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« Je suis la seule non-voyante » : Ninon Forget, première cavalière aveugle aux Championnats de France
« Je suis la seule non-voyante » : Ninon Forget, première cavalière aveugle aux Championnats de France

Le Parisien

time4 days ago

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« Je suis la seule non-voyante » : Ninon Forget, première cavalière aveugle aux Championnats de France

Un sans-faute et zéro point de pénalité. Quelques heures après la deuxième manche des Championnats de France de saut d'obstacles, organisés au Mans (16, 17 et 19 juillet), Ninon Forget tient d'abord à saluer son cheval et sa coach , qui « étaient parfaits ». Sa performance est pourtant remarquable : elle fait partie de la petite dizaine de cavalières à avoir signé une prestation parfaite. Un résultat d'autant plus notable que Ninon Forget, 22 ans, est la seule cavalière non-voyante parmi les 66 engagées. Il y a cinq ans, alors qu'elle n'avait que 17 ans, la native de l'Essonne perdait définitivement la vue à la suite d'un accident avec un cheval au haras des Bergerie de Draveil, où elle arpentait tous les jours le grand manège.

« Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons », annonce Mélina Robert-Michon
« Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons », annonce Mélina Robert-Michon

L'Équipe

time5 days ago

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« Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons », annonce Mélina Robert-Michon

Figure de l'athlétisme français depuis le début du XXIe siècle, Mélina Robert-Michon (46 ans, ce vendredi) a annoncé qu'elle se voyait continuer sa carrière au moins deux années supplémentaires. Une réflexion liée au déroulement réussi de sa saison. Mélina Robert-Michon ne pense pas à la retraite. Au contraire, à la veille de fêter son 46e anniversaire, la Française se dit « ravie de constater (qu'elle vit) l'une de (ses) meilleures saisons, avec déjà quatre jets à plus de 63 mètres ». La médaillée d'argent olympique en 2016 à Rio a lancé à 64,02 m le 12 avril, durant un meeting dans l'Oklahoma (États-Unis), ce qui la place au 23e rang mondial cette année. « Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons, la compétition est mon véritable moteur », a annoncé la lanceuse de disque qui a intégré le circuit en 1998, dans un message publié sur son compte X. Après avoir rappelé que « la flamme est plus forte que jamais », cette figure de l'équipe de France a rappelé qu'elle serait présente aux Championnats de France, le 1er août, à Talence. Avec l'espoir, sans doute, de participer aux Mondiaux à Tokyo (Japon), en septembre.

« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025
« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025

L'Équipe

time15-07-2025

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« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025

