Dernières actualités avec #CesarHernandez


L'Équipe
08-07-2025
- Sport
- L'Équipe
La capitaine Héléna Cazaute booste les Bleues dans la Ligue des nations
Opposées au Japon mercredi à Chiba, les Bleues veulent continuer à surprendre dans la Ligue des nations autour de leur leader, Héléna Cazaute, désormais dans le gratin des joueuses mondiales. La patronne a vite repris ses marques. Intégrée lors de la deuxième semaine (18-22 juin) de la Ligue des nations (VNL), Héléna Cazaute s'est illico installée dans la déco relookée de l'équipe de France 2025, son nouveau staff dirigé par l'Espagnol Cesar Hernandez et ses talents émergents, la pointue Iman Ndiaye (23 ans), la libéro Juliette Gelin (23 ans) et la passeuse Enora Danard-Selosse (22 ans), entre autres. De Belgrade, les Bleues, boostées par leur capitaine (23 points de moyenne en quatre matches), ont ramené deux succès face aux Serbes (3-2), championnes du monde 2022 et aux Pays-Bas (3-0) et concédé deux défaites au tie-break, face à l'Allemagne et aux USA. Une série vertueuse face à des cadors de la discipline, inconcevable encore il y a un an lorsque Cazaute et ses coéquipières entraient à tâtons dans le giron international, à la VNL (deux succès en 12 matches) et aux JO 2024 de Paris (trois revers 3-0). « J'ai découvert une nouvelle équipe et je me suis dit : ah ouais, il y a du niveau » Héléna Cazaute, capitaine de l'équipe de France À l'aube de cette dernière semaine à Chiba (Japon) et de quatre matches à enjeu, qui peuvent leur assurer un maintien tranquille, voire leur offrir un strapontin pour le Final 8 (23-27 juillet à Lodz, Pologne), les Françaises (17es au ranking mondial) ont changé de vitesse. « Quand j'ai intégré le groupe à Belgrade, j'ai découvert une nouvelle équipe, un nouveau staff et je me suis dit : ah ouais il y a du niveau ! On fait des entraînements de 2 h 30, tout le monde finit K.-O. Des jeunes sont rentrées dans l'équipe, ont faim et tiennent super bien leur place alors qu'avant, on n'avait pas forcément de banc », constate celle qui, à 27 ans, s'est installée ces deux dernières saisons à Milan parmi le gratin mondial. Elle plongera bientôt dans le bain turc, au Vakif Istanbul, six Ligues des champions remportées depuis 2011, pour lequel elle s'est engagée la saison prochaine, signe la aussi d'un changement de braquet. « À Milan, j'étais bien mais je n'ai rien gagné (une finale en Lega et deux demi-finales de Ligue des champions et de la Coupe du monde des clubs, toutes perdues en 2024-2025 face à Conegliano). J'arrive dans mon prime et je ne voulais pas rater cette opportunité, quand je vois les joueuses qui ont signé à Vakif (notamment la star serbe Tijana Boskovic)... », poursuit la native de Narbonne. « A l'image d'Earvin Ngapeth, elle est imprévisible en attaque » Félix André, assistant coach de l'équipe de France « Héléna se bonifie d'année en année », témoigne Félix André, l'assistant des Bleues, qui a vu débuter toutes les internationales. « Elle apporte deux choses essentielles : un niveau exceptionnel en réception et en défense. Et à l'image d'Earvin Ngapeth, elle est imprévisible en attaque. Elle n'est ni la plus haute ni la plus puissante mais sa palette est hyperlarge. Et surtout, elle diffuse autour, rassure en réception et rend les autres meilleures. » Avec une nouvelle titulaire à la passe, la Mulhousienne Enora Danard-Selosse et l'aérienne Iman Ndiaye en pointe, percutante depuis le début de la campagne, la stabilité et le leadership d'Héléna Cazaute consolident le jeu prôné par Hernandez, plus libéré et audacieux. « Il (l'entraîneur Cesar Hernandez) nous demande de prendre des risques Héléna Cazaute « Il (Hernandez) nous donne pas mal de liberté face à la faute, nous demande de prendre des risques et nous dit que ça finira par payer. Ce n'est pas une manière de fonctionner qu'on connaissait, alors il faut s'y adapter. Mais ça marche pas mal. Contre l'Allemagne, on essaie de prendre les mains et on se fait bloquer 22 fois. Le lendemain, ça allait mieux face aux Serbes », rappelle celle qui a fini fort sa deuxième saison à Milan. Elle a même brillé au Final Four de la Ligue des champions (3e) mais en a payé le prix avec un genou douloureux. Ce qui lui a valu un arrêt forcé et une arrivée différée chez les Bleues. « Après les JO, je me suis fait enlever un petit bout de ménisque et je dois faire une infiltration tous les quatre mois mais maintenant ça va », assure la réceptionneuse-attaquante à l'orée de cet été exigeant ponctué par le Mondial en Thaïlande (22 août-7 septembre), le premier depuis 1974 pour ces Bleues à l'appétit grandissant. Les Bleues ambitieuses au Japon Avec trois victoires (Belgique, Pays-Bas, Serbie) lors des deux premières semaines et une 11e place sur 18 au classement, l'équipe de France aborde l'étape 3 de la Ligue des nations (VNL) mercredi à Chiba (Japon) et ses quatre matches jusqu'à dimanche (Japon, Brésil, Bulgarie, Corée du Sud, en direct sur la plate-forme L'Équipe) avec ambition. Avec une victoire supplémentaire, l'objectif maintien sera validé. Et une place au Final 8 (23-27 juillet à Lodz, Pologne) dans le gotha mondial n'est plus une chimère, même s'il faudra a minima trois succès. « On ne calcule pas, le Japon (5e du classement de la VNL) et le Brésil (3e) sont deux grosses équipes alors que la Bulgarie (13e) et la Corée (17e) sont un peu plus à notre portée. Mais on n'a pas envie de jouer notre maintien ou même la qualification sur le dernier match », glisse Héléna Cazaute, la capitaine des Bleues réduites à 14 joueuses cette semaine, soit probablement l'effectif qui disputera le Mondial en Thaïlande fin août. Seule manque toujours à l'appel Halimatou Bah, encore convalescente après une grosse entorse de la cheville et un double arrachement ligamentaire en finale de la Saforelle Power 6 avec Nantes. La participation au Mondial de la jeune réceptionneuse-attaquante, révélation des deux dernières campagnes internationales, reste très incertaine.


L'Équipe
07-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Les Bleues à 14 au Japon pour la troisième étape de la Ligue des nations, Emilie Respaut et Chloé Mayer non retenues
Les Bleues disputeront la troisième étape de la Ligue des nations cette semaine à Chiba (Japon) avec un groupe de 14 joueuses, amputé de deux éléments par rapport à l'étape précédente à Belgrade (18-22 juin). Toujours en course pour la qualification au Final 8 de la Ligue des nations, les Bleues prendront part de mercredi à dimanche à la troisième étape à Chiba (Japon) avec un groupe de 14 joueuses, réduit de deux unités par rapport à la deuxième étape à Belgrade (Serbie, 18-22 juin). La passeuse Emilie Respaut et la centrale Chloé Mayer n'ont pas été retenues par le sélectionneur Cesar Hernandez pour les matches face au Japon (mercredi 9), au Brésil (jeudi 10), à la Bulgarie (vendredi 11) et à la Corée du Sud (dimanche 13). Avec trois victoires en huit matches, l'équipe de France est classée 11e sur 18 avant la dernière étape et est en bonne position pour assurer son maintien en Ligue des nations.