Dernières actualités avec #CentrePompidou
Le Figaro
16 hours ago
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Mort de Raymond Saunders, premier Afro-Américain récompensé par le prix de Rome
Réservé aux abonnés DISPARITION - Ce natif de Pittsburgh, disparu à 90 ans, fut un professeur influent à Oakland dans la baie de San Francisco. Le Centre Pompidou l'a mis à l'honneur dans sa dernière grande exposition, «Paris noir». « Le noir est une couleur. Je suis daltonien (...) L'art domine tout ce qui a trait à la race et à la couleur », déclara, dans son essai majeur de 1967, Black Is a Color, feu Raymond Saunders (1934-2025). Il était l'un des artistes mis à l'honneur par la commissaire Alicia Knock dans l'exposition Paris noir au Centre Pompidou, cette année. Son art de l'assemblage avait récemment été exposé au Carnegie Museum of Art de Pittsburgh, sa ville natale, en Pennsylvanie. Origine qu'il partageait avec un certain Andy Warhol, ce qui montre aussi combien les chemins de l'art peuvent être divergents. Les galeries Casemore, Andrew Kreps et David Zwirner ont fait part de son décès à 90 ans. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Raymond Saunders, Asking for Colors, Marie's Gift [Demander des couleurs, cadeau de Marie]. Bois, papiers déchirés, scotch, peinture et craie sur panneau (148 × 122 cm). Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don des Amis du Centre Pompidou, 2024. © The Estate of Raymond Saunders. All rights reserved. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Joseph Banderet/Dist. GrandPalaisRMN « Je ne suis pas là pour amuser la galerie. Je ne suis pas en charge du divertissement de quiconque. Je suis responsable d'être pleinement moi-même, en tant qu'homme et artiste, autant que je le peux, m'autorisant à espérer que, dans cet effort, de la lumière, de l'amour, de la beauté pourront se répandre sur…
Le HuffPost France
5 days ago
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Au Centre Pompidou-Metz, cette œuvre a (encore) été mangée par un visiteur
ART - Bon appétit, bien sûr. Un visiteur a « mangé » la banane faisant partie de l'œuvre Comedian de Maurizio Cattelan, estimée à plusieurs millions d'euros et présentée dans l'exposition Dimanche sans fin au Centre Pompidou de Metz, a-t-on appris ce vendredi 18 juillet auprès du musée. « L'équipe de surveillance est intervenue rapidement et avec calme, conformément aux procédures internes », indique la communication du musée dans un message adressé à l'AFP, confirmant une information du quotidien Le Républicain lorrain. L'œuvre, qui présente une véritable banane scotchée à un mur, « a été réinstallée dans les minutes qui ont suivi, précise le musée. Le fruit n'est qu'un élément périssable, régulièrement remplacé selon un protocole précis défini par l'artiste. » Le Centre Pompidou assure que l'incident « n'a en rien altéré l'intégrité de l'œuvre ni le bon déroulement de l'exposition, qui reste pleinement accessible au public ». Selon Le Républicain lorrain, aucune plainte n'a été déposée. Maurizio Cattelan a regretté que le visiteur « confonde le fruit avec l'œuvre elle-même ». « Plutôt que de manger la banane avec sa peau et son scotch le visiteur s'est contenté de consommer le fruit », a-t-il remarqué, cité par la communication du musée. 5,2 millions de dollars L'œuvre, qui existe en trois exemplaires, censée interroger la notion d'art et sa valeur, a beaucoup fait parler d'elle depuis sa première exposition en 2019 à Miami, où un autre artiste l'avait mangée pour dénoncer son prix, à l'époque 120 000 dollars. En 2023, un étudiant avait fait de même lors d'une exposition en Corée du Sud. Par ailleurs, en novembre 2021, un exemplaire de l'œuvre avait été acheté lors d'une vente aux enchères à 5,2 millions de dollars (soit 6,2 millions avec les frais) par Justin Sun, fondateur de la plateforme de cryptomonnaies Tron. L'entrepreneur sino-américain avait englouti la banane quelques jours plus tard devant des dizaines de journalistes et d'influenceurs. « Elle est bien meilleure que les autres bananes », avait-il déclaré après avoir avalé la première bouchée.