Sixième du général, maillot blanc pendant une journée et personnage phare de ce début de Tour de France côté français, Kévin Vauquelin est revenu ce lundi lors de la journée de repos sur sa première semaine très chargée en termes d'émotions. Sa première semaine « C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général » « Non, je n'y aurais pas cru (si on lui avait prédit ses résultats en première semaine). J'espérais faire un bon début de Tour, on visait les victoires d'étape avec l'équipe et finalement, tout s'est un peu bousculé. À la jambe, sur des parcours un peu punchy, j'ai vu que j'étais dans les 10-15 premiers. Il fallait saisir ces opportunités. C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général. C'était du bonus. J'avais à coeur d'arriver sur mes terres, en Normandie, chez mes parents, avec aucun regret sur le déroulement de la première semaine et c'est ce qu'il s'est passé. J'ai été très satisfait des sensations. Physiquement, ça va vraiment bien. Les courses d'avant (Tour de Suisse, 2e du général, et les Championnats de France, 2e du chrono, 3e de la course en ligne) m'ont permis d'être encore mieux. Là, sur la première journée de repos, la fatigue se fait un peu ressentir. Les jambes étaient un peu dures et fatiguées hier (dimanche, au Mont-Dore), le corps est un peu vide. Il s'est passé beaucoup de choses émotionnellement et physiquement. Il faut réussir à gérer la récupération. » La suite du Tour et le regard des favoris « Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever » « Je vais courir pour gagner une étape et on verra ce que ça donnera. Aujourd'hui, je suis encore peut-être trop proche au général (6e à 2'26 de Ben Healy et 1'57 de Tadej Pogacar) pour pouvoir jouer. Le parcours va être difficile maintenant, il y a aussi un chrono en col (la 13e étape entre Loudenvielle et Peyragudes vendredi). Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever et ensuite, j'aurais peut-être ma carte dans les échappées. Les opportunités seront relativement rares dans les prochains jours. Jouer les premiers rôles, c'est toujours une bonne spirale. Ça permet d'être plus exigeant, d'être plus légitime pour le placement. Hier (dimanche), je me suis battu jusqu'au bout parce que j'étais troisième du général. Quinzième, je n'aurais peut-être pas fait le même effort. On verra comment vont récupérer les jambes. Je profite des jambes au jour le jour car je ne sais pas quand ça va s'arrêter. On a un objectif, et on ne l'a toujours pas atteint : c'est une victoire d'étape. Avec moi mais aussi tous les équipiers. Faire top 10 du général sur le Tour de France, c'est énorme, c'est une course tellement exigeante... Mais je préférerais presque faire 11e en ayant fait une très bonne échappée, en ayant peut-être gagné une étape, que faire 8e en ayant juste suivi pendant deux semaines. » Son changement de statut « Mes coéquipiers me disent de croire en moi, que ce que je fais n'est pas rien » « J'ai senti à des moments que l'insouciance partait un peu. En début d'année, je voulais retrouver des courses d'un niveau un peu moindre pour jouer les premiers rôles d'une manière différente, de retrouver cette insouciance, sans trop de pression. Là, elle part, mais c'est aussi un rôle que j'ai toujours eu envie d'avoir. Chaque coureur a envie d'être dans les premiers rôles. Mais l'instinct reste là, j'ai envie de le garder. C'est un travail de plusieurs années, j'ai commencé à m'affirmer et mes équipiers m'ont permis de m'affirmer. Ils m'ont dit ''rends-toi compte de ce que tu fais !'' Je pense à Anthony Delaplace, à Maxime Bouet et Laurent Pichon, qui sont maintenant directeurs sportifs, Amaury Capiot ou Arnaud Démare, qui ont un peu plus d'expérience, ils me disent de croire en moi, que ce que je fais n'est pas rien. Ils m'ont poussé à être très exigeant avec moi-même. Maintenant, je leur dis ''faites-moi confiance''. Depuis un an et demi, je vois que mes coéquipiers sont vraiment dedans et impliqués, qu'ils sentent qu'il y a quelque chose à jouer. Ça commence en stage, il faut montrer l'exemple, le travail, c'est ça le rôle d'un leader, de travailler encore plus dur quand on a des ambitions. » La relation avec le public « Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là à la première journée de repos » « Je crois que j'ai toujours été un peu showman. Quand on n'a pas les caméras braquées sur nous, on ne le voit peut-être pas, mais ça a toujours été ça. C'est juste que je profite au maximum. Parce que j'ai été sur le bord de la route, j'ai vécu des moments moi aussi du Tour, un chrono sur le bord, et quand tu as un coureur qui te prête attention... Ce sont ces moments-là que tu veux voir, c'est pour ça que tu es venu, tu veux les voir réagir. Quand j'arrive à réagir à une pancarte avec mon nom dessus et que les enfants crient mon nom, je sais qu'ils vont se coucher le soir avec des étoiles plein les yeux parce que je leur ai prêté attention. C'est ce que je veux donner à la foule. Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là, à la première journée de repos. C'est ma manière de les remercier. Plus que des mots, ce sont des gestes, comme donner un bidon, signer un truc, faire une photo... C'est une ambiance stade du foot où il faut donner, car eux donnent. »

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