros 8 du championnat et courtisé par d'autres clubs, est un des cadres de l'Usap, avec 15 matches disputés en Top 14 cette saison, malgré une blessure à un pied qui l'avait éloigné des terrains pendant plusieurs semaines au printemps. Publicité La semaine dernière, le club catalan a annoncé un nouveau renfort en troisième ligne: l'expérimenté Mahamadou Diaby (35 ans), libéré par Bordeaux Bègles et qui a signé en tant que joker médical de Patrick Sobela, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit le 1er juin contre La Rochelle.

Le troisième-ligne argentin de Perpignan Joaquin Oviedo prolonge jusqu'en 2028
Le troisième-ligne argentin de Perpignan Joaquin Oviedo prolonge jusqu'en 2028

L'Équipe

time07-07-2025

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Le troisième-ligne argentin de Perpignan Joaquin Oviedo prolonge jusqu'en 2028

L'USAP, maintenu sur le fil en Top 14 après son barrage remporté face à Grenoble (11-13), a prolongé le contrat de son troisième-ligne centre Joaquin Oviedo jusqu'en 2028. Perpignan a annoncé ce lundi la prolongation de contrat de Joaquin Oviedo. Le numéro 8 argentin (23 ans, 13 sélections) est désormais lié au club catalan jusqu'en 2028. Il avait rejoint Perpignan en 2021 et s'est depuis imposé comme un cadre de l'équipe de Franck Azéma, sauvée de justesse en Top 14 via un barrage remporté à Grenoble mi-juin (11-13). Oviedo a participé à quinze matches de Championnat, dont onze comme titulaire cette saison. Il avait été éloigné des terrains pendant deux mois entre fin mars et début juin pour une blessure au pied.

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