10-07-2025
« Je me sentais vraiment à l'aise d'aller à Philly »
Christian Dvorak a signé un contrat d'un an de 5,4 millions avec les Flyers de Philadelphie, le 1 er juillet.
Christian Dvorak a vécu une journée « assez stressante », le 1er juillet, alors qu'il était joueur autonome pour la première fois de sa carrière. Le voilà aujourd'hui membre des Flyers de Philadelphie, avec lesquels il « veut connaître une saison encore meilleure que l'an dernier ».
L'attaquant américain, peu bavard de nature, n'a pas donné de détails sur le nom des équipes avec lesquelles il a discuté ni leur nombre. On ignore donc s'il a eu des discussions pour rester à Montréal. Ce qu'on sait, c'est qu'il avait « des options ».
« Je ne dirai pas à combien d'équipes j'ai parlé, mais il y avait assurément de l'intérêt », a-t-il simplement mentionné lors d'une disponibilité médiatique virtuelle avec son nouveau club, jeudi. « Je me sentais vraiment à l'aise d'aller à Philly. J'ai toujours aimé jouer ici. »
Dvorak en a peu dit sur les raisons qui l'ont poussé à choisir Philadelphie, sinon que l'équipe a « manifesté beaucoup d'intérêt » à son endroit.
Je sentais qu'ils me voulaient beaucoup, ce qui a joué un grand rôle [dans ma décision]. C'est toujours plaisant de ressentir ça. C'était un bon fit pour moi.
Christian Dvorak
À Philadelphie, l'attaquant de 29 ans se retrouve dans une équipe qui poursuit sa reconstruction. Cette dernière a d'ailleurs annoncé, en mai dernier, l'arrivée de Rick Tocchet à titre d'entraîneur-chef. Tocchet a été l'entraîneur de Dvorak en Arizona par le passé.
« Ça aide certainement quand l'entraîneur et la façon dont il coache nous sont familiers, a reconnu l'ex-Canadien. Il m'a beaucoup aidé en Arizona, alors que j'étais jeune. C'était une équipe jeune là-bas aussi. »
L'attaquant de 29 ans a vanté les qualités de Tocchet sur les plans de la communication, de l'ouverture et de la structure, mentionnant que l'homme de 61 ans « aime savoir ce que les joueurs pensent ».
« C'est un coach bien structuré. Tout le monde sait où il doit aller sur la patinoire. Offensivement, il donne de la liberté aussi. Je pense que c'est pour ça que j'ai eu de bonnes années sous lui. »
PHOTO NICK WASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Christian Dvorak
La similarité de la jeunesse
Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que Dvorak a bénéficié du déséquilibre entre l'offre et la demande à la position de centre. C'est ce qui lui a permis de signer une entente d'un an au salaire considérable de 5,4 millions avec les Flyers. On parle de près d'un million de dollars de plus que ce qu'il gagnait déjà annuellement avec le CH, alors que son salaire était déjà considéré comme élevé au regard de son impact.
Le natif de l'Illinois a fait ce que beaucoup n'osent pas faire, soit accepter un contrat à court terme, faisant ainsi le pari d'augmenter sa valeur pour signer une entente plus longue dans un an.
Avec Dvorak, Philadelphie obtient néanmoins un joueur qui s'illustre continuellement au cercle des mises en jeu et qui excelle en infériorité numérique. Voilà qui ne fera pas de tort aux Flyers. Rappelons d'ailleurs que Dvorak a connu une solide fin de saison avec le Canadien, récoltant 15 points à ses 23 derniers matchs. Sur la saison complète, il a remporté 55,8 % de ses duels au cercle des mises en jeu.
« Dans la deuxième moitié de saison et en séries, je me sentais à mon mieux physiquement. J'aimais la façon dont je jouais, a-t-il évoqué jeudi. […] Je me sens bien physiquement et je pense que je pourrais amener mon jeu à un autre niveau. »
Le natif de l'État de l'Illinois a reconnu une similitude entre les Flyers de l'an prochain et le Canadien des dernières années : la jeunesse. Il en a profité pour rappeler que le Tricolore avait commencé la saison dernière lentement, de sorte que tout le monde a cru qu'elle serait vendeuse à la date limite des transactions. Ça n'a finalement pas été le cas.
« Nous avons été excellents dans la deuxième moitié de saison, juste avant la date limite. Nous avons gardé le groupe tel qu'il était et avons connu une bonne fin de saison. Nous avons eu beaucoup de plaisir en séries. »
« Je pense que nous pouvons faire quelque chose de semblable à Philly cette année. »