Dernières actualités avec #Chicago


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2 days ago
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Un retour à la maison pour Jonathan Toews
Tout le monde rêve de pouvoir écrire sa propre conclusion, et c'est un peu ce que Jonathan Toews rêve de faire lui aussi. Son dernier match, il l'a disputé en avril 2023, dans le maillot des Blackhawks de Chicago, le seul maillot qu'il n'ait jamais connu. Il en a même profité pour marquer, et réussir du même coup le 372e but de sa belle et longue carrière, amorcée en 2007. Pour bien des joueurs, c'eut été la sortie idéale. Mais pas pour lui. « C'est un honneur que de pouvoir être ici, a-t-il expliqué vendredi après-midi, lors d'un point de presse présenté par les Jets à Winnipeg. Plus on se rapprochait d'une entente, et plus la réalité me frappait. Les souvenirs de ma jeunesse, pourquoi je suis tombé en amour avec le hockey, tout ça a commencé ici, en tant que jeune partisan, et en allant voir des matchs des Jets au Winnipeg Arena. J'ai attrapé la piqure du hockey en vivant ces moments, et c'est surréel que d'être ici en ce moment et de pouvoir porter ce maillot. » Les Jets ont officiellement présenté à leur nouveau joueur un nouveau chandail, frappé du numéro 19, le même numéro qu'il a jadis porté lors de ses belles années à Chicago. On peut probablement avancer que le joueur de 37 ans revient de loin, mais ce n'est pas la première fois. En 2020-21, il a dû faire une croix sur la saison en entier en raison du syndrome chronique de réponse immunitaire qui l'affligeait. À l'hiver 2023, des symptômes de COVID longue l'ont forcé à devoir rater plusieurs matchs, autant de maux qui l'ont forcé à se remettre en question, et aussi à chercher différents moyens pour retrouver la santé. Il a conclu cette saison-là, que l'on croyait être sa dernière à jamais, avec 31 points en 53 matchs, mais à ses yeux, ce n'était pas l'au revoir rêvé. Il a d'ailleurs insisté vendredi pour parler de ce sentiment de nouveau départ, de toute évidence important à ses yeux, surtout après les ennuis de santé que l'on sait. « C'est comme un sentiment de renouveau, a-t-il ajouté. C'est comme si j'étais maintenant un jeune joueur qui est repêché. Je n'ai pas joué depuis quelques années alors je me sens très chanceux que de pouvoir jouer encore. « C'est un rêve que de revenir ici et de pouvoir jouer devant mes amis et ma famille… Je savais qu'il y aurait de l'enthousiasme au moment d'annoncer la nouvelle de mon nouveau contrat, mais quand j'ai vu mon téléphone exploser avec tous ces textos qui entraient sans arrêt, je me suis dit, OK, il y a de la pression et des attentes quand on joue dans un marché canadien… Mais je suis excité d'en faire partie. » Toews, le troisième choix du repêchage de 2006, aura été l'une des grandes vedettes des Blackhawks lors des conquêtes de la Coupe Stanley de 2010, 2013 et 2015. En 1067 matchs à Chicago, il a récolté un total de 883 points. Il a de plus récolté la médaille d'or avec la formation canadienne aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, ainsi que lors des Jeux de 2014 à Sotchi. Il a récemment accepté un contrat d'une seule saison avec les Jets, au salaire de deux millions de dollars, en plus des bonis potentiels de cinq millions de dollars qui peuvent s'ajouter en fin de saison.


