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24 Heures
5 days ago
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De nouvelles accusations de dopage planent sur l'ex-équipe Sky
En plein Tour de France, un journal irlandais a révélé les liens d'un des médecins de l'équipe avec l'affaire de dopage Aderlass. Publié aujourd'hui à 18h08 L'équipe Sky, devenue Ineos Grenadiers, a remporté sept Tours de France dans les années 2010. AP Après l'US Postal et Lance Armstrong, l'ombre d'un scandale de dopage menace de s'abattre sur l'équipe Sky. Devenue Ineos Grenadiers, la mythique équipe des années 2010, portée notamment par les succès de Chris Froome, a remporté sept Tours de France sur la décennie: quatre succès pour Froome, un pour Wiggins, Thomas et Bernal. La bombe a été lâchée par l'« Irish Independent ». En cause, une relation potentielle entre David Rozman, soigneur de l'équipe britannique, et Mark Schmidt, un docteur impliqué dans l'affaire Aderlass, un scandale impliquant des athlètes de diverses disciplines qui ont reçu des transfusions de sang de la part du médecin allemand. Une rencontre en 2012 Lors de son procès en 2020, Schmidt avait avoué avoir dopé des athlètes dès 2012. Cette même année où, d'après le média irlandais, Rozman et Schmidt ont échangé des messages; le soigneur de l'équipe Sky demandait au médecin s'il avait toujours «les trucs qu'il utilisait en course pour la Milram». Milram? Une équipe cycliste impliquée dans une affaire de dopage, en 2007. L'enquête évoque par ailleurs une rencontre en marge du Tour de France 2012, à l'hôtel de l'équipe Sky. Le lendemain, Chris Froome s'imposait à la Planche des Belles Filles. Quelques jours plus tard, Bradley Wiggins remportait son premier et seul Tour de France et lançait l'hégémonie de la Sky. Ineos Grenadiers et Froome se murent dans le silence L'équipe britannique, peu en vue sur le Tour de France 2025, n'a pas encore réagi à cette polémique. Pour rappel, l'équipe avait déjà été secouée en 2017 par le contrôle positif de Froome au salbutamol. Médecin de l'équipe entre 2009 et 2019, Richard Freeman a, lui, été condamné pour avoir commandé de la testostérone à des fins de dopage en 2011, lorsqu'il s'occupait également de la Fédération anglaise de cyclisme. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sky avait ensuite annoncé avoir durci ses contrôles, pour éviter de travailler avec des personnes précédemment impliquées dans des affaires de dopage. Visiblement, David Rozman aurait échappé à la patrouille, lui qui officie encore pour l'équipe Ineos Grenadiers. De son côté, Chris Froome fait également l'autruche depuis le début de la semaine. Le quadruple vainqueur de la Grande Boucle a même supprimé toutes les publications sur ses réseaux sociaux où apparaissait Rozman. Mais internet n'oublie rien. Lire aussi sur le Tour de France Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Le Parisien
07-07-2025
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Tour de France : les 40 ans de disette du cyclisme français en chiffres et en infographies
21 juillet 1985. Bernard Hinault prend la pause tout sourire, aux côtés de Jacques Chirac, sur les Champs-Élysées. Le Français ne le sait pas encore mais il vient de parachever la dernière de ses cinq victoires sur le Tour de France . Il ignore aussi que quarante ans plus tard, il sera toujours identifié comme « le dernier Français » à avoir enfilé le maillot jaune à Paris. Difficile à imaginer en effet, tant les coureurs français étaient dominateurs jusqu'ici sur les routes du Tour. Sur 72 éditions entre 1903 et 1985, les tricolores se sont imposés à 36 reprises, soit exactement une sur deux. Un nombre de succès qui continue de placer la France en tête des nations victorieuses, loin devant la Belgique (18) et l'Espagne (12). Mais au-delà de l'absence de victoire finale, le coup de frein se retrouve aussi sur les autres marqueurs de performance. Les Français sont moins nombreux parmi les dix premiers au classement général. Pire encore : depuis 1985, ils ont même été totalement absents du top 10 à onze reprises, alors que cela n'était arrivé qu'une seule fois par le passé. À ce rythme-là, les podiums se font rares : seulement six depuis le sacre de Bernard Hinault. Le dernier remonte à 2017, avec Romain Bardet , troisième derrière le Britannique Chris Froome et le Colombien Rigoberto Uran. À noter que dix ans plus tôt, Stéphane Goubert avait terminé 27e… et meilleur Français. Un triste record : jamais le premier coureur tricolore n'avait terminé aussi loin au classement général. Même constat lorsque l'on s'attarde sur le nombre de victoires d'étape. 2,9 victoires françaises en moyenne par édition sur la période 1986-2024, contre 7,9 entre 1947 et 1985. Reste un symbole : seule l'édition de 1999 s'est terminée sans la moindre victoire bleue, preuve que les Français continuent de vouloir briller devant leur public. Conséquence logique : les représentants hexagonaux endossent de moins en moins souvent le maillot jaune. Depuis Bernard Hinault, deuxième en 1986, seul Julian Alaphilippe est parvenu à le conserver plus de dix jours. En 2019, il avait porté la tunique d'orée pendant 14 étapes, ne la cédant qu'à l'avant-veille de l'arrivée. Cette édition devrait confirmer la tendance observée depuis plusieurs décennies : la victoire finale devrait une nouvelle fois se jouer entre les cadors étrangers comme Tadej Pogacar , Jonas Vingegaard ou Remco Evenepoel, le trio du podium en 2024. Côté français, l'objectif sera d'aller chercher des victoires d'étape. Parmi les candidats crédibles, Julian Alaphilippe, Kévin Vauquelin ou encore Lenny Martinez, malgré un début de Tour difficile, tenteront d'y parvenir. Ce dernier, considéré comme une des nouvelles pépites tricolores, pourrait également viser le maillot à pois de meilleur grimpeur.
