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L'Équipe
a day ago
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« Je vais rêver de bien faire devant le public » : l'effet Silverstone pour Hamilton
Lewis Hamilton a retrouvé des couleurs tout le week-end sur cette piste qu'il affectionne tant. Même s'il espérait mieux que sa 5e place en qualifications, il sait que la connexion unique qu'il entretient avec ce circuit lui permettra de réagir en course. Lorsque les premiers chronos se sont affichés à l'issue de la première tentative des dix meilleurs en Q3, Lewis Hamilton pointait en première ligne, pour le plus grand bonheur de la foule immense qui, ces dernières années envahissait cette piste devenue la sienne, à chacune de ses victoires (9, un record). Le héros local pointait à tout petit plus d'un dixième du leader du Championnat, Oscar Piastri. Le public pouvait espérer voir le Britannique chiper la pole, ou à tout le moins s'offrir sa première première ligne en rouge (on ne compte pas sa pole en sprint en Chine), devant sa mère, son frère et même son chien Roscoe venus passer le week-end à la maison. Car cette piste possède quelque chose de spécial pour le septuple champion du monde. Elle l'a toujours transcendé. Il y est chez lui. C'est ici qu'il a signé, l'an dernier, sa première victoire depuis fin 2021. La ligne droite des stands porte même son nom. Alors, même si Hamilton a quelque peu souffert depuis son arrivée chez Ferrari en début de saison, hormis cette victoire d'estime un samedi matin de Chine lors de la première course sprint de la saison, et même s'il ne partira finalement que 5e sur la grille ce dimanche, on a senti l'Anglais transformé. Par le lieu, l'ambiance et sa voiture qui, améliorée d'un nouveau plancher en Autriche, lui redonne cette confiance qu'il paraissait avoir égarée. Il partira aujourd'hui devant son équipier Charles Leclerc, ce qui ne lui est pas arrivé très souvent depuis son arrivée à la Scuderia (trois fois). « J'ai fait une erreur dans le dernier virage. Mais je me sens mieux dans la voiture » Lewis Hamilton « J'ai fait une erreur dans le dernier virage, reconnaissait le pilote anglais après la séance de qualifications. Mais je me sens mieux dans la voiture, que ce soit dans son équilibre général ou les réglages. Je vais rêver de bien faire devant le public pour la course. » Les deux Ferrari ont surpris dès le début du week-end, montrant une performance que personne n'attendait. Lando Norris s'inquiétait samedi de leurs longs relais (une force de la SF25), surtout dans les virages rapides grâce à un appui bien supérieur à la concurrence. S'il venait à pleuvoir, ce supplément d'appui offrirait une aide supplémentaire au champion qui, l'an dernier, avait déjà profité des conditions changeantes pour gagner devant les siens. « Nous sommes un peu loin. Mais devant ce public... » Il ne voudra pas arrêter cette série qui l'a vu monter sur le podium de Silverstone sans interruption depuis 2014. Même le poleman, Max Verstappen, lui a d'ailleurs rendu hommage, en signant la 44e pole de sa carrière. Comme le numéro qu'Hamilton arbore depuis 2014.
Le Figaro
3 days ago
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Tour de France : «Je suis plus fort que jamais», Vingegaard lance le duel face à Pogacar
Le Danois, sûr de sa force avant le départ samedi de Lille, estime n'avoir jamais été en aussi bonne forme avec la meilleure équipe du monde à ses côtés. Jonas Vingegaard avait été le grand absent de la conférence de presse des têtes d'affiche de l'édition 2025 jeudi. Ce vendredi, le Danois est sorti de sa réserve en annonçant la couleur sur son état de forme. «Je pense pouvoir dire avec certitude que je suis plus fort que jamais. L'année dernière, j'étais également à un très haut niveau sur le Tour de France, mais d'une manière différente», a assuré le double vainqueur de l'épreuve 2022 et 2023. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Il a pris de la masse musculaire Jonas Vingegaard, qui a beaucoup moins roulé que Pogacar cette année, notamment parce qu'il a été victime d'une chute lors de la cinquième étape de Paris-Nice, en mars, a indiqué qu'il avait pris de la masse musculaire. « Je suis plus lourd maintenant que l'an dernier, mais c'est du muscle et on sait que ça donne aussi beaucoup plus de puissance. Je peux donc dire que je suis au meilleur niveau que j'aie jamais atteint. » Publicité Deuxième du Criterium du Dauphiné juste avant le Tour de France derrière Pogacar (avec 59 secondes de retard) alors qu'il n'avait pas pour objectif de s'imposer, le Scandinave a rassuré sur ses capacités physiques, un an après avoir débuté la Grande Boucle diminué par un pneumothorax. «Il y a une énorme différence par rapport à l'année dernière. En 2025, je me suis remis de mon terrible accident et, pour être honnête, il m'a fallu bien plus de temps que prévu pour vraiment revenir », a déclaré le leader de l'équipe Visma Lease a Bike. « Il m'a fallu presque un an pour retrouver mon niveau d'avant mon accident. » Vingegaard pense avoir la meilleure équipe Le décor est planté avant le grand départ samedi pour une étape qui devrait convenir aux sprinteurs. Vingegaard devrait attendre au moins le contre-la-montre de Caen pour commencer à montrer les dents face à Pogacar, son meilleur ennemi. Un adversaire pour lequel il a beaucoup de respect. « Avoir un rival aussi fort que Tadej fait ressortir le meilleur de soi. Et on sait qu'il faut s'entraîner dur chaque jour pour essayer de rivaliser avec lui. Cela me rend encore meilleur. J'ai beaucoup d'admiration pour Tadej. C'est un gars très sympa et un très bon cycliste. Je n'ai que des compliments à son sujet», a ajouté le natif de Hillerslev qui estime avoir «la meilleure équipe» dont il tirera le meilleur lorsque les pentes seront très fortes en montagne. «C'est une équipe de rêve dans les ascensions», a conclu le leader de l'équipe néerlandaise.