24 Heures
2 days ago
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Série sur Disney+: «The Bear» s'essouffle en saison 4
Série sur Disney+ – «The Bear», saison 4 Carmen Berzatto, le chef du resto gastronomique The Bear, déprime grave. La saison 4 s'achève à petit feu. Disney+, 10 x 36-69 min. Cécile Lecoultre Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Quelle exquise surprise fut la découverte de «The Bear» en 2022, création d'un inconnu, Christopher Storer, qui déversait à feu doux les angoisses existentielles d'un cuistot à la quarantaine. De retour dans les cuisines paternelles, une gargote italienne à Chicago, Carmine décidait de transformer le boui-boui en restaurant gastronomique. Et par la même occasion, de faire le deuil de son frangin suicidé et de quelques soucis existentiels. La carte maîtresse de «The Bear» ne tient pas dans son scénario, ni même dans sa réalisation audacieuse, mais repose sur les épaules de l'acteur Jeremy Allen White. Peu connu à l'époque, ce type à la tronche de grenouille, au physique nébuleux sous les tatouages malgré des pupilles bleu myosotis, étincelle. Avec une gestuelle à la précision minimaliste digne de Buster Keaton, c'est l'homme-orchestre de «The Bear». Avec une évidence époustouflante, ce New-Yorkais s'impose en héritier des Al Pacino et autre Dustin Hoffman des années 70, ténébreux, bouillant, énervant, électrisant. «The Bear» traîne encore des effluves respirés dans les marmites des grands cinéastes italo-ricains de cette époque, les Scorsese, Coppola etc. La mise en scène y prend des touches furieusement arty, s'aventurant à des séquences entières que seule une bande-son inspirée commente, un montage syncopé de l'intime à l'universel, qui moque la logique. Comme dans tout restaurant, on ne s'y sent jamais seul, rejoint par un agacement, une colère, une tendresse. C'est même son fonds de commerce, l'équipe de The Bear concentre pas mal de charge sentimentale et ne se prive pas de l'étaler sur la biscotte de sa clientèle. Même si le ballet des petites misères de l'existence gravite autour de Carmine. Des ellipses troublantes Parfois incompréhensible par ses ellipses, le récit s'accroche néanmoins à une thématique forte, le temps qui file. «Chaque seconde compte», telle est la devise à l'enseigne de The Bear. L'urgence de vivre, de boucler une assiette montre en main ou de fonder une famille, se manifeste encore dans un chrono installé en cuisine au début de la saison 4. La pendule posée par l'Ordi, chef-comptable des lieux, égrène les minutes restantes jusqu'à la faillite promise sauf redressement financier miraculeux. Carmen Berzatto va aussi mal que ses investisseurs, mais pas pour la même raison. Le génie a trouvé une bulle dans son art perfectionné à des hauteurs stratosphériques. La gastronomie est devenue son refuge, un caisson aussi hermétique qu'un frigo pour figer l'émotion. Sorti de là, le chef peine toujours à parler à sa famille, à partager ses failles ou même à s'inventer une vie privée. Et là, ça sent le réchauffé. Au premier épisode, Carmy mate un extrait de «Un jour sans fin», se reconnaissant dans l'inertie lourde qui frappe Bill Murray. Le terrible ennui ici, c'est que la saison 4 ressemble à la troisième comme un insipide copié-collé. Le show runner Christopher Storer a beau prendre des chemins de traverse tel cet épisode entièrement hors-sol consacré au dilemme de Syd. La prometteuse sous-cheffe doit décider si elle va ou non quitter The Bear pour un concurrent. De la même manière, les employés s'offrent chacun un petit morceau de bravoure, le chef pâtissier homo pour son éternel rendez-vous manqué avec son père, la serveuse hispanique pour son complexe ancré, Richie le cousin «pauvre» des Berzatto, pour trouver sa place, etc. Mais ces efforts pour faire exister The Bear sans son chef se révèlent pathétiques. «The Bear», condamné? «The Bear» sans Jeremy Allen White semble condamné. Le noyau originel résidait dans l'audace à affronter le trou noir de trouilles existentielles, à les exposer de