Dernières actualités avec #Celine


Le Figaro
5 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Le charme (plus si) discret de la bourgeoisie chez Celine par Michael Rider
Fraîchement nommé directeur artistique de la maison française, le créateur américain s'est amusé à déconstruire l'habit de la bourgeoise parisienne dans le cadre de sa première collection. Parmi les premiers défilés très attendus cette année, après un mercato ayant mis la mode sens dessus dessous, celui de Michael Rider faisait partie des favoris. À 44 ans, l'Américain a été nommé en octobre 2024 à la tête de Celine. Succédant à deux poids lourds ayant marqué l'histoire de la maison, chacun porteurs d'une mode radicale : la Britannique Phoebe Philo, directrice artistique de Celine (qui avait encore son accent sur le «e» !) de 2008 à 2017 – dont Rider fut d'ailleurs l'un des proches collaborateurs – et le Français Hedi Slimane (de 2018 à 2024). Outre Phoebe Philo, ce diplômé de la prestigieuse Université Brown aux États-Unis a fait ses classes chez Nicolas Ghesquière période Balenciaga et occupait, jusqu'à sa nomination chez Celine, le poste de directeur créatif au sein de Polo Ralph Lauren. Un homme de l'ombre donc, propulsé aujourd'hui sur le devant de la scène. Défilé Celine printemps-été 2025-2026. Launchmetrics Fidèle à sa tradition, c'est hors de tout calendrier officiel, entre la Fashion Week homme et en amont de la semaine de la couture à Paris, que la maison a choisi de défiler. Dimanche 6 juillet, la presse internationale, une poignée d'influenceurs et bien évidemment, quelques stars (Naomi Watts, V, membre du groupe de k-pop BTS, Vincent Lacoste, Mélanie Thierry et Raphaël…) avait ainsi rendez-vous au 16, rue Vivienne – adresse de l'hôtel particulier de la maison – pour découvrir la première collection, mixte, de Michael Rider. Défilé - Celine - Prêt à porter Printemps-Eté 2026 En images Voir les 72 photos Voir les 72 photos Publicité Que trouvait-on dans ce show printemps-été 2026 ? Tout ce qui a fait la réputation de ses aînés – l'allure bourgeoise, avec notamment un foisonnement de foulards en soie, de blouses lavallières, de courtes vestes étriquées et de petites robes noires ; mais aussi un certain sens du tailoring très «Phoebe» –, revisité à la sauce Rider, plus fantaisiste et mâtiné d'une touche preppy. Moins policée, cette femme Celine tend parfois vers le maximalisme, superpose ses bijoux, fait flasher les couleurs (vert gazon, bleu ciel, rouge coquelicot), et assume de porter haut le logo de la maison, notamment sur des bottines souples aux airs de chaussons de boxe. Défilé Celine printemps-été 2025-2026. Launchmetrics Autant de silhouettes qui ont fait le tour des réseaux sociaux à peine le défilé terminé, signe d'une première collection réussie – et appréciée. «J'ai toujours aimé l'idée d'un vêtement qui perdure, qui fait partie de la vie de celui qui le porte, qui peut capturer un moment dans le temps mais qui parle aussi d'années et d'années de gestes, d'occasions et de changements, du passé, du présent et de l'avenir, de souvenirs, d'utilité et de fantaisie, de la vie en fait», expliquait Michael Rider dans la note d'intention envoyée après le show. Son premier défilé exclusivement féminin, prévu, lui, au calendrier officiel de la prochaine Fashion Week, devrait permettre de saisir encore mieux cette vision de la nouvelle femme Celine.


