Dernières actualités avec #ChambreDesReprésentants


24 Heures
2 days ago
- Business
- 24 Heures
Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Trump
Le projet de loi budgétaire devrait accroitre de 3300 milliards la dette américaine. C'est une victoire législative majeure pour Donald Trump. Publié aujourd'hui à 20h47 Avec ce vote, la Chambre des représentants octroie au président américain la première victiore législative majeure de son second mandat. AFP Le Congrès américain a définitivement adopté jeudi l'imposant projet de loi budgétaire voulu par Donald Trump , lors d'un ultime vote serré à la Chambre des représentants qui octroie au président républicain la première victoire législative majeure de son second mandat. Le texte devrait accroître la dette des Etats-Unis de plus de 3000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Il comprend une extension d'importants crédits d'impôt pour la plupart des ménages, contrebalancée en partie par de larges coupes dans le programme public d'assurance santé des Américains aux revenus les plus modestes. Davantage sur les États-Unis Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Victoire pour Donald Trump : le Congrès américain adopte sa méga-loi de baisses d'impôts
Si la Maison-Blanche avait échoué, la crédibilité du président américain et celle du Parti républicain aurait été sérieusement affectée. Donald Trump a gagné son pari. La Chambre des représentants a fini par adopter de justesse jeudi après-midi le méga-projet de loi qui regroupe la plupart de ses promesses électorales. Le texte sera sur le bureau du président Trump à temps pour mieux marquer la fête nationale de l'indépendance du 4 juillet. Si la Maison-Blanche avait échoué, sa crédibilité et celle du Parti républicain aurait été sérieusement affectée. Les républicains, en dépit de leur infime majorité dans les deux chambres du Congrès, devaient démontrer qu'ils peuvent légiférer et tenir leurs engagements. Or voilà plusieurs semaines qu'ils s'entredéchiraient sur l'urgence de réduire les dépenses publiques et la nécessité de ne pas trop limiter les aides sociales ou les incitations fiscales à la transition énergétique. Il était capital que Donald Trump prouve, que malgré un recul de sa popularité, il tient bien ses troupes et peut faire passer son programme. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International La Maison-Blanche a donc exercé une forte pression sur des républicains récalcitrants qui menaçaient de voter «non» à une loi de près de 900 pages. Le texte déjà adopté par le Sénat à une voix près, en début de semaine, réduit les impôts et limite dans une bien moindre mesure des dépenses sociales. Selon le Bureau du budget du Congrès, la loi aggravera l'endettement de l'oncle Sam de quelque 3300 milliards de dollars sur 10 ans. La «Big, beautiful bill» (Grande et belle loi) ajoute aux baisses d'impôts de 2017, des exemptions d'impôts pour les heures supplémentaires, les pourboires, les pensions de retraite du régime général ainsi que des déductions d'intérêts pour les crédits d'achat d'automobiles «Made in the USA». Elle majore au passage de 5000 milliards de dollars le plafond de la dette publique, afin d'écarter tout risque de défaut de l'oncle Sam. En outre, elle augmente les crédits du Pentagone, du Département de la sécurité civile et de la police aux frontières. Publicité Les démocrates contre Tous les 212 démocrates ont voté contre le texte, alors qu'une poignée des 220 républicains a voulu s'y opposer. Pour certains de ces élus, issus d'États dominés par des démocrates, les réductions dans le programme Medicaid d'aide aux dépenses de santé des foyers défavorisés, allaient trop loin. Ils critiquaient aussi l'élimination de crédits d'impôts votés sous Joe Biden pour financer des projets de transition vers des énergies renouvelables. Ils se sont en outre battus pour préserver en partie la déductibilité des impôts étatiques du montant dû au titre des impôts fédéraux. À l'inverse, pour quelques conservateurs, fiscalement orthodoxes, le projet était trop timide en matière d'économies. Ils souhaitaient le retour au niveau d'aides sociales pour la santé antérieur à la crise du covid. Les leaders républicains rejettent par ailleurs l'estimation de 3300 milliards de dollars de dette supplémentaire faite par le Bureau du budget du Congrès, pour deux raisons. D'abord, ils arguent que la loi reconduit surtout les baisses d'impôts votées en 2017 qui arrivent à expiration à la fin de l'année. Dire que l'endettement s'aggrave en raison de cette «Grande et belle loi» revient à passer sous silence qu'en son absence, les États-Unis auraient subi une des plus fortes hausses d'impôts de leur histoire. Donald Trump affirme éviter aux Américains une augmentation soudaine et automatique de la pression fiscale. D'autre part, ce qui est plus difficile à prouver, les trumpistes soutiennent que le surplus de croissance généré par les nouveaux allègements fiscaux va se traduire par davantage de recettes pour le Trésor. In fine, une bonne partie du coût de la loi serait donc compensée par le miracle de l'auto-financement des baisses d'impôts.