Le Parisien
5 days ago
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- Le Parisien
Il « a mangé la banane » : le visiteur d'un musée de Metz épluche et déguste la partie d'une œuvre à plus d'un million d'euros
Curieux visiteur que cet homme qui a, samedi, « mangé » une banane, appartenant à une œuvre estimée à plus d'un million d'euros exposée au Centre Pompidou-Metz, selon une information du Républicain Lorrain , confirmée au Parisien par le musée. Samedi, « un visiteur a mangé la banane faisant partie de l'œuvre Comedian de Maurizio Cattelan», déplore le centre Pompidou. L'équipe de surveillance est alors intervenue « rapidement et avec calme ». Puis l'œuvre a été réinstallée dans la foulée, ajoute le musée, qui précise que l'incident « n'a en rien altéré l'intégrité de l'œuvre ni le bon déroulement de l'exposition, qui reste pleinement accessible au public ». C'est que le fameux fruit dégusté par le visiteur « n'est qu'un élément périssable, régulièrement remplacé selon un protocole précis défini par l'artiste », détaille le musée. Un brin ironique, l'artiste italien Maurizio Cattelan « regrette que l'on confonde le fruit avec l'œuvre elle-même : plutôt que de manger la banane avec sa peau et son scotch le visiteur s'est contenté de consommer le fruit ». « Comedian » est une œuvre conceptuelle emblématique, exposée pour la première fois à Art Basel Miami en 2019. Elle y avait à l'époque défrayé la chronique et suscité un vif débat sur ce qui peut être considéré comme une œuvre d'art . En novembre dernier, l'une de ses éditions avait été estimée à plus d'un million d'euros par la maison Sotheby's. Son acheteur, un investisseur en cryptomonnaies, l'avait décrochée pour 6 millions de dollars et l'avait mangée . Maurizio Cattelan est habitué des polémiques. L'artiste de 64 ans, connu pour ses œuvres provocantes et humoristiques, avait installé en 2016 des toilettes fonctionnelles en or massif au Guggenheim de New York, deux mois avant la première élection de Donald Trump . La conservatrice du musée avait proposé l'œuvre dénonçant les inégalités et baptisée « America » au président qui souhaitait emprunter un tableau de Van Gogh.
Le Figaro
10-07-2025
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- Le Figaro
Picasso, Miro, Warhol... Au Grimaldi Forum, une immersion totale dans le monde de la couleur
Réservé aux abonnés Centre Pompidou, Service de la documentation photographique du MNAM/Dist, The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Licence by Adagp, Paris, 2025 CRITIQUE - Un immense disque chromatique invite à une histoire de la couleur à travers une centaine de chefs-d'œuvre du Centre Pompidou. C'est une immersion totale dans le monde de la couleur, sous la bannière de La Grande Odalisque, visage vert acide sur fond rouge vif de Martial Raysse, servant d'affiche à l'exposition du Centre Pompidou, l'invité du Grimaldi Forum qui a payé en totalité sa production. Le musée parisien, qui ferme définitivement pour cinq ans de travaux de rénovation, montre ainsi ses collections d'une manière inhabituelle. L'expérience est à la fois visuelle, sonore et sensorielle. Le thème énergisant. L'accrochage plus ludique qu'historique puisque son commissaire Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d'art moderne (Mnam), a pris la couleur comme seul critère pour accrocher la centaine d'œuvres, de manière à faire sans cesse rebondir l'œil. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Celui-ci rappelle, face à la grande maquette de Renzo Piano et Richard Rogers, que le Centre Pompidou lui-même est une ode à la couleur, pas si ordonnée, dans le paysage parisien. Le ton est aussi donné avec Gerhard Richter, 1024 Farben, 1973, un nuancier…
Le Parisien
10-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Exposition Wolfgang Tillmans : la der des ders du Centre Pompidou !
Ce n'est pas seulement une exposition. C'est presque un adieu. Parce que cinq ans de fermeture, c'est plus qu'un au revoir. À force d'en parler, cela finit par arriver pour de bon. L'immense vaisseau du Centre Pompidou va entièrement fermer ses portes à partir de septembre pour des travaux de fond en comble de désamiantage. Il n'a plus qu'une porte ouverte : celle de la Bibliothèque publique d'information (BPI). Elle n'accueille depuis mars aucun lecteur, n'abrite plus de livres. Les 6 000 m2 du 2e étage, vides, ont été investis par le photographe allemand Wolfgang Tillmans pour une grande fête de clôture. C'est lunaire, poétique, comme une friche.
