Dernières actualités avec #ChampsÉlysées


Le Parisien
12 hours ago
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Paris : tournoi, maquettes XXL… Lego va transformer les Champs-Élysées en terrain de jeu géant
Des millions de briques colorées vont envahir la plus célèbre avenue du monde. Dimanche 21 septembre, les Champs-Élysées (VIIIe) se métamorphoseront en un gigantesque terrain de jeu Lego. De la Concorde à l'Étoile, l'artère parisienne va se transformer en « immense atelier de construction et de divertissement » pour les fans de la célèbre marque danoise , promet le Comité Champs-Élysées, association qui regroupe les 180 acteurs de l'avenue, qu'ils soient privés (Galeries Lafayette, LVMH - par ailleurs propriétaire du Parisien -, Renault…) ou publics (Grand Palais, Petit Palais…). Au total, plus de 1 million de briques seront mises à disposition du public, tout comme 20 tables de jeux en accès libre, et des maquettes à admirer pouvant atteindre 3 m de haut. Celles-ci « rendront hommage aux plus grands monuments parisiens, de la cathédrale Notre-Dame à la tour Eiffel », annonce le comité. « Le patrimoine ne se visitera pas seulement, il se vivra », ajoute-t-il. Point d'orgue de cette célébration patrimoniale, un « tournoi des bâtisseurs » géant dans lequel 256 équipes s'affronteront. Après plusieurs challenges, les huit meilleures équipes disputeront la finale, qui consistera à réinventer l'Arc de triomphe en Lego. Les familles pourront également participer à une grande chasse au trésor sur l'avenue. « Des surprises et des cadeaux attendent les volontaires prêts à arpenter trois kilomètres en sollicitant mémoire et méninges », souligne le Comité Champs-Élysées. Une initiation au Lego en braille sera aussi proposée. Cette initiative s'inscrit dans la nouvelle dynamique des Champs. Après le succès du « 1,2,3 Soleil » géant inspiré de la série « Squid Game » en décembre dernier (plus de 10 000 participants) et le pique-nique géant qui avait réuni 4 400 convives en mai, l'avenue multiplie les événements populaires. « On veut réconcilier les Parisiens avec les Champs », explique le président du Comité. Rendez-vous est donné dimanche 21 septembre de 12h30 à 18h00 sur une avenue entièrement piétonne. Les organisateurs attendent entre 50 000 et 100 000 visiteurs. Pour participer au grand tournoi, il faudra s'inscrire à l'avance mais la majorité des animations seront, elles, en accès libre. Les premiers arrivés auront toutefois plus de chances de s'y frayer un chemin.


L'Équipe
2 days ago
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« Maintenant, je suis légitime » : Avant l'UFC Paris 4, Nassourdine Imavov se confie
Le 6 septembre, Nassourdine Imavov affrontera Caio Borralho en main event de l'UFC Paris. Quatre mois après sa victoire monumentale contre Israel Adesanya, le numéro 1 des poids moyens a accepté de nous recevoir pour se confier sur son prochain combat et cette ceinture qui l'obsède depuis toujours. Retrouvez l'entretien intégral en vidéo. Un large sourire suivi d'une poignée de main franche. Deux mois avant son combat contre Caio Borralho à l'UFC Paris 4, Nassourdine Imavov est détendu. Sur une terrasse des Champs-Élysées, le Franco-Daghestanais de 29 ans enchaîne les interviews avec une sérénité désarmante. Le 6 septembre, il sera la tête d'affiche à l'Accor Arena. Un an après avoir été co-main-event. « J'aime beaucoup combattre à Paris. Devant ma famille, le public, c'est incroyable. Et cette fois, je suis en main-event. La progression est là. » La montée en puissance a été fulgurante. Elle s'est même accélérée un soir de février, lorsqu'il a éteint Israel Adesanya, légende de l'UFC, dans un combat qui restera comme l'un des plus grands exploits du MMA français. Mais dès son issue, le regard était déjà tourné vers l'avenir. « Je suis content, oui. Mais je suis directement passé à autre chose. Je me concentre sur le combat à Paris. » Chez lui, Imavov affrontera un Brésilien invaincu dans l'organisation, classé 6e des moyens. Pas le nom le plus clinquant, mais un danger réel. Et un risque, aussi. Le natif de Khassaviourt aurait pu attendre et choisir d'être back-up pour le choc du titre entre Dricus Du Plessis et Khamzat Chimaev en août, lors de l'UFC 319. Mais les contraintes logistiques et la conviction de rester actif l'en ont dissuadé. « Bien sûr que c'est un risque. Mais j'aime ça. On avait accepté d'être back-up à certaines conditions. L'UFC a refusé. Alors, on a dit non, et on s'est concentré sur Borralho. » De l'ombre à la lumière Nassourdine Imavov assume ce pari. Il sait que ça l'aidera dans son objectif d'apprivoiser la scène. Longtemps discret, presque secret, il ne se tait plus. « J'ai toujours dit que je parlerai quand j'aurai prouvé. Je suis numéro 1. Maintenant, je suis légitime. C'était ça, le déclic. » Même le trash-talking, longtemps délaissé, s'est invité dans la construction de son prochain combat. À sa manière. Avec humour, sans vulgarité, dans une vidéo bien à lui. « Je voulais montrer qu'on peut promouvoir un combat autrement. C'était drôle, pas méchant. » Cette évolution, Imavov la doit à l'expérience. Mais surtout à son entourage : Nicolas Ott, devenu son entraîneur principal et Daguir, son grand frère, dans l'ombre, mais toujours présent. Au-dessus de tout, une promesse. « Ce n'est pas une question d'être le premier Français à prendre la ceinture ou le dixième... Ce que je veux, c'est la ceinture. J'ai donné ma parole à ma famille. Je dois l'honorer », jure-t-il. Et après ? Une fois la ceinture autour des hanches ? « Peut-être que j'aurais arrêté. Peut-être que je serais à la plage, tranquille, cocktail à la main. Avant, je voulais deux ceintures, être une star. Aujourd'hui, ça ne m'intéresse plus. Si je peux devenir champion sans être connu, c'est magnifique. » Ni strass, ni paillettes. Imavov n'a rien à vendre. Et si ce sport récompense souvent les grandes gueules, il n'oublie jamais ceux qui tiennent parole.


Le Parisien
2 days ago
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Tentative de braquage d'une boutique de sacs de luxe : jusqu'à 7 ans de prison pour les faux policiers
Fin de l'histoire pour cette équipe de faux policiers. Cinq hommes, âgés de 22 à 31 ans, ont été condamnés, ce vendredi par le tribunal correctionnel de Paris, à des peines d'un à sept ans de prison ferme. Ces quatre hommes comparaissaient depuis le début de la semaine pour avoir tenté de braquer et séquestrer, le 3 janvier 2023 dans le VIIIe arrondissement de la capitale, la gérante et une employée du magasin d'articles de luxe de seconde main Stamp. L'un d'eux, absent durant toute la durée du procès, fera l'objet d'un mandat d'arrêt. En ce jour d'hiver, un trio de malfrats arrive dans le quartier des Champs-Élysées à bord d'une Renault Talisman, volée quelques jours auparavant. Leur scénario est bien préparé. Déguisés en policiers, ils comptent s'introduire dans cette boutique de la rue Marignan, ligoter les employées, emporter la marchandise et prendre la fuite en utilisant une voiture relais. L'un d'eux s'approche de la porte de la boutique qui est verrouillée et s'adresse à la gérante, prétextant une opération des forces de l'ordre.