manière frontale, peu affriolante, terne même, franchement pas sexy. Le concept ne semblait même pas vouloir divertir, une hérésie dans le monde sériel contemporain. En fait, ce non-sens apparent apportait la petite touche qui change tout, une audace inespérée. Cette fois, assaisonnées ad libitum, les humeurs de Carmen Berzatto lassent. Lors d'un épisode fleuve de près d'une heure, qui ressemble à la fête de famille paroxysmique de la saison 3, la série prend de furieux airs de réunion dans la cuisine de John Cassavetes. Le père du cinéma indépendant américain aurait apprécié le délié des improvisations, la sauvagerie cruelle de la psychologie, la brutalité de la vérité. Voire la beauté dépiautée des masques tombés, Jamie Lee Curtis évoquant Gena Rowlands en pietà alcoolique demandant grâce. Mais c'est aussi du fort déjà-vu. Notre note: 3 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
2 days ago
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La recette diluée et répétitive de The Bear
La quatrième saison de la série The Bear aurait pu être un courriel. Voilà, c'est écrit. Plus moyen de déglacer ou de sucrer ces paroles acidulées, mais assumées. Comme si un inspecteur du Guide Michelin, exaspéré par la lenteur du personnel, venait de retirer l'étoile à cette prestigieuse série culinaire de Disney+, qui collectionne les récompenses prestigieuses depuis son ouverture en 2022. C'est cruel, mais c'est la brutale réalité du marché. Quand on s'assoit dans le meilleur restaurant du monde, si on attend quatre heures pour le service de l'entrée, on ne restera pas pour le dessert, il y a des limites à éprouver la patience des clients, même les plus enthousiastes. En ligne depuis la semaine dernière sur la plateforme Disney+, la quatrième saison de The Bear s'avère meilleure que la troisième, mais moins goûteuse que les deux premières tranches, les meilleures jusqu'à présent. Depuis deux ans, The Bear étire sa recette originale et ne progresse plus techniquement. Sans blague, cela fait 20 épisodes que l'on passe sur la publication d'une critique gastronomique du Chicago Tribune ou sur le partenariat, toujours pas signé, entre le tourmenté et brillant chef Carmen Berzatto (Jeremy Allen White) et sa protégée superstar Sydney (Ayo Edebiri). Chef, oui chef, y aurait-il moyen d'enfourner ça à « broil » ou de crinquer le rond de poêle au maximum ? Même constat pour la relation amoureuse orageuse entre Carmen (ou Carmy ou Carm ou Jeff ou Bear, c'est selon) et la médecin Claire (Molly Gordon) : c'est pogné au fond de la casserole et ça ne décollera pas avant longtemps. Aussi, la 47e séquence où la vaillante sous-chef Tina (Liza Colón-Zayas) s'exerce à cuisiner un plat de pâtes – des cavatellis – sous la barre des trois minutes m'a achevé. Plus capable, c'est assez, accrochez son tablier ou confiez-lui une autre tâche, calvaire. J'ai soupiré longuement en engouffrant les dix épisodes de The Bear 4, où les tics de la série ressortent encore plus gratinés. Comme la façon dont les personnages s'expriment en bégayant, en s'interrompant, en sacrant abondamment, en trébuchant sur leurs mots, en marquant des pauses et en se hurlant dessus, ça devient carrément insupportable, quoique très réaliste. Honnêtement, combien de fois dans une saison le chef Carmen peut-il s'emmurer dans le silence, jouer le grand chef torturé ou s'enfermer avec ses bibittes dans son frigo mental ? Tous ces gens ont davantage besoin d'une costaude thérapie que d'une mention dans le magazine Food & Wine. L'enjeu au cœur de ce quatrième chapitre répétitif consiste à rentabiliser les opérations du restaurant The Bear, que surveillent, comme des faucons, l'investisseur Oncle Jimmy (Oliver Platt) et son acolyte Computer (Brian Koppelman). Carmen, sa sœur Natalie dite Sugar (Abby Elliott), Sydney et le maître d'hôtel Richie (Ebon Moss-Bachrach) disposent de 1440 heures, soit deux mois, pour ramener l'établissement de Chicago dans la zone payante. Ajoutez ici du chaos aux chaudrons, des doutes paralysants, les yeux bleus