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Le Figaro

«Il y a encore plus de monde que l'an dernier»: dans les pentes de la rue Lepic, un volcan en éruption pour la dernière étape du Tour de France

Réservé aux abonnés REPORTAGE - Le passage du peloton dans les pentes menant à Montmartre s'est déroulé dans une ambiance incandescente malgré la pluie. « C'était pas le jour à venir ici. » Dans les hauteurs de la rue Lepic, une femme âgée tente tant bien que mal de se frayer un chemin pour redescendre. Mission périlleuse. Dimanche, deux heures avant le passage du peloton, l'artère du 18e arrondissement bouillonne déjà, bruyante et multicolore. On s'agglutine sur quatre ou cinq rangs le long des barrières. Les bars crachent For me formidable de Charles Aznavour, Confidence pour confidence de Jean Schultheis ou de la techno au moment où une bande de joyeux drilles lance l'hymne à Thibaut Pinot à hauteur du numéro 60. La foule où se mêlent les maillots de cyclisme à pois, jaunes ou de football, se prête avec enthousiasme au jeu, puis les hurlements se perdent pour accompagner une ola naissante. Car ici, on célèbre les forces de l'ordre remontant à pied le sillon pavé menant à la butte Montmartre. À découvrir Le classement du Tour de France Un an après l'incandescent passage de la course sur route des Jeux olympique dans Montmartre, le nord de Paris a une nouvelle fois basculé dans…