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Kai Schreiber, la fille transgenre de Naomi Watts qui a fait sensation au défilé Celine
À seulement 16 ans, la fille de Naomi Watts et Liev Schreiber a défilé à Paris, ce 6 juillet, et s'impose comme un nouveau visage de la mode. Elle est arrivée sur le podium drapée dans une longue robe blanche, le visage à moitié dissimulé par un chapeau en paille aux bords tombants, recouvrant son front et ses lunettes de soleil mais laissant apparaître sa moue boudeuse. Ce dimanche 6 juillet, Kai Schreiber a une nouvelle fois montré qu'elle avait toute sa place sur les catwalks en défilant avec assurance pour la maison Celine dans le cadre de la Fashion Week de Paris. Sa mère, l'actrice Naomi Watts, était évidemment présente pour la soutenir. Au premier rang du défilé organisé au siège historique de la maison de mode, situé rue Vivienne dans le 2e arrondissement, la star, très concentrée, n'a pas lâché sa fille du regard. Publicité Ce soutien silencieux a sans doute donné de la force à Kai Schreiber, qui vient tout juste de commencer sa carrière dans le mannequinat. Son père, Liev Schreiber, n'a en revanche pas fait le déplacement. Liev Schreiber et Naomi Watts ont divorcé en 2016. L'acteur s'est remarié avec la mannequin Taylor Niesen, en juillet 2023, avec qui il a eu une petite fille prénommée Hazel Bee. Naomi Watts a elle aussi refait sa vie et a épousé l'acteur Billy Crudup en juin 2023. Un premier défilé réussi pour Valentino Si la démarche frondeuse et l'air affirmé de Kai lors du défilé Celine pouvaient laisser penser qu'elle avait déjà une expérience certaine, il n'en est rien : la jeune femme de 16 ans est montée pour la toute première fois sur un podium il y a seulement quatre mois, le 9 mars, lors de la Fashion Week de Paris, cette fois-ci pour la griffe Valentino. Un baptême du feu réussi : Kai a électrisé la salle dans une minirobe moulante à manches longues à imprimé léopard, avec un imposant col à plumes marron et violet. L'enfant de Naomi Watts et Liev Schreiber portait également des lunettes de soleil bleues et des collants transparents. Ses longs cheveux blonds étaient tirés en chignon, recouvert d'une voile en dentelle couleur crème. Kai Schreiber sur le podium du défilé Valentino. (Paris, le 9 mars 2025.) Daniele Venturelli / Getty Images Après le show, Naomi Watts s'est empressée d'exprimer sa fierté pour sa fille. «C'est mon bébé Valentino ! Je hurle de fierté. Je t'aime tellement», a-t-elle écrit en légende de plusieurs vidéos de sa fille. C'est grâce à cette performance pour Valentino que Kai a été repérée par l'agence IMG Models, qui l'a ensuite intégrée à la campagne Pre-Fall de la maison italienne. À seulement 16 ans, l'adolescente semble déjà bien lancée dans l'univers de la mode. Comment est-elle parvenue à se faire une place dans ce milieu aussi fermé que convoité ? Publicité Un tempérament de «battante» Kai Schreiber a fait de sa différence une force. Elle a récemment fait son coming out transgenre auprès de ses parents, qui l'ont immédiatement soutenue. «Je suppose que le moment le plus marquant a été lorsqu'elle nous a demandé de changer ses pronoms, s'est souvenu son père Liev Schreiber dans une interview accordée à Variety le 8 mai. Pour être honnête, cela ne m'a pas semblé si grave, simplement parce que Kai avait été si féminine pendant si longtemps». L'acteur a ensuite salué le caractère de «battante» de sa fille : «C'est important qu'elle dise : 'Hey, je suis trans', 'Regarde-moi', et 'Va te faire f****e'». Portée par l'amour de ses parents, Kai Schreiber affirme vouloir devenir une «femme belle, glamour et influente, comme Marilyn Monroe», a-t-elle confié le 11 juin dernier au magazine Interview. Dans cet entretien, Kai Schreiber explique que ses questionnements autour de son identité de genre l'ont certainement conduite vers une carrière de mannequin. À lire aussi Naomi Watts minuscule à côté de sa très grande fille sur le tapis rouge de New York Deux tops transgenres l'ont inspirée : Hunter Schafer, égérie Prada, et Alex Consani, première femme transgenre élue mannequin de l'année par le «British Fashion Council» en 2024. « En tant que jeune fille trans, je vais toujours admirer l'ancienne génération de personnes transgenres, souligne la fille de Naomi Watts. C'est génial que nous soyons une communauté aussi soudée dans la mode, c'est vraiment une invasion de poupées». Comme ses aînées avant elle, Kai Schreiber redéfinit les codes en insufflant un vent de liberté et de modernité. Et n'a pas fini de faire parler d'elle.


Le Figaro
07-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Fashion Week : Celine et Patou, deux Parisiennes en quête de cool
Réservé aux abonnés Dimanche, deux maisons qui ont marqué le XXe siècle chacune à leur époque présentaient leur défilé de prêt-à-porter en prélude de la haute couture. Dimanche après-midi, il pleut à Paris. Ça n'a l'air de rien mais figurez-vous que les intempéries sont le pire ennemi des défilés. D'ailleurs, ça n'a pas loupé, pour fêter son grand retour sur les podiums parisiens (le dernier show femme a eu lieu en mars 2020), la marque Celine avait prévu de présenter sa collection du printemps 2026 dans la cour de son hôtel particulier, 16, rue Vivienne. Tous leurs espoirs placés dans les applis météo, les équipes ont étudié les scénarios possibles pour rester dehors, mais ont dû capituler sous les trombes d'eau. Tout le monde est donc invité à s'installer dans les bureaux et le showroom - à l'exception d'une poignée de courageux (pour la plupart, des créateurs de contenu) assis sous la protection relative d'un immense foulard de soie imprimé Celine, fixé au-dessus de la cour. C'est le premier show très attendu de Michael Rider, l'Américain de 44 ans nommé en octobre 2024 et dans les murs de la rue Vivienne depuis janvier. Sa mission ? Succéder à…