et mouillés de Carmen, des personnages en éternelle remise en question et une chanson rock émouvante pigée dans le catalogue de Talk Talk, de R.E.M., de Bryan Ferry ou des Pretenders, on connaît les ingrédients du livre. Alors que Carmen n'évolue à peu près pas (il reste un trentenaire égoïste et incapable de communiquer avec sa partenaire Sydney), Richie poursuit sa progression spectaculaire. Quel personnage formidable, nuancé et formé de plusieurs couches. Richie évolue, se remet en question, rechute, recommence et tient plus au succès du restaurant que le ténébreux Carmen. Vraiment, c'est Richie, la vedette de The Bear, et non Carmen, qui finira enfin par dégeler au dixième et dernier épisode de cette quatrième saison. Le septième épisode, qui dure 69 minutes, avait le potentiel de devenir aussi marquant que le sublime épisode des poissons de la deuxième saison. Car, sans rien divulgâcher, tous les Berzatto, ce qui inclut la très intense mère Donna (Jamie Lee Curtis), se réunissent pour un énorme mariage, où les occasions de s'affronter ne manquent pas. Hélas, au lieu de les voir crever leurs abcès émotionnels ensemble, la fête se transforme quasiment en une farandole de maternelle. Cela dit, il y a quand même des éclats de génie qui ressortent dans The Bear 4. Les acteurs se surpassent, les images sont alléchantes, la musique colle parfaitement au récit, les frères Fak sont délicieusement nonos et l'arrivée de leur sœur Francine (à vous de découvrir qui l'incarne) donne du temps d'écran bien mérité à Natalie/Sugar, que l'on ne voit pas assez. Si vous capotez sur le taciturne Jeremy Allen White, devenu une mégastar depuis la création de cette série, The Bear 4 vous régalera. Omniprésent, son Carmen Berzatto aspire tout l'oxygène, ce qui laisse peu d'espace à ses compagnons, qui ont pourtant offert les meilleurs moments de The Bear dans le passé. À sa sortie, The Bear a été un grand cru, chic et cher. Malheureusement, la série s'est transformée en un vin rouge très correct, mais qui sert dorénavant à concocter de la sangria.


Le Figaro
2 days ago
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États-Unis : quatre morts dans une fusillade à Chicago en marge d'une soirée organisée par une rappeuse
La troisième ville du pays enregistre toujours plus d'un mort par jour en moyenne chaque année. Quatre personnes ont été tuées, et quatorze autres blessées, dans une fusillade devant un bar-restaurant du centre-ville de Chicago. Selon la police citée par les médias américains, l'incident a eu lieu lors de la soirée de lancement d'un album d'une rappeuse locale, Mello Buckzz. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Alors que les invités sortaient de l'établissement vers 23 heures, une voiture est passée devant la foule. À l'intérieur, un nombre indéterminé de tireurs a fait feu sur les personnes présentes, avant de prendre la fuite. Toujours selon la police, deux hommes, âgés de 24 et 25 ans, et deux femmes, âgées de 26 et 27 ans, ont été tués. Les blessés sont âgés de 21 à 32 ans. Publicité 187 homicides en une semaine Quatre d'entre eux sont dans un état grave. «J'ai tellement mal au cœur», a réagi sur Instagram la rappeuse déclarant avoir des proches parmi les victimes. La fusillade a eu lieu à la périphérie d'un quartier touristique réputé pour sa vie nocturne, ses hôtels et ses restaurants. Chicago est connue pour les nombreux homicides qui continuent chaque année d'endeuiller la population. La troisième ville du pays enregistre toujours une moyenne de plus d'un mort par jour chaque année. La période estivale est toujours plus délicate. Rien que la semaine passée, 187 homicides criminels ont été recensés selon les données de la police citée par le New York Time. «Des fusillades comme celles-ci nous rappellent tragiquement le chemin qu'il nous reste à parcourir en tant que ville», a déclaré jeudi le maire Brandon Johnson. «Nous nous mobilisons maintenant pour nous assurer que cet incident ne se reproduise pas et n'entraîne plus de violence», a-t-il aussi ajouté.