La Presse
2 days ago
- Politics
- La Presse
Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump
Les membres du Congrès américain votent sur le projet de loi fiscale du président Donald Trump au Capitole, à la Chambre des représentants, à Washington, le 3 juillet 2025. Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump (Washington) Le Congrès américain a définitivement adopté jeudi l'imposant projet de loi budgétaire voulu par Donald Trump, lors d'un ultime vote serré à la Chambre des représentants qui octroie au président républicain la première victoire législative majeure de son second mandat. Avec Robin LEGRAND Agence France-Presse Le texte devrait accroître la dette des États-Unis de plus de 3000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Il comprend une extension d'importants crédits d'impôt pour la plupart des ménages, contrebalancée en partie par de larges coupes dans le programme public d'assurance maladie des Américains aux revenus les plus modestes. Les républicains au Congrès américain avaient finalement réussi à surmonter, tôt jeudi matin, les objections d'élus réfractaires dans leur camp pour se rapprocher d'une adoption définitive du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, que les démocrates tentent de retarder au maximum. « Quelle nuit magnifique », s'était félicité le président américain jeudi matin sur son réseau Truth Social, évoquant « l'un des projets de loi les plus importants de tous les temps ». Plusieurs élus conservateurs avaient fait part de leur opposition au texte, dénonçant notamment le creusement de la dette publique attendu avec cette législation. Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne pouvait pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp. Mais ces réticences ont été levées après des négociations en coulisses menées dans la nuit par le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, avec l'aide du locataire de la Maison-Blanche. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Le vote final de la « grande et belle loi », comme l'a baptisée le président lui-même, pouvait désormais se tenir à la Chambre des représentants, où le chef de file de la minorité démocrate, Hakeem Jeffries, tentait jeudi de le retarder au maximum avec un discours fleuve.- M. Jeffries, qui a pris la parole aux alentours de 5 h du matin (5 h heure de l'Est) dans l'hémicycle de Washington, continuait de parler peu avant midi, près de sept heures plus tard, pour dénoncer le projet de loi, une « monstruosité répugnante », selon lui, qui « fera souffrir les Américains ordinaires » au profit des plus riches. Téléphone Avant cela, Donald Trump avait commencé à élever le ton. « Qu'est-ce que les républicains attendent ? ? ? Qu'est-ce que vous essayez de prouver ? ? ? », avait-il lancé sur sa plateforme Truth Social peu après minuit. Selon le quotidien The Hill, Donald Trump a parlé au téléphone dans la nuit pour convaincre les républicains ayant voté « non » de changer leur vote. Ce projet de loi représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il pressait le Congrès de l'adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu'il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation. En tête d'affiche du projet de loi : la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors du premier mandat du républicain. L'élimination de l'imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la One Big Beautiful Bill seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d'Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d'assurance maladie ou d'aide alimentaire. « Freiner notre dette » Experts comme politiques pointent aussi du doigt l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3400 milliards de dollars d'ici 2034. « Je suis venu à Washington pour aider à freiner notre dette nationale », a affirmé Keith Self, un élu républicain à la Chambre, pour justifier avoir voté « non » lors du vote de procédure. L'élu texan a accusé ses collègues du Sénat d'avoir « piétiné » la version adoptée précédemment à la Chambre, avant d'ajouter qu'au bout du compte c'était pour lui « une question de morale ». Comme trois autres collègues, il a finalement changé son vote en « pour » quelques heures plus tard. Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance maladie dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus. Une réduction radicale du programme SNAP, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates s'opposent en bloc au texte.